La récente conférence de presse donnée par l'Hadopi a été l'occasion d'aborder la question des futurs logiciels labélisés. Ces programmes serviront à l'autorité à apprécier plus facilement le cas d'un internaute surpris en train de télécharger illégalement des contenus protégés par le droit d'auteur. Pour autant, rien ne dit à l'heure actuelle quand ils seront publiés.
Un épisode de plus s'est déroulé au sujet de l'inénarrable loi Hadopi et de la participation des FAI. L'opérateur Free avait décidé de ne pas envoyer les premiers e-mails Hadopi. Estimant respecter la loi et l'article L.331-25 du code de propriété intellectuelle, il ne souhaitait pas non plus « collaborer » avec la haute autorité. Ambiance...
Ce mardi avait lieu la conférence de presse organisée par l'Hadopi. Parmi les sujets abordés, les Labs de la haute autorité, la position de Free sur l'envoi (ou non) des premiers e-mails et également la question des logiciels de sécurisation « labellisés ». Sur le principe, la consultation doit être close le 30 octobre prochain, pourtant certains éditeurs nous avaient déjà avertis de la disponibilité de certaines solutions...
L'affaire agite le Web depuis ce matin et quelques doutes planent encore sur l'authenticité de la chose, mais il semblerait bien que la cyber-identité du premier « client » de l'Hadopi soit désormais connue : il s'agirait d'un internaute connu sous le pseudonyme de TuNi54, un abonné d'Orange qui aurait reçu le fameux courriel hier soir.
La haute autorité vient de donner sa conférence de presse. On pouvait attendre une officialisation du lancement des premiers e-mails ou des avancées en matière de labellisation des logiciels de sécurisation mais le sujet était visiblement ailleurs. L'Hadopi a souhaité évoquer la mise en place des « Labs », plateformes de réflexion autour des usages Web de demain...
L'information vient d'être confirmée par le service de presse de l'opérateur. Free a fait le choix de ne pas envoyer le premier e-mail censé mettre en œuvre la riposte graduée. A croire que tous les FAI ne sont finalement pas Hadopi ready...
Dans un billet publié sur le blog Bug Brother, la question du chiffrement et des conséquences de la loi Hadopi sont évoquées. L'utilisation du VPN (Virtual Private Network) ou réseau chiffré est même mise en lumière comme une source de gênes pour les services secrets...
Le site Hadopi.fr a officiellement ouvert ses portes vendredi, en fin de matinée. L'occasion pour les internautes qui se sentent concernés par les problématiques liées au téléchargement illégal d'aller voir d'un peu plus près ce que leur réserve la Haute Autorité chargée de l'enrayer. Au programme, un site très clair, au ton volontairement très didactique, mais qui manquera sans doute de consistance pour qui connait le sujet.
Dans le cadre des travaux relatifs au projet de loi de finances, chaque ministère est en mesure de communiquer la répartition prévisionnelle des sommes qui lui ont été accordées dans le cadre du budget 2011. A la Culture, Frédéric Mitterrand se félicite d'avoir obtenu une hausse de 2,1% des sommes allouées, qui se porteront pour l'année à venir à près de 7,5 milliards d'euros. 12 millions d'euros extraits de ce budget seront consacrés au fonctionnement de la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi).
Tim Berners Lee, considéré comme l'un des pères du Web moderne, s'est insurgé mardi contre les lois qui vont jusqu'à envisager la suspension de l'accès à Internet, à l'occasion d'une conférence donnée à la Royal Society (Académie des Sciences de Londres). La loi française Hadopi fait pour lui partie de « ce nouveau fléau ».
L'Hadopi a laissé jusqu'au 30 octobre pour dévoiler la liste des logiciels qui seront labellisés pour sécuriser la ligne d'un internaute. Petit rappel, la haute autorité condamne le téléchargement sur le motif du « défaut de sécurisation de la ligne Internet ». Concrètement, le téléchargement n'est pas visé mais il est reproché à l'utilisateur de ne pas avoir suffisamment pris soin de sécuriser sa ligne et ainsi d'avoir permis son utilisation de manière frauduleuse.
La haute autorité vient d'annoncer la tenue prochaine d'une conférence de presse. Mardi prochain, les responsables de la haute autorité dévoileront donc les dernières avancées de la riposte graduée. Ils devraient surtout parler des premiers envois d'e-mails.
Le processus de l'Hadopi continue de se mettre en branle. Deux opérateurs, Free et Alice ont mis en ligne des pages expliquant le fonctionnement de l'autorité et les risques qu'encourent les internautes qui téléchargent illégalement des contenus. Les FAI expliquent notamment comment se protéger afin de répondre à l'obligation de sécurisation de sa ligne Internet.
Plusieurs sociétés et organisations engagées dans la lutte contre le téléchargement illégal ont subi ces derniers jours de violentes attaques de type DDOS visant leurs sites Web. Organisées au nom de la défense de The Pirate Bay, icône du libre échange de fichiers, elles envisagent jour après jour de nouvelles cibles et pourraient, si l'on en croit les échanges lors desquels elles sont fomentées, rapidement se tourner vers la France. Le site Hadopi.fr, dont le lancement est imminent, devrait constituer l'une des futures victimes, tout comme celui de Trident Media Guard (TMG), la société qui opère des outils de surveillance du réseau pour le compte des ayant-droits. Qui sont les internautes responsables de ces attaques, comment procèdent-ils et que veulent-ils vraiment ?
