L'autorité administrative indépendante appelle à la vigilance face à l'utilisation croissante potentielle des nouveaux dispositifs vidéo, sollicités dans le cadre de la crise sanitaire.
Le gendarme français des données a publié, mardi, son rapport annuel en révélant avoir reçu plus de 14 000 plaintes l'an dernier, un chiffre en nette augmentation par rapport à 2018.
L'application de traçage numérique que le gouvernement veut mettre en place a reçu l'aval de l'autorité indépendante, qui s'est exprimée rapidement en raison de l'état d'urgence sanitaire provoqué par la crise de coronavirus, non sans réclamer quelques garanties supplémentaires, concernant notamment la sécurité du dispositif.
C'est un revers pour la CNIL et sa vision élargie du droit à l'oubli. Le gendarme des données personnelles prétendait infliger une amende de 100 000 euros à Google, qui refusait le déréférencement au niveau mondial des informations disponibles sur une personne à partir de son moteur de recherche. Le Conseil d'État a annulé la sanction, vendredi 27 mars.
© Pixabay La propagation du Covid-19 un peu partout dans le monde bouscule la quasi-totalité des secteurs ou écosystèmes. Le numérique en fait partie, et à ce propos, le gendarme des données rappelle quelques principes quant aux informations, notamment de santé, pouvant être utilisées.
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La Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL) a publié la première version de ses recommandations concernant l'utilisation de cookies et autres traceurs en ligne. Issues d'une concertation initiée par l'organisme à l'automne 2019, elles ont pour but de guider les entreprises et autres professionnels du marketing à comprendre le recueil et le respect du consentement d'un utilisateur.
© Pixabay La CNIL surveille étroitement les activités des établissements scolaires s'agissant de l'utilisation de leur système de vidéosurveillance.
© Pixabay De nombreux parents succombent à la tentation d'offrir des jouets connectés à leurs enfants. Sauf que ces objets collectent souvent de nombreuses données, un détail auquel on ne pense pas forcément.
© Pixabay L'autorité administrative indépendante a annoncé avoir mis en demeure une boutique située à Blagnac, qui faisait un usage excessif de ses caméras de surveillance.
La présidente de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) reproche à l'État de ne pas suffisamment protéger les données personnelles collectées par ceux que l'on appelle les « radars vitesse moyenne ».
Le gendarme des données a constaté plusieurs manquements au règlement général sur la protection des données, concernant notamment le démarchage téléphonique mené par l'entreprise.
L'autorité administrative indépendante pose les bases d'un débat qui doit avoir lieu autour de la technologie, et soumet ses exigences pour que son utilisation soit scrupuleusement encadrée, afin d'éviter les dérives.
© Shutterstock.com L'avis de la commission a provoqué la colère du président de la région PACA, Renaud Muselier, qui dénonce une « décision qui a un siècle de retard ».
Le Conseil d'État a rejeté la demande de plusieurs associations, dont la Quadrature du Net, de mettre fin au délai d'un an accordé par la CNIL aux sites Web, afin qu'ils se mettent en conformité avec le RGPD. Durant cet intervalle, il est donc toujours autorisé de recueillir le consentement des internautes de façon implicite, pour suivre leur activité via des cookies.
L'article 57 du projet de loi de finances pour 2020, présenté par le gouvernement, fait bondir de sa chaise le gendarme des données. L'exécutif souhaite octroyer à l'administration fiscale ainsi qu'à celle des douanes le pouvoir de fouiner dans les réseaux sociaux et plateformes utilisés par les administrés pour repérer les auteurs de fraude fiscale.
© Crédits photo : Pixabay La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) rappelle les règles que les employeurs doivent respecter en matière d'enregistrements vidéo ou audio de leurs salariés au bureau. Car il est parfois facile de franchir la ligne du mauvais côté.
(© Pixabay) La montre connectée peut s'avérer être un excellent moyen d'encadrer et de sécuriser la vie de ses enfants. Mais les risques et les abus ne sont jamais bien loin.
Sophie Viger, directrice de l'école 42, à Monaco le 20 mai 2019 © Alexandre Boero pour Clubic.com
Les données de milliers de clients du courtier Active Assurances n'étaient pas protégées. La CNIL a décidé de le sanctionner.
© Pixabay La CNIL actualise ses cadres de référence et prépare une nouvelle recommandation qui précisera et renforcera les modalités de recueil du consentement aux cookies.
La Commission s'est penchée sur le cas des agences immobilières, qui pour certaines ne respectent pas la réglementation en matière de données personnelles recueillies grâce aux pièces justificatives fournies pour l'accès à la location.
Face aux nombreuses plaintes reçues, l'autorité a livré quelques précisons sur son plan d'action pour encadrer le ciblage publicitaire en ligne ces prochaines années.
© La Liga La Liga, association gérant les principales compétitions professionnelles de football en Espagne, a été condamnée à une amende de 250 000 euros par la CNIL espagnole. Son tort : avoir utilisé son application officielle pour détecter des diffusions illégales de matchs, à l'insu des utilisateurs.
CNIL Le rapport annuel du gendarme français des données personnelles est forcément influencé par l'entrée en vigueur du RGPD du 25 mai dernier.
CNIL La CNIL vient de lancer une toute nouvelle formation en ligne permettant aux internautes de se former au RGPD. Et c'est gratuit !
Après s'être vu infliger une amende de 50 millions d'euros par la CNIL lundi pour avoir manqué à son obligation d'information des utilisateurs sur l'exploitation de leurs données personnelles, Google a dévoilé son intention de faire appel.
La CNIL semble déterminée à faire respecter le RGPD et a décidé de frapper fort. Sa cible : Google. La sanction infligée : une amende de 50 millions d'euros. Le motif : de graves manquements répétés au règlement général sur la protection des données.
Bouygues Telecom a été sanctionné par la CNIL, qui accuse l'opérateur de ne pas avoir suffisamment protégé les données des clients de sa marque B&You.