- Participez aux discussions
- Recevez des notifications
Les Français ont voté le 7 mai 2017 et ont élu Emmanuel Macron à la plus haute fonction de l'État. Parmi les enjeux qui attendent le nouveau président de la République et ses équipes il y a, bien évidemment, le numérique, tant sur le plan social qu'économique. Entreprises, foyers, fonction publique : quels sont les projets d'Emmanuel Macron ?
Les détracteurs de la robotisation qui se poursuit inexorablement dans l'industrie et qui conquiert, doucement, de nouveaux secteurs comme la finance, ont une nouvelle corde à leur arc. Deux chercheurs du MIT de Boston ont publié en mars 2017 une étude sur l'impact de la robotisation sur le marché de l'emploi américain. Le résultat est simple : les robots détruisent des emplois.
En cette Journée internationale des droits des consommateurs, l'association Consumers International se penche sur les nouveaux écueils induits par le numérique.
Cette semaine, nous vous proposons de partager votre avis sur la taxe robots.
Ce vendredi, nous vous invitons à voter pour le candidat à la présidentielle qui, selon vous, comprend le mieux les enjeux du numérique.
Cette nuit s'est déroulée l'élection américaine qui a désigné le 45e président des Etats-Unis. Et alors que la victoire du candidat républicain Donald Trump se dessinait dans la nuit, certains Américains ont réagi de manière assez drastique, la page consacrée à l'immigration du site institutionnel du Canada ne répondant plus.
Aujourd'hui, nous vous proposons un sondage sur les propositions et les positions de Donald Tump concernant le numérique.
Le site internet de la consultation primaire de la gauche est lancé aujourd'hui. Si personne n'imagine plus mener campagne sans cet outil numérique incontournable, il y a encore une dizaine d'années, les politiques découvraient que les blogs pouvaient promouvoir leurs idées. Une révolution !
Apple, Google, Amazon et plusieurs autres sociétés high tech ont rejoint la cause de Microsoft qui souhaite empêcher une nouvelle loi aux Etats-Unis.
Michel Terrot, député Les Républicains du Rhône, a formulé par écrit une requête auprès du ministre de l'Intérieur visant à généraliser la détection de « comportements suspects » via des algorithmes appliqués à la vidéosurveillance.
La mairie de Paris peste contre Amazon et sa livraison en une heure. Elle craint les effets de ce service sur les commerçants de la ville et évoque une concurrence déloyale.
Entre 2009 et 2013, l'Etat français a procédé à une surveillance alégale, c'est-à-dire qui n'était pas encadrée par la loi comme elle peut l'être aujourd'hui. Le programme, nommé IOL (pour « interception obligations légales »), couvrait 99% de la population française.
Coup de frein dans l'analyse automatisée des données : alors que sociétés et administrations publiques s'y engouffrent éperdument, une directrice technique de l'administration d'Obama demande un temps-mort. Dans un rapport officiel, Megan Smith reconnait les avantages que pourrait avoir à l'avenir une telle technique, tout en pointant que pour l'heure, elle était source de discrimination sur le plan de l'emploi, du crédit, de l'éducation, et même de la Justice.
Au choix : la pression du chômage ou celle des plateformes en ligne, le travail semble avoir pris une drôle de tournure avec la modernité. Un chauffeur Uber par exemple, doit travailler environ 70 heures par semaine pour gagner en moyenne 1200 euros net, et parfois la fatigue n'est pas bien notée par les clients. Un problème, jusqu'au moment où les chauffeurs seront des voitures autonomes. Pourtant tout n'est peut-être pas noir, et les spécialistes français pensent déjà aux solutions qui ré-humaniseraient le paysage robotisé à venir.
Il s'agit du Dr. Jekyll et Mr. Hyde transatlantique. Portant un nom pour ses défenseurs (TTIP) et un autre pour ses opposants (TAFTA), le grand accord commercial entre les Etats-Unis et l'Europe n'a pas fini de faire parler de lui. Seulement ce sont les autres qui en parlent, car le négoce semble voué au silence. A défaut de l'open data réclamé par les parlementaires, il fait aujourd'hui l'objet d'une fuite partielle orchestrée par Greenpeace.
La protection du secret des affaires, une belle pomme de discorde dans l'atmosphère post Panama Papers. En France, à l'heure où l'on délimite le grand open data à venir, on est d'abord contre (Assemblée nationale), puis pour (Commission des lois), puis contre finalement (Sénat). En Europe, on vote pour à 77% et on tape même du poing : il faut que cesse l'espionnage industriel. Hasard ou non, s'ouvre au même moment le procès des trois hommes du « Luxleaks » (fuite d'informations sur les pratiques fiscales des multinationales au Luxembourg). Ils risquent 10 ans de prison, puisqu'ils sont accusés de vol de données et viol du fameux « secret des affaires ».
Des notes internes aux services secrets anglais sont publiés par l'ONG Privacy International. Suite à la plainte qu'elle a elle-même déposée au sujet des techniques de collecte de données, l'organisation a obtenu ce lot de documents, sans préciser si cette acquisition s'était faite à l'insu des services de renseignement.
