L'avion est devenu l'un des moyens les plus rapides pour se rendre à l'autre bout de la planète. La démocratisation de ce mode de transport a entraîné l'apparition d'une concurrence féroce entre les compagnies aériennes low cost et leurs consœurs traditionnelles. De leur côté, les constructeurs bien connus du grand public, comme Airbus ou Boeing, doivent aussi tirer leur épingle du jeu. En effet, alors que le trafic aérien double tous les 15 ans, la flotte aérienne mondiale doit suivre le mouvement pour répondre à la demande en hausse.
Dans le même temps, les mentalités changent, lentement mais sûrement, et la lutte contre le réchauffement climatique est plus que jamais d'actualité à travers le monde. Aujourd'hui, l'aéronautique représente près de 3% des émissions de CO2. Quiconque souhaite diminuer son empreinte carbone se pose donc la question du choix de l'avion.
Pour pallier cette problématique, les constructeurs aéronautiques se sont fixé un objectif : diviser par deux l'émission de leurs appareils d'ici 30 ans. Plusieurs moyens sont utilisés : la modernisation de la flotte aérienne pour des avions plus aérodynamiques, mais aussi la création d'un carburant alternatif, comme un biokérosène à base de déchets.
D'autres entreprises ont préféré miser sur l'aéronautique électrique. C'est le cas de la compagnie nord-américaine Harbour Airlines qui a créé la première flotte d'hydravions électriques et d'Airbus, partenaire de l'Air Race E, la première compétition internationale consacrée à l'aviation électrique.
Mais le secteur de l'aéronautique pourrait bien être bouleversé par les nouveaux acteurs de l'aérospatiale, dont la célèbre firme d'Elon Musk, SpaceX. Après tout, un vol spatial est tellement plus rapide qu'un vol long-courrier !