Après des essais au sol et une sélection d'industriels, l'agence spatiale européenne a confié à un consortium mené par Thales la conception et la réalisation d'une première expérience de production d'oxygène à partir du régolithe lunaire. Il ne s'agira cependant que d'une démonstration.
Moins de cinq ans pour se préparer… Le télescope spatial Plato de l'ESA devient réalité, et sa mission de détection d'exoplanètes devrait marquer une nouvelle génération de découvertes. Nous avons échangé avec le chercheur Alexandre Santerne (Laboratoire d'Astrophysique de Marseille) pour tout comprendre de ce futur chasseur de « jumelles de la Terre » !
Le 7 mars 2002, les astronautes installaient le nouvel instrument ACS (Advanced Camera for Surveys) au cœur du télescope spatial Hubble. Ce dernier a révolutionné la façon dont on perçoit notre univers, et ses photographies sont devenues iconiques. Surtout, il continue ce travail aujourd'hui… 20 ans plus tard.
Découvert le 6 janvier dernier, l'astéroïde 2022/AE1 laissait penser que sa trajectoire allait croiser celle de la Terre, avec un impact en juillet 2023. La Lune était dans le champ de vue, il aura fallu une semaine de plus pour confirmer sa trajectoire, qui a révélé ne poser aucun risque.
Dans une rare déclaration commune à l'occasion du Sommet spatial européen qui vient de s'achever à Toulouse, les astronautes européens appellent à la mise en place d'un programme de vols habités. Après une étude du CNES l'an dernier, puis l'appui du directeur de l'ESA, l'agence fera ses propositions d'ici novembre.
Un nouveau nom, un écusson de mission et des choix technologiques en cours… L'Agence spatiale européenne progresse pour l'un de ses trois nouveaux « accélérateurs », à savoir la protection des atouts spatiaux.
Alors que l'ESA n'en était qu'à ses balbutiements, la NASA cherchait un partenaire pour étendre les capacités de ses futures navettes spatiales STS. Contrat rempli avec Spacelab, premier module spatial scientifique européen. Une réussite importante, qui ne fut pourtant pas pleinement exploitée.
Le prochain catalogue du télescope spatial Gaia dédié à l'astrométrie, qui cartographie notre voisinage galactique, devrait proposer une liste d'étoiles qui hébergent probablement au moins une exoplanète. La méthode est complexe, mais ce sont plusieurs milliers de systèmes qui seraient potentiellement concernés.
C'est une opportunité inespérée au lancement de la mission européenne, mais le 17 décembre dernier, la sonde Solar Orbiter a traversé la queue de la comète Leonard. Cette dernière était déjà loin, mais les instruments très sensibles consacrés en particulier au vent solaire ont pu étudier sa composition.
En conférence hier pour présenter ses vœux et les objectifs 2022, le directeur de l'ESA Josef Aschbacher a livré une présentation assez orientée vers l'astronautique. Entre la sélection en cours, la prolongation de l'ISS et les futures missions lunaires, le regain d'activité pour le domaine n'est pas passé inaperçu.
Pour la première fois, les observations révèlent une exoplanète qui n'est pas sphérique, mais présente une forte déformation due à sa densité et à l'influence de son étoile ! WASP-103b est un cas unique pour l'instant, qui intrigue à plus d'un titre. Idéal pour CHEOPS, qui caractérise les exoplanètes…
Après des années de report, l'un des événements les plus attendus pour l'observation astronomique a enfin eu lieu : le télescope James Webb a décollé ce 25 décembre à 13 h 20 depuis le Centre Spatial Guyanais. Un succès pour Ariane 5, et un cadeau de Noël pour toute la communauté spatiale !
En étudiant les informations récoltées par la mission menée conjointement par l’ESA et Roscosmos, ExoMars Trace Gas Orbiter, des scientifiques ont découvert une importante quantité d’eau qui s’étend sur une surface similaire à celle des Pays-Bas. Elle se trouve sous Valles Marineris, un immense système de canyons situé sur la planète rouge. C’est justement cette localisation qui interpelle les chercheurs.
La date se rapproche et la tension monte autour du télescope James Webb. Délicatement préparé pour son décollage à présent prévu le 24 décembre, il attend les dernières vérifications avant le transfert sur la zone de lancement.
