Les deux opérateurs étaient en litige et l'Autorité de la concurrence menait une enquête sur les pratiques d'Orange en matière d'accès à ses fourreaux dans le cadre du déploiement de la fibre optique. Free et Orange viennent toutefois d'indiquer qu'ils ont signé un accord commun sur ce dossier.
SFR prend la tête du marché de la fibre optique, sur le plan technique, en annonçant ce matin le lancement de la fibre à 300 Mb/s. Il lance également un pilote à 1 Gb/s.
Les recrutements d'abonnés se poursuivent du côté du câblo-opérateur Numericable, qui a mis fin à la stagnation de son parc avec la sortie de LaBox Fibre, dont le succès commercial se vérifie encore.
Le Premier ministre a déclaré que la participation de l'Etat serait réduite dans le capital de plusieurs entreprises publiques. Le nom de ces sociétés n'a pas été évoqué mais les fonds dégagés serviront au financement du déploiement de la fibre optique.
Mercredi, l'Institut d'études Idate, en collaboration avec Huawei, présentait les résultats de son étude sur le déploiement du très haut débit fixe et mobile français. Avec un constat pas forcément reluisant...
La Cour des comptes vient de rendre public un document dressant la liste des obstacles à la politique de financement du gouvernement en matière de très haut débit (notamment le déploiement de la fibre optique sur l'ensemble du territoire). L'autorité relève plusieurs problèmes majeurs et constate que le « rythme de déploiement est moins rapide que prévu » pour les opérateurs privés.
L'objectif convenu entre Orange, SFR, l'État et le conseil régional d'Île-de-France est de couvrir en fibre optique, en combinant investissements privés et publics, toute la population de la région d'ici à 2020.
Mieux que la fibre optique ? Le vide ! Des chercheurs ont annoncé la création d'une technologie expérimentale de fibre optique creuse permettant aux transmissions d'être encore plus rapides.
Le FTTH Council Europe, organe représentant l'ensemble des équipementiers Télécoms (Alcatel-Lucent, Huawei, Ericsson...) dit « accueillir positivement le plan d'investissement dans les infrastructures très haut débit en France » présenté par François Hollande. Les mesures d'encouragement devraient logiquement profiter aux acteurs du secteur.
Le chef de l'Etat et son Premier ministre viennent de confirmer que des fonds seront spécifiquement alloués afin que les collectivités locales puissent investir dans des réseaux de très haut débit (fibre optique). François Hollande et Jean-Marc Ayrault estiment que si nécessaire, de l'argent public sera puisé dans un fonds de « près de 20 milliards d'euros », une partie sera financée par les opérateurs et les collectivités locales.
La multitude d'annonces réalisées par Orange mercredi n'a pas mis de côté la question de la 4G et de la fibre : 2013 sera l'année du très haut débit chez l'opérateur, qu'il soit mobile ou pas.
Soutenu par certains opérateurs comme SFR, la création d'un « super opérateur » chargé du déploiement de l'ensemble du réseau fibre en France n'a pas les faveurs de l'Arcep. Son président, estime que ce projet est de nature à ralentir l'investissement dans le domaine.
Après avoir été visé par deux plaintes initiées par l'opérateur Free en 2007 et 2009, France Télécom devrait subir une enquête de l'Autorité de la concurrence. L'organisme s'attachera aux conditions dans lesquelles l'opérateur historique accorde l'accès à ses propres fourreaux dans le cadre du déploiement de la fibre optique.
Afin d'encourager le développement du très haut débit en France, l'Association des Villes et Collectivités pour les Communications électroniques et l'Audiovisuel propose de taxer les forfaits mobiles à hauteur d'un euro par mois en moyenne. Une mesure qui s'ajouterait éventuellement à celle déjà avancée par le gouvernement pour soutenir l'emploi en France.
A l'occasion d'une audition devant le Sénat, la ministre de l'Economie numérique a dévoilé la vision du gouvernement en matière de déploiement du très haut débit. Fleur Pellerin a insisté sur le fait qu'à l'avenir, les opérateurs pourraient être contraints de respecter les engagements qu'ils prennent.
