Essai de la Mercedes Classe A 250e AMG Line : la reine des compactes branchées

06 janvier 2021 à 18h05
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Jérôme Cartegini pour Clubic
Jérôme Cartegini pour Clubic

Modèle le plus vendu de la marque à l’étoile, la Mercedes Classe A règne en maître sur la catégorie des premium compactes. Lancée au printemps 2020, la première déclinaison Plug-in Hybrid EQ Power du best-seller allemand profite d’une motorisation hybride de dernière génération. Outre une autonomie tout électrique « enfin » intéressante, cette Classe A 250e AMG Line embarque un arsenal high-tech de haute volée. Voici nos impressions après une semaine passée à ses côtés…

Mercedes Benz continue d’étendre à marche forcée sa gamme de véhicules hybrides rechargeables équipés de son système EQ Power. Fleuron du constructeur allemand, la Classe A s’est écoulée à 20 051 unités en France en 2019, sur 70 214 immatriculations au total.

En 2020, la marque à l’étoile aurait pris la tête du marché français des PHEV devant PSA avec 8 542 immatriculations à fin novembre. Un succès pas si étonnant quand on sait que Mercedes possède le portefeuille de PHEV le plus important du marché, avec une quinzaine de modèles. Bien qu’elle ne soit commercialisée que depuis quelques mois, la Classe A 250 e devrait sans doute être le modèle le plus demandé.

Citadine par excellence, la technologie rechargeable lui va particulièrement bien, d’autant qu’elle propose une autonomie d’une soixantaine de kilomètres qui commence à devenir vraiment intéressante. Le prix de la Classe A 250e est de 41 850€, et 43 550€ pour notre version d’essai en finition AMG Line (hors options). Avec un tarif en dessous de 50 000€ et un rejet d’émissions de CO2 de moins de 50 g/km, elle donne droit au bonus écologique de 2 000€ en 2020 (1 000€ en 2021).

Mercedes Classe A 250e AMG Line © Jérôme Cartegini

Une électrification performante

Sous le capot, la Classe A 250 e embarque un moteur quatre cylindres 1,3 litre turbo essence de 116 chevaux développé conjointement avec Renault. Il est couplé à un moteur électrique (102 ch) intégré dans la boite de vitesses à double embrayage 8G-DCT de Mercedes. L’ensemble développe une puissance cumulée de 218 chevaux (160 kW) et un couple de 450 Nm.

De quoi offrir de belles accélérations et avaler le 0 à 100 km/h en 6,6 secondes. La vitesse de pointe maximale s’élève à 235 km/h en hybride et à 140 km/h en tout électrique. L’énergie est stockée dans une batterie haute tension lithium-ion à refroidissement liquide d’une capacité totale de 15,6 kWh.

Une mécannique hybride au cordeau concocté conjoitement par Renault et Mercedes
Une mécannique hybride au cordeau concocté conjoitement par Renault et Mercedes

Plus importante que la moyenne, cette batterie logée sous la banquette arrière empiète sur la contenance du réservoir, qui passe de 43 à seulement 35 litres. Le volume du coffre de 310 litres en prend également pour son grade en perdant 60 litres pour faire place nette au système à haute tension. La Classe A 250 e affiche un surpoids de 300 kg par rapport à la version thermique, mais elle promet une autonomie électrique de plus de 60 km. Selon le constructeur, elle est capable de réaliser de 64 à 74 km en cycle combiné, ou de 69 à 78 km en ville (cycle WLTP). À titre de comparaison, les premières générations de PHEV offrent entre 30 et 50 km maximum.

La version hybride rechargeable concède le sous-coffre au système à haute tension
La version hybride rechargeable concède le sous-coffre au système à haute tension

Lors de notre essai en cycle mixte, la consommation moyenne de carburant de 4,9 litres aux 100 km est assez remarquable, même si elle est loin des 1,5 l/100 km annoncés par Mercedes. À noter qu’une réserve de batterie non indiquée sur le compteur serait conservée par le véhicule pour pouvoir continuer à bénéficier notamment du boost électrique. Quelle que soit la capacité de cette réserve, celle-ci ne peut pas être inépuisable.