« 80 % des appareils fonctionnent avec Android en Europe. Google détient 90 % des parts de marché des navigateurs Internet, des systèmes d'exploitation mobile, et des boutiques d'applications sous Android. » Le décor planté, la commissaire européenne à la Concurrence appuie à l'endroit douloureux : « Google a une stratégie très aboutie visant à asseoir et développer son irrévocable suprématie de la recherche Internet. » Avant d'étayer le propos des résultats d'enquête, elle alourdit la charge : « Nous avons aussi des preuves que Google a abusé de sa position de leader pour imposer son système d'exploitation Android. »
« Mesdames, Messieurs, le 19 février 2016, un Airbus A320 d'Air France a évité de justesse une collision avec un drone volant à haute altitude, alors qu'il était en phase d'approche de l'aéroport de Paris Charles de Gaulle. » La proposition de loi « relative au renforcement de la sécurité de l'usage des drones civils » débute sur ces mots, avant de compléter l'illustration : « Au cours des années 2014 et 2015, une vingtaine de sites abritant des activités nucléaires (notamment le cas de la base militaire de l'Ile-Longue, qui abrite les quatre sous-marins nucléaires) , ont été survolés illégalement par des drones. » En comptant la collision, bien réelle cette fois, survenue dimanche au Royaume-Uni, on peut dire que la volonté législative ne manque pas d'à-propos.
Alors que le ministère des Transports a remis ses dernières recommandations pour une issue du conflit qui oppose taxis et VTC, le fondateur du premier syndicat VTC Baaroun Sayah nous explique qu' « il n'y a pas de conflit, que les taxis et les VTC subissent les mêmes dommages, à cause du gouvernement. »
En Europe, les services secrets ne travaillent toujours pas ensemble. La nouvelle centralisation des données des passagers d'avion qui vient d'être votée n'est que le premier pas d'une entente européenne des agences de renseignement. Après de longs débats particulièrement houleux, les députés européens ont finalement acté la création d'une base informatisée qui centralisera les informations relatives aux noms et aux voyages effectués par tous les européens.
Adoptée le 6 avril en lecture définitive, la loi « visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées » prend à rebours le modèle amstellodamien (d'Amsterdam) qui légalise et encadre la prostitution. La nouvelle législation française condamne au contraire les clients à une contravention de cinquième classe, et à 3 750 euros d'amende pour récidive. Mais le texte ne s'arrête pas là, et étend la sanction au fait de solliciter des relations de nature sexuelle « en échange d'une rémunération, d'une promesse de rémunération, de la fourniture d'un avantage en nature ou de la promesse d'un tel avantage. »
Le ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique Emmanuel Macron annonce qu'une période de test va être lancée, pour expérimenter une utilisation financière de la blockchain. Afin que les banques n'aient plus le monopole des prêts accordés aux PME, il souhaite profiter du système sécurisé et décentralisé de la blockchain pour inciter particuliers et entreprises à leur accorder des financements avec intérêts.
Actualité mise à jour Dans le cadre du projet de loi, actuellement à l'étude au Sénat, renforçant la lutte contre le crime organisé et le terrorisme, un article prévoit la généralisation du port de caméras mobiles (ou « caméras piétons ») par les forces de l'ordre.
« Aujourd'hui vous êtes dans l'illégalité » dira ce matin Rudy Salles (UDI), co-auteur du rapport avec Jérôme Durain (PS), devant les joueurs du bar parisien le Meltdown. « Votre activité est néanmoins tolérée puisqu'elle ne trouble pas l'ordre public. Nous devons maintenant aller vers la légalisation » ajoute-t-il. Faire entrer les compétitions de jeux vidéo dans le marbre législatif, tel est donc l'un des enjeux de la loi sur le numérique, bientôt étudiée au Sénat.
Yahoo annonce avoir mis à jour son rapport de transparence et observe une hausse des requêtes émanant du gouvernement français suite aux menaces terroristes.
L'épilogue sera donc pour demain 19 heures (heure française). Après plusieurs semaines de rebondissements incessants, le jugement attendu, que certains appellent déjà « le procès de la décennie », devrait trouver une issue au conflit opposant Apple au FBI. Les deux parties seront entendues par le juge Sheri Pym qui est chargé de l'affaire depuis le début, à la cour de justice californienne (3470 12th St. in Riverside, si vous souhaitez vous y rendre).
Issu du Washington Post, l'article aurait été retiré juste après sa publication ce matin, selon certains blogueurs qui réussissent néanmoins à retrouver sur Google des bribes de l'article. De nouveau visible sur le site du journal, la nouvelle pourrait faire grand bruit. Car ce matin des universitaires américains prétendent avoir décelé une faille dans le chiffrement d'iMessage, l'application de messagerie instantanée d'Apple.
Les matériaux de certains appareils électroniques sont produits à l'étranger dans de mauvaises conditions. Afin que cela cesse, la France pourrait rouvrir ses propres mines.