Vous avez remarqué ? Aucune nouvelle mission n'est partie vers la Lune en 2021. Pourtant, plusieurs d'entre elles étaient programmées par des agences et nations bien différentes. Voilà qui en fera plus à partir en 2022… Mais lesquelles ? Voici quelques petits rappels sur les prochaines tentatives vers notre satellite naturel.
Grâce au télescope spatial Gaia qui cartographie des milliards d'étoiles depuis 2013, on en sait plus sur les galaxies naines toutes proches de la Voie lactée. Longtemps, les astrophysiciens ont cru que ces dernières accompagnaient notre galaxie depuis des milliards d'années. Or… c'est probablement faux !
La sonde européenne Solar Orbiter, en transit depuis février 2020, va officiellement démarrer sa campagne scientifique. Mais avant, il lui reste à survoler la Terre, dans un freinage gravitationnel qui la fera passer à seulement 460 km de la surface. Un record, et une manœuvre à préparer avec attention !
Les quatre membres de la mission Crew-2 vont bien, après leur amerrissage cette nuit à 4 h 33 (heure de Paris) dans le golfe du Mexique. Leur départ de l'ISS, plusieurs fois repoussé, leur a tout de même permis d'inspecter la station durant plus d'une heure. La conclusion de six mois chargés !
La mission Integral, sur une grande orbite elliptique autour de la Terre, observe les sources d'émission gamma de moyenne énergie de notre univers. Elle fête aujourd'hui ses 19 ans… mais elle a bien failli partir en retraite anticipée en septembre. Les équipes ont dû réagir au quart de tour !
Avec Ariane 4, l’Europe avait fini par s’imposer comme le leader incontesté de l’accès à l’orbite géostationnaire. Mais avant même le premier vol de ce lanceur mythique, son successeur Ariane 5 était déjà dans les tuyaux. Le but ? Transporter encore plus de charges pour moins cher, et permettre à l’Europe de disposer de sa propre navette et de sa propre station spatiale.
Lancée en 2018, la sonde spatiale BepiColombo a pris ses premiers clichés de Mercure.
J'ai glissé, chef ! De ce 4 octobre jusqu'à la veille de son retour sur Terre, l'astronaute français de l'Agence spatiale européenne (ESA) va commander l'ISS. Un rôle plutôt honorifique, mais qui ne vient pas sans quelques responsabilités particulières.
Grand moment pour les équipes européennes et japonaises qui gèrent la mission BepiColombo : la sonde va survoler Mercure, son objectif final, pour la première fois dans la nuit du 1 au 2 octobre. La première de six rencontres avec la petite planète avant d'entrer en orbite à la fin d'année 2025.
Depuis quelques années, de nombreux pays ont créé des commandements militaires spatiaux. USA, France, Royaume-Uni, et plus récemment Allemagne, chaque puissance spatiale entend aujourd’hui fournir une protection à ses atouts civils et militaires en orbite. Mais dans ce paysage, une entité brille par son absence : l’Europe.
Et cette fois, c'est la bonne ? L'ESA, la NASA et Arianespace ont défini une nouvelle date pour le décollage du télescope JWST depuis le Centre spatial guyanais. Le grand bijou de technologie n'a pas encore quitté la Californie, mais son lanceur est arrivé sur place et les équipes se préparent pour l'un des plus importants comptes à rebours.
Dispose-t-on des capacités pour concevoir et opérer des piles chauffantes RTG pour nos futures missions d'exploration spatiale en Europe ? L'ESA a engagé Tractebel (groupe ENGIE) pour évaluer la possibilité de produire du plutonium 238 en quantité suffisante pour les véhicules à venir.
C'est l'un des défis majeurs des communications spatiales : réussir à transmettre sur de très longues distances de grandes quantités de données. Les technologies optiques laser portent cette promesse, mais malgré de nombreux essais concluants elles restent complexes et peu utilisées.
Après deux années très difficiles, le plus petit des lanceurs spatiaux européens semble enfin sorti des limbes. Dans la nuit du 16 au 17 août, la fusée Vega a décollé de Kourou, en Guyane, pour son deuxième vol réussi de l’année 2021. A son bord, le satellite Pléiades Neo 4 et quatre petits CubeSats.
Dans un précédent article nous rappelions la genèse du programme spatial français, des prémices à base de fusées-sondes jusqu’aux premiers succès du lanceur Diamant au milieu des années 1960. À l'époque, alors que le centre spatial français est transféré de l’Algérie à la Guyane, un avenir nettement plus européen se profile déjà.