Une fois privée de la fée électricité, la consommation de carburant n’explose pas pour autant. Sur un trajet de 57 km avec la batterie vide, la consommation qui est passée à 6,2 litres aux 100 km demeure raisonnable. Contrairement à une majorité de PHEV, la Classe A EQ Power ne perd pas tous ses moyens et son agrément de conduite lorsque la batterie est épuisée.

La Classe A 250 e se montre peu gourmande que cela soit en tout électrique ou en cycle combiné
La Classe A 250 e se montre peu gourmande que cela soit en tout électrique ou en cycle combiné

Une autonomie élevée

En roulant uniquement à l’électricité sur des trajets mixtes en ville et en périphérie, nous avons noté une consommation moyenne variant entre 9,7 et 13,2 kWh/100 km. Durant nos essais, nous avons pu rouler 56 km sans dépenser une goutte d’essence, ce qui est largement au-dessus de la moyenne des hybrides rechargeables du marché. En adoptant un mode d’écoconduite et en jouant avec le système de récupération d’énergie cinétique au freinage via les palettes au volant, il est sans aucun doute possible de faire un peu plus d’une soixantaine de kilomètres. C’est l’autonomie la plus élevée que nous avons relevée jusqu’ici sur une hybride rechargeable.

Outre une généreuse batterie, la compacte électrifiée peut compter sur un système de récupération d’énergie cinétique au freinage particulièrement efficient. Avec 30 km d’autonomie restante, non seulement nous avons pu réaliser notre dernier parcours de 27 km sur voies rapides (uniquement) en mode « Electric » sans problème avec la compacte, mais il nous restait encore 6 km au compteur à notre arrivée !

Même en roulant à une vitesse moyenne comprise entre 80 et 110 km/h, le système de récupération d’énergie nous a permis de gagner 3 km d’autonomie sur le trajet. Dans le mode 100% électrique, il est possible de jouer avec l’intensité de la récupération via les palettes au volant.

Mercedes Classe A 250e AMG Line © Jérôme Cartegini

Celles-ci offrent 5 niveaux d’intensité de freinage : DAuto qui dose la force de freinage en fonction de la circulation, D +, D, D - et le plus puissant D --. En activant ce dernier, le véhicule offre une expérience de conduite proche d’une voiture électrique, mais sans aller jusqu’à permettre une conduite à une seule pédale.

La Classe A 250 e intègre un chargeur à courant alternatif (7,4 kW) et un chargeur en courant continu rapide (24 kW). Il faut compter 1h45 pour une recharge complète avec une Wallbox de 7,4 kW ou seulement 25 minutes pour récupérer 80 % d’autonomie sur une borne de recharge rapide de 24 kW. Sur une prise domestique classique (2,3 kW), une recharge de 0 à 100% nécessite environ 8 heures.

Mercedes Classe A 250e AMG Line © Jérôme Cartegini

Agrément de conduite

Confortablement installé au volant, les sensations de conduite sont globalement très agréables. En ville, la Classe A EQ Power se comporte comme une voiture électrique à la fois silencieuse et capable d’accélérations foudroyantes à la demande. Dès lors que le moteur thermique se met en route, la mécanique se fait nettement plus audible. L’insonorisation de ce modèle n’est pas vraiment digne d’une Mercedes.

Comme tous les derniers modèles EQ Power de la marque à l’étoile, elle possède un nouveau programme de conduite « Electric » censé permettre d’utiliser uniquement le moteur électrique. Il y a toutefois une petite nuance à connaitre, car même en sélectionnant ce mode le moteur thermique démarre si l’on appuie soudainement sur la pédale de l’accélérateur à fond.