Par 328 voix contre 245, le rapport Gallo vient d'être adopté par le Parlement européen. Ce texte de nature non-contraignante vise à encourager les états européens à suivre la vision française en matière de lutte contre le téléchargement illégal. La riposte graduée pourra donc traverser les frontières.
La fin du mois de septembre promettait d'être charnière en matière de lutte contre le téléchargement illégal. Nombre d'acteurs avaient promis que l'Hadopi était dans sa phase active. L'envoi des premiers e-mails était même « imminent ».
Ce lundi nous avons expliqué une petite anecdote au sujet d'une bourde du ministère de la Culture. Le magazine en ligne La Tribune de l'Art accusait clairement les services en charge de la gestion du site Internet du ministère de la Culture d'avoir réutilisé sans son consentement une photographie prise par son directeur de la publication. Cette fois, la rue de Valois a bien crédité la photo en cause.
Afin d'être habilités à envoyer les premiers e-mails dans le cadre de la riposte graduée, les 4 ayants droits SCPP, la SPPF, la SACEM et la SDRM avaient demandé à la Cnil l'autorisation de prélever les adresses IP des internautes. La Cnil a donc rendu son avis sur la question. Explications.
Voilà une anecdote qui, en ces temps de mise en place de la loi Hadopi, ne manquera pas de faire sourire : le magazine en ligne La Tribune de l'Art accuse les services en charge de la gestion du site Internet du ministère de la Culture d'avoir réutilisé sans son consentement une photographie prise par son directeur de la publication. Un « piratage » en bonne et due forme ?
Alors que l'Hadopi représente le volet répressif (et pédagogique) de la lutte contre le téléchargement illégal, les acteurs de la chaîne numérique s'interrogent sur la structure que devra prendre l'édition et la production musicale. Alors que l'offre légale de téléchargement tend à se développer, certains s'inquiètent déjà pour l'avenir de la création.
Cette fois, rien ne s'oppose plus vraiment à l'envoi d'e-mails de la part de l'Hadopi. Le dernier écueil en date s'avérait être le recours du FAI associatif, FDN (French Data network) devant le Conseil d'Etat. La haute juridiction administrative vient de rejeter le référé.
Le site SOS-hadopi.fr sera bien lancé le 15 septembre prochain. Comme nous l'avions déjà évoqué, trois hommes sont à l'origine de ce site de conseils et d'aide aux internautes. Certains des créateurs, « échaudés » par la loi souhaitent ainsi mettre le doigt sur les incohérences de l'Hadopi.
Afin de montrer que la loi Hadopi reposait sur des bases juridiques instables, 3 blogueurs ont décidé de mettre le gouvernement devant ses responsabilités. En dévoilant des failles sur des sites gouvernementaux, Paul Da Silva, Paul Rascagneres (RootBSD) et Olivier Laurelli (Bluetouff) veulent montrer que les services du gouvernement sont en flagrant délit de « négligence caractérisée ».
Mise à jour : comme prévu, l'audience de FDN devant le Conseil d'Etat s'est déroulée mercredi, à partir de 17 heures, en présence de représentants du ministère de la Culture. L'évènement n'était pas public, mais l'on pourra en retrouver un déroulé chronologique par le biais du compte Twitter de Turblog. La décision finale sera quant à elle rendue mercredi prochain, soit le 15 septembre.
C'est un casse-tête juridique qu'a livré la Quadrature du Net. A l'heure où l'Hadopi annonce qu'elle compte étendre sa consultation sur les logiciels de sécurisation jusqu'au 30 octobre, des failles de la loi pourraient profiter aux internautes. Prenez un café, l'explication commence.
Dans un communiqué, l'Hadopi, par le biais de son secrétaire général, Eric Walter informe que les logiciels de sécurisation auront du retard. La haute autorité vient de diffuser pas moins de deux communiqués en trois jours. Signe qu'elle souhaite prendre les rênes de sa communication...
Alors que même la date des premiers envois d'e-mails n'est pas réellement définie (entre fin septembre et mi-octobre), on commence à y voir un peu plus clair quant à l'architecture juridique de la loi et surtout comment se passeront concrètement les choses. Même si le passage devant le juge est obligatoire, l'audience ne pourrait être qu'une formalité...
La loi Hadopi n'a pas toujours le mérite d'être totalement claire. Un peu à la manière d'Han Solo dans le ventre d'un ver géant, certains internautes peuvent estimer que le raisonnement suivi par l'autorité n'est pas « totalement stable ». Un site a donc été lancé pour apporter quelques conseils juridiques.
L'Hadopi prépare sa rentrée. L'autorité chargée de lutter contre le téléchargement illégal avait laissé entendre lors d'un chat avec le site La Tribune que l'envoi des e-mails dans le cadre de la riposte graduée était imminent. Chacun doit donc surveiller la boite mail qu'il a communiqué à son FAI, même si, une fois encore, des faux messages circulent.