La mission Lescure a tenu un point d'étape au sujet de ses travaux portant sur « l'Acte II de l'exception culturelle ». L'organisme indique avoir rencontré 60 acteurs majeurs du numérique et compte formuler des propositions visant à modifier le statut d'hébergeur mais également s'attaquer aux sites proposant du téléchargement illégal en « suivant la trace de l'argent et faire en sorte de tarir leurs sources de financement ».
La Haute Cour de Nouvelle-Zélande vient d'autoriser Kim Dotcom, le fondateur de feu Megaupload, à accéder aux enregistrements réalisés par le Government Communications Security Bureau (GCSB) dans le cadre d'écoutes depuis jugées illégales. Une nouvelle étape avant que Dotcom puisse éventuellement poursuivre à son tour les autorités en justice.
Le système dit de la riposte graduée (avertissements avant sanction pour mise à disposition de contenus protégés par le droit d'auteur) devait être mis en place cette semaine aux Etats-Unis. Pourtant, le mécanisme prendra quelques semaines de retard à cause des récentes intempéries et des dommages causés par l'ouragan Sandy sur le calendrier des tests.
Le responsable de la plateforme TVShack.net devait être extradé depuis la Grande-Bretagne vers les Etats-Unis suite à une vaste opération menée contre plusieurs sites proposant des contenus sans autorisation. Après avoir signé un accord avec les autorités américaines, il évite finalement l'extradition.
La Hadopi annonce la création d'un nouveau département de Recherche, Etudes et Veille (DREV) destiné à pallier l'insuffisance de données sur la protection des droits et la diffusion des œuvres sur Internet. Dans son programme de travail, ce nouveau département devra opérer une veille technologique et s'intéresser de plus près aux usages des internautes, notamment en matière de téléchargement.
Une étude menée par la Munich School of Management et la Copenhagen Business School met en avant le fait que la fermeture de Megaupload n'a pas dynamisé les recettes du box-office cinématographique. Pire, elle aurait même eu un effet négatif sur certains types de films.
L'an dernier, la Cnil s'estimait satisfaite après que Trident Media Guard (TMG), un prestataire technique de la riposte graduée, a apporté des modifications sur ses méthodes de traitement des données. Restait la question de la sécurisation du côté des SPRD (Sociétés de perception et de répartition des droits d'auteurs). Sur ce dernier point, la Cnil vient de clore sa procédure de mise en demeure.
Malgré les difficultés rencontrées en fin de semaine dernière, le site de Mega, le nouveau futur service d'hébergement en ligne de Kim Dotcom, est enfin accessible. L'adresse Me.ga laisse néanmoins place à un nom de domaine moins original.
Demonoid est de retour, du moins en partie. Des membres de la communauté privée ont effectivement constaté que le tracker était à nouveau opérationnel, trois mois et demi après sa fermeture.
Le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs annonce le départ de son directeur général, Jean-Claude Larue. Présent au sein de l'institution depuis 2002, il a notamment œuvré afin de mettre en place la classification PEGI pour les jeux vidéo.
Après des menaces de la part du Gabon, le site Me.ga a été redirigé vers le compte Twitter d'un groupe de hackers baptisé Omega. Apparemment, il s'agirait d'un piratage, toutefois ces derniers publient plusieurs informations peu crédibles sur leur site, revendiquant même détenir le domaine me.ga.
Afin d'éviter toute intervention américaine sur le nouveau domaine que souhaite utiliser Kim « Dotcom » Schmitz pour son prochain service, le fondateur de Megaupload avait choisi une adresse utilisant le .ga, le domaine national de premier niveau réservé au Gabon. En conséquence, le ministre de la Communication du pays a souhaité suspendre ce nom de domaine.
Financer le déploiement du très haut débit en Nouvelle Zélande grâce à son projet Mega et en attaquant le gouvernement américain en justice : tel est le nouveau projet de Kim Dotcom, le fondateur exilé du défunt Megaupload.
Aux Etats-Unis, la cour fédérale de l'Illinois a condamné un internaute au versement de la somme d'1,5 million de dommages et intérêts. L'individu est ainsi reconnu coupable d'avoir partagé 10 films qu'il avait légalement acquis.
Après avoir bridé le téléchargement depuis son service pour dissuader les pirates suites à la fermeture de Megaupload, RapidShare a confirmé la levée de cette limitation qui touchait les utilisateurs gratuits du service de stockage de fichiers.