Un second nouveau mode baptisé « Battery Level » sert, quant à lui, à maintenir le niveau actuel de la batterie, sans permettre toutefois de la recharger via le moteur thermique. Pour le reste, on retrouve les modes classiques, dont « Eco » qui dégrade un peu les performances pour dépenser le moins possible de carburant et de batterie, « Confort » pour une conduite coulée, et « Sport » qui booste les performances du véhicule. Ce dernier n’opère toutefois pas une transformation radicale du véhicule comme c’est le cas sur une Cupra Leon TSI e-Hybrid, par exemple. Un dernier mode « Individual » offre enfin la possibilité de créer son propre mode de conduite en modifiant certains paramètres (moteurs, ESP, direction, etc.).

Le trackpad permet de piloter l'écran central
Le trackpad permet de piloter l'écran central

Malgré quelques mouvements de caisse perceptibles dans les virages serrés dus sans doute au surpoids de la compacte, elle assure une bonne tenue de route avec une direction précise. Si elle fait montre d’une certaine vivacité, la compacte Allemande n’a rien d’une sportive. Le plaisir de conduire que cette compacte procure se rapproche plus de celui d’une confortable berline.

Les choses se gâtent avec la course de la pédale de freinage, dont le temps de réponse varie en fonction du mode de conduite sélectionné et des conditions routières. À l’usage, c’est très perturbant, car on ne sait jamais comment doser le freinage, qui peut se montrer soit trop mou, soit au contraire bien trop ferme. Nous avions déjà rencontré un « gros » problème avec le système de freinage du modèle 100 % électrique Mercedes EQC qui manquait de mordant dans certaines situations.

Mercedes Classe A 250e AMG Line © Jérôme Cartegini

A bord de la Mercedes Classe A 250e

La qualité des matériaux à l’intérieur du véhicule impressionne dès le premier coup d’œil. On retrouve énormément de similitudes avec l’EQC précité ou encore le GLA 250, telles que le volant multifonction, le double écran 100% numérique (en option), l’énorme trackpad face à l’accoudoir central, les aérations en forme de turbines d’avion, ou encore les boutons de réglages électriques des sièges placés sur les portières. Citons également l’éclairage LED ambiant (64 couleurs) personnalisable à souhait et qui se révèle très bien implanté dans le véhicule. Notre version de test AMG Line bénéfice également de la climatisation automatique Thermotronic (en option) et d’un toit ouvrant panoramique.

Mercedes Classe A 250e AMG Line © Jérôme Cartegini

Avec ses écrans caractéristiques, son volant multifonctions à palettes, le sélecteur de vitesse au volant et ses différents boutons physiques très cossus, la planche de bord ultra high-tech constitue une vraie réussite. Les superbes sièges chauffants en similicuir offrent quant à eux un maximum de confort pour 4 adultes et un enfant à l’arrière. L’espace pour les jambes à l’arrière est très correct pour une compacte.

Grâce aux multiples réglages électriques disponibles à l’avant, le siège conducteur doté d’un coussin d’assise extensible (jusqu’à 6 centimètres) peut s’adapter aussi bien aux petites qu’aux très grands gabarits. Un intérieur d’une qualité rare sur ce segment.

Mercedes Classe A 250e AMG Line © Jérôme Cartegini

« Hey Mercedes ! » : que puis-je faire pour vous ?

Les assistants vocaux dans les voitures ne sont pas vraiment une nouveauté, mais ceux qui fonctionnent vraiment sont rares. Avec son interface homme-machine appelée MBUX (Mercedes-Benz User Experience) et son assistant vocal Linguatronic, Mercedes place la barre à un tout autre niveau que la plupart des autres constructeurs.

Comme avec Siri, Alexa ou Google Assistant, il est possible d’interagir avec le système vocal du véhicule en langage naturel. Il suffit de prononcer « Hey Mercedes » ou « Mercedes » pour le réveiller, puis de dicter une commande telle que « J’ai froid » ou « Est-ce qu’il y a une pizzeria dans le coin ? » pour qu’il augmente le chauffage et affiche sur l’écran différents établissements à proximité avec les itinéraires pour s’y rendre.