Selon l'Idate, la tendance actuelle penche clairement en faveur du développement du très haut débit mobile aux dépens du fixe. Dans son rapport, le cabinet prévoit ainsi qu'en 2016, 900 millions d'abonnés utiliseront le LTE contre près de 130 millions pour le fixe (FTTH/B et VDSL).
Comment concilier les stratégies des opérateurs en matière de déploiement du très haut débit avec la politique publique d'aménagement ? Afin de combler les attentes des consommateurs, les collectivités locales ont entrepris des chantiers (baptisés RIP) destinés à fibrer certains foyers dans les zones « moins denses ».
Les déploiements ou plans de raccordement concernant la fibre optique commencent à se multiplier sur le territoire français. Alors que Free annonce couvrir Paris horizontalement (sans accès aux foyers), SFR et Orange expliquent avoir signé un accord portant sur le déploiement de la fibre dans 17 agglomérations autour de Marseille.
Le Centre d'analyse stratégique a confié à l'Idate la réalisation d'une étude comparant le déploiement de la fibre optique dans plusieurs pays. Même s'il ne dresse pas de classement entre Etats, l'organisme adresse quelques recommandations aux professionnels du déploiement des réseaux de très haut débit.
Le gouvernement vient d'indiquer que le cahier des charges était disponible pour les opérateurs qui souhaitent obtenir un prêt pour le déploiement de réseaux de très haut débit. Au total, 300 millions d'euros pourront être distribués pour le développement de ces réseaux en dehors des zones très denses d'habitation.
France Télécom (Orange) annonce la signature d'un nouvel accord portant sur le déploiement de la fibre optique, conclu cette fois avec Bouygues Télécom, qui pourra accéder à certaines de ses infrastructures pour augmenter la taille de son propre réseau.
Le sénateur Hervé Maurey (NC) a remis à la commission économique du Sénat son rapport portant sur l'équipement numérique de la France. Il estime que le pays a pris un retard important sur le déploiement de certains réseaux comme la fibre ou la 4G et milite pour un contrôle accru des obligations des opérateurs.
L'Association des Villes et Collectivités pour les Communications électroniques et l'Audiovisuel s'interroge quant au futur du déploiement de la fibre optique en France. L'organisation estime que la mutualisation des efforts entre SFR et Orange s'est décidée en dehors de toute concertation avec les collectivités locales.
Les deux opérateurs viennent d'annoncer la signature d'un accord portant sur le déploiement de la fibre optique en dehors des zones très denses. Cette mutualisation des efforts devrait concerner environ 11 millions de logements.
L'Union Européenne vient d'accepter que la France verse une aide destinée à aider les collectivités locales à déployer les réseaux de très haut débit. Dans la foulée, la Commission européenne à dévoilé un plan de 9,2 milliards d'euros visant à améliorer les réseaux numériques européens.
La Commission européenne estime que les opérateurs historiques de certains Etats européens ne jouent pas totalement le jeu de la concurrence sur le marché de la fibre optique. Neelie Kroes, commissaire en charge de la société numérique considère que ces opérateurs facturent encore trop cher l'accès à leur réseau.
Le FTTH Council Europe vient de dévoiler quelques chiffres au sujet du déploiement de la fibre sur le « Vieux Continent ». Le constat est clair, le développement de la « Fibre-to-the-Home » (FTTH) et la FTTB (fibre reliée à plusieurs logements) a sensiblement progressé au premier semestre. Une augmentation principalement portée par les pays de l'Est et de la Baltique.
Free sera le premier opérateur à profiter des offres de gros mises en place dans le domaine de la fibre optique par Orange. Les deux opérateurs viennent en effet d'annoncer la signature d'un accord selon les termes duquel ils financeront conjointement le déploiement du très haut débit dans une soixantaine d'agglomérations... et cette fois, ce n'est pas des zones très denses qu'il s'agit.
Trois opérateurs dévoilent leur position commune en matière de développement du très haut débit. Onze recommandations ont été avancées afin de dégager de nouveaux moyens de financer ces réseaux.