Le fondateur de Megaupload a le sens de l'histoire. Dans un message publié sur Twitter, il annonce que son prochain service, baptisé Méga, ouvrira ses portes une année après la fermeture de Megaupload, le 19 janvier.
Un rapport portant annexe du Projet de loi de Finances pour 2013 dresse les objectifs de la Hadopi pour l'année 2013. Si ses effectifs ne devraient pas progresser et malgré une réduction de budget, le nombre d'envois de recommandations (mail et postales) devrait passer de 119 097 en 2011 à 137 500 en 2013. Un bond de son activité grâce aux jeux vidéo qui pourraient être prochainement surveillés.
A l'occasion d'un entretien donné au magazine Wired, Kim Dotcom est revenu sur Mega, le service destiné à remplacer - et à supplanter - Megaupload, fermé en janvier dernier par les autorités américaines. Au programme, une méthode de chiffrement poussée qui rend illisible les fichiers stockés sur les serveurs par l'hébergeur, et donc par d'éventuelles entités judiciaires qui voudraient les récupérer.
Année après année, étude après étude, la tendance se confirme : ceux qui piratent de la musique sont ceux qui en achètent le plus. Une nouvelle étude de l'American Assembly et de l'université de Colombia, baptisée « Violation du droit d'auteur et répression aux États-Unis », arrive à son tour aux mêmes conclusions.
Placée sur la sellette depuis la mise en place du nouveau gouvernement et le lancement de la mission Lescure, la Hadopi entend bien faire valoir les chiffres de la riposte graduée et l'efficacité de son encouragement à l'offre légale, même s'il lui faut reconnaître quelques échecs. L'Autorité assure du bien fondé de son existence et appelle à ne pas tirer un trait sur l'expérience acquise par ses soins.
Après avoir troqué les torrents pour les liens Magnet, les administrateurs de The Pirate Bay viennent de déménager la plateforme dans le cloud : en hébergeant le site chez plusieurs fournisseurs à travers le monde, l'équipe compte réduire les coûts de fonctionnement et se protéger contre les mises hors ligne.
Le budget de fonctionnement de la Hadopi aurait finalement été revu à la hausse, de 8 à près de 9 millions d'euros pour 2013. Une année que l'on peut sans doute considérer comme charnière pour la Haute Autorité, dont l'avenir dépendra des conclusions rendues par la mission Lescure, attendues pour mars 2013.
Alors qu'en France, un seul internaute connu a été condamné par la justice suite à la transmission de son dossier par la Hadopi, la Nouvelle-Zélande s'apprêterait à envoyer devant les tribunaux 8 internautes pour avoir partagé illégalement du contenu protégé par le droit d'auteur.
Le destin des fichiers hébergés sur les serveurs de Megaupload pourrait bientôt être fixé : un utilisateur du service fermé en janvier dernier vient de voir sa demande d'audience acceptée par le tribunal américain en charge de l'affaire. Pour l'Electronic Frontier Foundation, cette nouvelle est une première avancée vers une éventuelle résolution de cette question.
Le responsable d'un site qui proposait de télécharger ou de voir en streaming des films est désormais devant la justice. Selon le quotidien Sud-ouest, le substitut du procureur a requis contre lui une peine d'un an de prison et les ayants droit réclament 900 000 euros d'amende.
Lundi, l'hébergeur de sites de Torrent basé en Suède PRQ a subi une perquisition de la police, l'occasion pour les Anonymous de menacer la Suède. Mais en voulant défendre The Pirate Bay, indisponible lundi et mardi et autrefois hébergé chez PRQ, ils se trompent de cible.
L'information n'était encore qu'au stade de la rumeur voilà quelques jours mais elle vient d'être confirmée, le budget de la Hadopi devrait bien être diminué. L'autorité souhaitait obtenir 12 millions d'euros pour son fonctionnement mais pourrait disposer finalement de 8 millions d'euros pour l'année à venir.
Désormais, les internautes japonais surpris en train de télécharger illégalement des contenus protégés par le droit d'auteur risquent jusqu'à deux années de prison et 20 000 euros d'amende. Une nouvelle loi vient d'entrer en vigueur dans l'archipel.
Alors que le projet de loi de Finances pour 2013 est actuellement en discussion, le budget de la Hadopi pourrait être diminué. L'organisme pourrait ainsi n'obtenir que 8 millions d'euros de fonctionnement au lieu des 12 millions demandés.