Conçu par Cerence (anciennement appelé Nuance), cet agent conversationnel basé sur des technologies d’intelligence artificielle apprend au fur et à mesure les habitudes du conducteur afin d’anticiper ses intentions. Le duo d’écrans de 10,25 pouces, dédiés d’une part à l’instrumentation et d’autre part aux fonctions multimédias et relatives aux véhicules, lui confère un look high-tech futuriste du plus bel effet. Après un certain temps pour se familiariser avec l’ergonomie du système, il se révèle particulièrement agréable à utiliser.

Mercedes Classe A 250e AMG Line © Jérôme Cartegini

Les commandes au volant permettent de piloter et personnaliser l’interface MBUX de manière très intuitive. Différents boutons et deux petites surfaces tactiles placés de chaque côté du volant permettent de naviguer très facilement dans les menus de l’instrumentation (à gauche) et sur l’écran multimédia (à droite). Ce dernier peut être également piloté via le pavé tactile central, mais il s’avère beaucoup trop sensible.

Au registre des innovations, Mercedes propose en option une fonctionnalité de réalité augmentée intégrée au système de navigation. Lorsqu’on approche par exemple d’un carrefour ou d’un rond-point, une image vidéo de ce que filme la caméra frontale de la voiture est projetée sur l’écran à la place de la carte. Les instructions routières (nom des rues, flèches de direction…) s’affichent en surimpression de l’image pour guider le conducteur. Bien que très bien fait, ce système reste assez perturbant à l’usage, car il a tendance à détourner l’attention du conducteur. Ce dernier va toutefois évoluer et se voir intégrer dès 2021 dans le tout premier système d’affichage tête haute en réalité augmentée de la Classe S.

Le système de navigation en réalité augmentée de Mercedes
Le système de navigation en réalité augmentée de Mercedes

Le plein de technos

Pour profiter de toute l’intelligence de la Classe A 250e, il est presque indispensable d’utiliser son système de navigation. Basé sur les données de Here (anciennement Nokia) racheté par le trio Audi, BMW et Mercedes, ce dernier n’a rien à envier à Waze ou Google Maps. Ultra rapide, il exploite à la fois des informations stockées sur disque dur et des données en ligne. Outre la qualité de la cartographie 3D et des instructions routières, il délivre de précieuses informations sur les trajets comme le mode de conduite le mieux adapté pour minimiser la consommation électrique et/ou de carburant.

Pour cela, il prend en compte les données relatives à la navigation GPS, la topographie, les limitations de vitesse ou encore les conditions de circulation. La possibilité de pouvoir énoncer à haute voix les destinations sans avoir à saisir la moindre adresse sur l’écran tactile facilite vraiment l’utilisation du GPS au quotidien.

A noter que le système est compatible avec Apple CarPlay et Android Auto, mais uniquement en branchant le smartphone via un câble USB. Il est toutefois possible d’utiliser très facilement les fonctions du smartphone sans fil comme le téléphone ou les applications musicales (Deezer, Spotify…) via le Bluetooth.

Mercedes Classe A 250e AMG Line © Jérôme Cartegini
Mercedes Classe A 250e AMG Line © Jérôme Cartegini

La compacte fait la part belle aux assistances à la conduite dont on peut diminuer la sensibilité ou désactiver au besoin. Elle comprend un régulateur de vitesse adaptatif, le freinage d'urgence, l’aide au maintien dans la file, la détection des angles morts ou encore la correction des trajectoires.

Le constructeur propose en option (750€) un assistant de conduite semi-autonome de régulation actif (Distronic) capable d’adapter automatiquement la vitesse en fonction de la distance des véhicules qui le précèdent, ou même à l’approche d’un croisement, d’une sortie d’autoroute, etc. Malgré près de 10 000 euros d’options, notre modèle de test fait l’impasse sur l’affichage tête haute, facturé 1 200€.

Mercedes Classe A 250e AMG Line © Jérôme Cartegini

Impossible de faire l’impasse sur le système de son signé Burmester. Ce dernier délivre des performances particulièrement impressionnantes. Composé d’un amplificateur DSP externe, de 5 haut-parleurs et d’un subwoofer logé dans le sous-coffre, ce système d’une puissance de 590 Watts offre une reproduction sonore enveloppante d’une précision remarquable même en poussant le volume à fond. Un must pour profiter notamment des radios numériques DAB+.

