- Participez aux discussions
- Recevez des notifications
L'entreprise spécialisée dans le VTC a décidé lundi 19 mars de suspendre ses tests sur les voitures autonomes après qu'un de leurs véhicules a été impliqué dans la mort d'une piétonne américaine.
La décision finale est tombée et elle ne risque pas de plaire au leader du secteur des VTC, Uber. Ni à lui, ni à ses concurrents d'ailleurs, puisque cette décision pourrait facilement être transposable à l'ensemble du secteur. La Cour de Justice de l'Union Européenne (CJUE) a en effet tranché sur une question qui lui a été posée en 2014 : Uber est-elle un service de transports ?
Après la grogne des taxis, après les actions de groupe, après les accusations contre son fondateur et ancien-PDG Travis Kalanick, après le vol de données à Waymo, voilà qu'Uber est de nouveau dans la tourmente : cette fois c'est un piratage qui aurait frappé l'entreprise. Un fait grave qu'Uber aurait caché jusqu'à présent à ses utilisateurs, ses chauffeurs et même aux autorités, alors que des données personnelles ont été volées.
C'est le procès de l'année dans la Silicon Valley et il ne commencera que le 4 décembre 2017 après que le plaignant, Waymo, filiale d'Alphabet (spécialisée dans la voiture autonome), a obtenu un report. Cette dernière s'oppose à Uber qu'elle accuse d'avoir utilisé, pour sa propre voiture autonome, des technologies volées par un ancien ingénieur de Google.
La régie des transports de Londres ne renouvellera pas la licence d'exploitation d'Uber, pour des raisons essentiellement liées à la sécurité des Londoniens dans un contexte de menace terroriste.
L'interdiction du service UberPop d'Uber, décidée par la France à la suite de la grogne des taxis, a fait couler beaucoup d'encre. Survenue en octobre 2014 et appliquée le 3 juillet 2015 par Uber, elle avait été portée devant le tribunal de grande instance de Lille par l'entreprise américaine qui espérait la faire lever. Uber estimait en effet, que la procédure n'était pas conforme à la réglementation européenne.
La réputation d'Uber a été écornée par divers scandales, autant politiques que sexuels ou de management. Le spécialiste des VTC traverse une crise d'image majeure qu'il espère réussir à surmonter. Pour ce faire, certains dirigeants et actionnaires estimaient nécessaire de pousser le fondateur et PDG de l'entreprise, Travis Kalanick, vers la sortie.
La crise managériale de la start-up spécialisée dans les VTC Uber continue alors que le groupe voit son image se détériorer depuis plusieurs années à cause de divers scandales. Cette fois, c'est le PDG et fondateur de l'entreprise, Travis Kalanick, qui fait les frais de son attitude très controversée. Il a annoncé prendre "du repos" mais les spécialistes estiment qu'il a été écarté de sa propre entreprise.
La start-up milliardaire Uber risque de connaître un nouveau revers judiciaire majeur, qui pourrait lui mettre les bâtons dans les roues pour son développement en Europe et pourrait lui coûter pas mal d'argent. Elle pourrait en effet se voir être requalifiée en "société de transports" par la Cour de Justice de l'Union Européenne (CJUE) et devoir, de fait, se plier à la réglementation qui touche ce type d'entreprises.
Uber pistait les smartphones de ses utilisateurs même après qu'ils ont supprimé l'application, révèle le New York Times. Modifiée sous la pression d'Apple, la pratique n'a pourtant pas totalement disparu.