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Ministre de la fonction publique et de la réforme de l'Etat, Michel SAPIN analyse la stratégie internet du Gouvernment et de l'Administration française. Sites internet, intranets, téléformation, logiciels libres, la France serait-elle en avance '
L'administration française ouvre ServicePublic.fr, son tout nouveau portail visant à centraliser l'ensemble de ses prestations aux citoyens français. Très bien !
Organisateur des journées parlementaires sur la société de l'Information, Patrick BLOCHE souhaite réduire la fracture numérique. Il a bien voulu répondre à quelques questions sur la neteconomie...
A l'occasion des rencontres parlementaires pour la société de l'information, Jean-Michel HUBERT, président de l'autorité de régulation des télécommunications, a bien voulu répondre à quelques questions.
Le premier ministre Lionel Jospin a indiqué que les priorités du gouvernement dans l'internet sont la sécurité, la solidarité et la démocratie.
Hans-Olaf Henkel, président de la fédération des industries allemandes s'est prononcé en faveur de la création d'un poste de Ministre de l'Internet dans son Pays.
Le président de la République Française souhaite associer les acteurs de l'internet au développement de la démocratie électronique
Suite au vote de la loi sur la liberté de communication, faisant obligation au site d'hébergement d'identifier et de contrôler leurs membres, AlternB, dirigé par Valentin Lacambre, a décidé de fermer ses portes, jetant un doute sur l'avenir du secteur.
Albert GORE, actuel vice président et candidat démocrate aux élections présidentielles américaines, s'est déclaré en faveur d'un "e-gouvernement" et de la mise en ligne de l'administration américaine.
A l'occasion du prochain sommet du G8, qui se tiendra à Okinawa en Juillet 2000, les 8 pays les plus industrialisés devraient annoncer la création d'une charte des technologies de l'information.
A l'occasion d'un collloque sur l'administration électronique organisé à Partenay dans les deux sèvres, une zone pilote pour les nouvelles technologies, le ministre français pour la fonction publique a plaidé pour le développement de l'administration électronique. Pour monsieur Sapin, les citoyens souhaitent "des services publics plus réactifs et plus interactifs" à l'image d'Internet, "une meilleure accessibilité à ces services" et en même temps "un service personnalisé". Après Admifrance (350 000 visites par mois), l'administration étudierait un nouveau portail pouvant servir de guicher unique aux citoyens. En outre, dès le 31 mai, a encore indiqué M. Sapin, tous les ministères sans exception, seront raccordés grâce à l'intranet inter-administrations "AdER", basé sur les SIT, les systèmes d'information territoriaux. L'administration électronique française a récemment été considérée comme l'une des plus avancées d'Europe par une étude internationale.
Les ministres des 15 pays européens, rassemblés à Bruxelles, ne sont pas parvenu à un accord sur les droits d'auteurs. L'objectif de la directive était de transposer la législation actuelle aux nouvelles technologies et en particulier à l'Internet. Les Européens semblent divisés sur cette extension : Anglo-saxons et scandinaves souhaitant la réduire, pays latins l'étendre. Le secteur des droits d'auteurs est actuellement très controversé. Même si la copie cause de nombreux préjudices aux artistes, la législation actuelle est parfois assimilée à une privatisation du savoir.
Face au constat d'un média mondial et d'une législtation locale, le chef de l'Etat français souhaite promouvoir "le développement d'un état de droit international, un cadre juridique universel à la mesure du caractère mondial de l'Internet" à l'occasion de la conférence du G8 particulièrement focalisée sur l'internet et la cyber Criminalité. Refusant l'apparition d'une fracture entre inforiche et infopauvres, le président français a aussi cherché à rappeler la réalité de certains crimes réalisés dans un espace jugé parfois virtuel : pédophilie, proxénétisme, fraudes, etc... Face au risque d'apparition de paradis informatiques, comparables aux paradis fiscaux, Jacques CHIRAC a plaidé pour une plus grande coopération des Etats Occidentaux. La France, qui prend la présidence de l'Europe au 1er juin 2000, semble préparer de nombreuses initiatives liées au développement de la NetEconomie. La rivalité des deux futurs candidats à l'élection présidentielle de 2002 porrait avoir un effet bénéfique, en multipliant les initiatives.
Le Parlement Européen, siégant à Strasbourg, a adopté à l'unanimité une directive visant à créer un cadre juridique favorable à l'essor du commerce électronique sur le vieux continent.
Pionniers de l'Internet, les américains semblent aussi être parmi les premiers à expérimenter la démocratie électronique. En effet, à l'occasion des élections primaires du parti démocrate d'Arizona, le principe du vote par internet a été reconnu et même plébiscité par les cyber électeurs. En effet, ces derniers ont été près de 4 fois plus nombreux à participer à ce suffrage interne au parti démocrate. Alors qu'ils n'étaient que 12 800 à participer en 1996, ils auraient été 39 942 à le faire cette année, la différence étant pratiquement entièrement imputable au vote en ligne. Bien que l'on puisse parler de succès pour un vote quasi officiel, il faut peut-être relativiser ce "progrès" de l'internet. En effet, rien n'empêche de reproduire la même prouesse avec un téléphone, un minitel ou un simple courrier. La notion de démocratie électronique reste donc à définir. Le vote en ligne en est sûrement l'une des premières étapes.
Réunis la semaine dernière à Lisbonne, les chefs d'Etat Européens se sont prononcés pour accéler le déploiement de l'économie de l'information sur le vieux continent. La priorité est donnée à l'équipement des écoles et à la baisse du coût d'accès au Net. Reste que ce sommet marque les disparités entre un gouvernement anglais ultra volontariste, multipliant les initiatives dans l'accès au Net et l'internet mobile et de l'autre, un gouvernement français qui ne semble toujours pas avoir fait la preuve d'un véritable projet en la matière. Un problème de génération sûrement.
A quelques mois de l'élection présidentielle qui verra peut-être son vice-président lui succéder, Bill CLINTON contine de veiller à l'essor de l'économie américaine. A l'occasion de sa future tournée asiatique, le président américain devrait annoncer un vaste programme visant à libéraliser les échanges dans le domaine des hautes technologies et du commerce électronique avec l'Inde. Avec plus de un milliard d'habitants et une forte natalité, l'Inde devrait probablement dépasser la Chine au cours de la prochaine décennie. En outre, le pays est démocratique, dispose d'une classe moyenne et surtout d'une économie du logiciel très dynamique. Une nouvelle cible pour le "Brain drain" américain ?