L'application mobile associée « Mercedes me » offre enfin l'accès à de nombreuses informations et fonctionnalités à distance : ouverture et fermeture des portes, état du véhicule (ESP, pression des pneus...), pré-climatisation, niveau de la batterie, autonomie restante, statistiques de consommation et de conduite, etc. Un modèle du genre.

Mercedes Classe A 250e AMG Line © Mercedes
Mercedes Classe A 250e AMG Line © Mercedes

Fiche technique

  • Dimensions L x l x h en mètres : 4,42 x 1,80 x 1,44
  • Empattement : 2,72
  • Volume de coffre : 370 / 1 210 litres
  • Poids à vide : 1 710 kg
  • Nombre de places : 5
  • Moteur thermique : 1.3 litre turbo essence
  • Cylindrée : 4 cylindres 1 332 cm3
  • Puissance fiscale : 6 CV
  • Moteur électrique : 116 ch/85 kW
  • Puissance totale cumulée : 218 ch/160 kW
  • Couple total cumulé : 450 Nm
  • Batterie : 15,6 kWh (64 à 78 km en cycle WLTP)
  • Réservoir : 35 litres
  • 0 à 100 km/h : 6,6 secondes
  • Vitesse maximale : 235 km/h (140 km/h en mode électrique)
  • Émissions CO2 : 30 g/km
  • Tarif : 43 850 € (hors options)
  • Garantie pièces et main-d’œuvre : 2 ans (km illimité)
  • Garantie de la batterie (8 ans ou 160 000 km)
Mercedes Classe A 250e AMG Line © Jérôme Cartegini

Verdict : faut-il craquer pour la Mercedes Classe A 250e AMG Line ?

Dans catégorie des compactes hybrides rechargeables, la Mercedes Classe A 250e constitue clairement l'un des meilleurs choix possibles. Outre un look ravageur, elle se distingue par son agrément de conduite proche d’une berline premium, ses technologies dernier cri et son autonomie tout électrique record dans le segment. Capable de rouler une soixantaine de kilomètres, voire un peu plus avec une conduite adaptée, elle promet de belles économies sur le long terme.

L’efficience de la dernière génération des hybrides branchées EQ Power de la marque étoilée s’explique en partie par la présence d’une remarquable système de régénération au freinage durant le roulage. Revers de la médaille, ce système qui s’adapte à la topologie de la route modifie en permanence la course de la pédale de frein qui peut se montrer aussi ferme qu’inconsistante ! C’est apparemment le prix à payer pour bénéficier d’une telle autonomie, pour l’instant, avec Mercedes.

L’autre sujet qui fâche, c’est le tarif de base très élevé de la Classe A 250 e AMG Line (43 850 €), qui grimpe à 53 199 € sur notre version d’essai qui comprend pas moins de 9 343 € d’options. Le configurateur en ligne de Mercedes permet de moduler ce prix en fonction de ses besoins, mais force est de constater que de très nombreux équipements sont vendus en option tels que les écrans numériques, les assistances à la conduite, le système d’ouverture sans clé, ou encore les sièges ou les rétroviseurs électriques.

Peu de compactes électrifiées peuvent toutefois rivaliser actuellement avec la Mercedes Classe 250 e en dehors de l’Audi A3 TFSI (38 100 €), la Golf GTE (40 710 €) ou la surprenante Cupra Leon eHybrid (39 600 €).

