La Commission européenne valide le dispositif français destiné à octroyer une aide de l'Etat aux collectivités locales en matière de développement du très haut débit. L'Europe considère donc que toutes les précautions nécessaires pour limiter les distorsions de concurrence ont été prises.
Dans le cadre du Grand Emprunt, la France avait décidé d'accorder 750 millions d'euros de subventions aux collectivités locales afin qu'elles puissent plus facilement entreprendre des initiatives visant à déployer les réseaux de fibre optique. De même, 250 millions d'euros avait été attribués à des technologies alternatives à la fibre dans les zones les plus reculées.
En plus de ce feu vert communautaire, la commission a également décidé d'octroyer, cette fois-ci à l'ensemble des Etats européens, la somme de 9,2 milliards d'euros. Selon Jose Manuel Barroso, le président de la Commission européenne, ce fonds servira à « soutenir les investissements dans les réseaux à haut débit rapides et très rapides et dans les services numériques paneuropéens ».
Précisément, cette enveloppe doit servir à attirer des fonds privés et publics destinés à financer ces réseaux. Par ce biais, la Commission espère « susciter des investissements d'une valeur supérieure à 50 milliards d'euros. Les objectifs figurant dans la stratégie numérique pour l'Europe sont une connexion à un débit minimal de 30 Mbps pour tous, avec une proportion de foyers européens disposant d'abonnements offrant un débit supérieur à 100 Mbps au moins égale à 50 % ».