Prix et équipements

Mercedes Classe A 250 e AMG Line : 53 199 €
Prix du modèle hors options : 43 850 € (hors bonus écologique)

Principales options du modèle de test

  • Chargeur embarqué 24 kW DC : 600 €
  • Vitrage athermique foncé : 399 €
  • Pack Premium Plus : 3 600 €
  • Avertisseur d'angle mort : 549 €
  • Inserts décoratifs en aluminium : 200 €
  • Climatisation automatique THERMOTRONIC : 600 €
  • MBUX Réalité augmentée pour la navigation : 500 €
  • Chargeur embarqué 7,4 kW AC : 399 €
  • Attelage : 999 €
  • Jantes alliage AMG 48,3 cm (19") : 750 €
  • Noir cosmos métallisé : 750 €

Principaux équipements de série

  • Préclimatisation
  • Commande au volant pour l'assistant de distance actif DISTRONIC
  • Baguettes de seuil avant
  • Essieu arrière à bras combinés
  • Boite de vitesses automatique 8G-DCT
  • Régulateur de vitesse TEMPOMAT avec limiteur de vitesse
  • Modes de conduite
  • Dotation de série pour A 250 e
  • DYNAMIC SELECT

Jérôme Cartegini

Journaliste depuis vingt ans, je ne me lasse pas d’explorer la planète techno à la recherche des dernières innovations. De Paris, à Vegas, en passant par Londres, Taipei, Tokyo, Los Angeles, San Franc...

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Journaliste depuis vingt ans, je ne me lasse pas d’explorer la planète techno à la recherche des dernières innovations. De Paris, à Vegas, en passant par Londres, Taipei, Tokyo, Los Angeles, San Francisco et quelques bourgades bien moins célèbres, la chasse aux infos m’a amené aux quatre coins du monde et la route promet d’être encore longue et fascinante. Cyberguerre, robotique, intelligence artificielle, blockchain, véhicules autonomes, informatique quantique, ou transhumanisme, la révolution ne fait que commencer…

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Commentaires (20)

sined1
41000 € soit 269.000 Francs pour se retrouver avec un moteur … Renault de 1.3L turbo compressé …
darkam
C’est toujours la magie de Mercedes : le prix de base n’est pas trop fort mais… tout est en option, ce qui donne un prix final ultra abusé.<br /> Sérieux, en 2021, les rétro électriques en option ?!
MattS32
«&nbsp;nous avons noté une consommation moyenne variant entre 9,7 et 13,2 kWh/100 km. Durant nos essais, nous avons pu rouler 56 km sans dépenser une goutte d’essence&nbsp;»<br /> Il y a une sacré incohérence entre les chiffres là… Avec 15.6 kWh de batterie et une conso entre 9.7 et 13.2, l’autonomie devrait être comprise entre 118 et 160 km…<br /> 56 km d’autonomie, ça fait une conso moyenne de 27.9 kWh/100 km… À la limite, on peut descendre à 20.9 kWh/100 km si la batterie a seulement 75% de capacité utile, mais ça reste très largement supérieur à la fourchette 9.7-13.2… 13 kWh de moyenne, c’est ce qu’arrivent à faire les meilleurs VE sur des trajets à faible vitesse…<br /> EDIT : j’ai compris l’origine de l’erreur. Ce 9.7 kWh/100 est lisible au tableau de bord, sur une des photos, et on voit sur la même photo 4.9 l/100.<br /> C’est donc en fait 9.7 kWh/100 km de moyenne non pas juste sur des kilomètres fait en EV, mais sur l’ensemble des kilomètres parcourus depuis le reset du compteur journalier. Pour avoir la moyenne en mode EV, il faut faire un reset du compteur journalier au moment où on enclenche le mode EV. À noter aussi que si c’est comme chez Renault, cet indicateur ne compte pas que les kWh obtenus par recharge à la prise, mais aussi ceux obtenus par la régénération et en recharge par le moteur thermique (on peut donc par exemple faire 5 kWh/100 km de moyenne sur un trajet de 600 bornes, soit 30 kWh consommés, sans avoir branché la voiture en cours de route…).
cpicchio
AMG by Renault…
Proutie66
A 60K, désolé, mais je file chez Tesla.<br /> Je sais, la qualité perçue serait peut être plus basse (encore que, els modèles 2021 sont fou)
AtomosF
53k€ ! Très très chère le 1,3 d’origine Renault !<br /> Note : Je clic sur l’article de l’Audi A3 qui est faux. Il existe des A3 Hybride rechargeable depuis des années ! Ce n’est pas la «&nbsp;première&nbsp;» comme vous dites.
AtomosF
44.000€, et 53.000€ avec les options.
g-m1n1
Les modèles 2021 de Tesla sont pas au niveau de Merco. Les dernières Mercedes sont au top niveaux finitions intérieures.<br /> Mais Tesla s’améliore d’année en année, aucun doute là dessus!<br /> Quel dommage qu’il n’y ai pas d’hybride basée sur leur moteur maison 220 (2.0L 190CV). Certes moins écolo, mais le fun serait décuplé… et on roule en Mercedes, pas en Renault.
ybrasseleur
J’avais le dernier modèle classe b sport en noir, Mercedes c’est top qualité, à ce prix, je préfère prendre le dernier X6 en occaz
CallMeLeDuc
La clientèle Tesla (je vois qu’il y’en a ici) c’est la même qui ne jure que par les Iphone…<br /> Les Allemandes prémium comme les AMG ou serie M de BMW sont bien au dessus
cpicchio
Clientèle Allemande sportive avant tout.
zoup01
269.000 Francs : c’est quoi ça ???
WillS
Oui, on est clairement dans les prix d’une tesla, et ça dès le modèle de base. Sans compter qu’une tesla décote beaucoup moins vite qu’une mercedes. Après en terme de confort et de qualité de finition, mercedes reste au dessus je trouve.
Urleur
Bref tu payes l’étoile, tout comme ceux qui ont toujours pas compris avec la marque à la poire.
olivierb
c’est vrai que Renault n’y connait rien en moteur : en Formule 1 , ou le moteur ne sert à rien,il fournissait Mc Laren jusque 2020, mais Mc Laren sont des chevre : tout le monde le sait . pour 2022 Renault va equiper Red Bull, et Alpha Tauri …mais ces 2 equipes n’y connaissent rien en moteur<br /> heureusement il y les lecteurs de Clubic pour faire jaillir la verité
zoup01
Ça fait quand même cher pour une voiture du segment compacte ( même si j’aime assez)<br /> À ce prix, tu as quand même une classe c thermique.
aazert
Ton cliché fonctionne aussi bien dans l’autre sens : La clientèle Mercedes est la même qui ne jure que par les Iphone… Voilà ça sort tout droit du chapeau…<br /> Pour le reste bien au dessus ça ne veut rien dire. Si les finitions sont nettement en faveur des Allemandes en conduite autonome (car c’est bien là le cheval de bataille de Tesla) le constructeur Américain met tout le monde à l’amende.
MattS32
Renault avec Red Bull et Alpha Tauri en F1, c’est vraiment si Red Bull a pas le choix, leur option première c’est quand même plutôt de racheter les installations d’Honda pour garder leur moteur.<br /> Et accessoirement, sans pour autant critiquer les moteurs Renault grand public (aucun avis là-dessus, jamais essayé les moteurs récents, ma Renault ayant un moteur Nissan), un moteur de F1 et un moteur grand public, ça n’a rien à voir, on lui demande pas du tout la même chose… On peut avoir le meilleur moteur de F1 du monde et pas être bon sur des petits moteurs (d’ailleurs, Mercedes a un bien meilleur moteur que Renault en F1, mais a quand même visiblement besoin de Renault pour ses petits moteurs grand public…) et inversement avoir des très bons moteurs grand public et être à la ramasse en F1…
kellog89
Le freinage désagréable, ça va en refroidir plus d’un, en plus du prix. Elle a quand même la direction assistée de serie ! C’est moche ces bouches d’aération, sinon le reste à l’air pas mal.<br /> Je ne comprends pas pourquoi Clubic s’obstine à faire des comparaisons avec la cupra leoneHybrid (chère) alors qu’il existe la Seat Leon eHybrid beaucoup moins chère, et à peine moins performante. Évidemment look différent, moins tape à l’oeil.
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