À quoi s'attendre dans le domaine spatial en 2021 ?

Eric Bottlaender
Spécialiste espace
20 janvier 2021 à 09h47
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Elle devrait être assez discrète en 2021, mais on attend quand même Ariane 5 avec impatience ! Crédits ESA/CNES/Arianespace/CSG
Elle devrait être assez discrète en 2021, mais on attend quand même Ariane 5 avec impatience ! Crédits ESA/CNES/Arianespace/CSG

Après une année spatiale variée et chargée, voici quelques événements annoncés et à suivre cette année. Avec un avertissement d'usage : le jeu des prévisions peut vite devenir une plaque de verglas glissante.

Et certains ont tôt fait de décaler à 2022…

De nouvelles fusées…

Après une année 2020 si compliquée, on se méfiera au compte à rebours avant 2021… Mais pas autant que les milliers de chercheurs, ingénieurs et techniciens autour du monde qui travaillent sur de nouvelles fusées. Elles sont en effet nombreuses à devoir entrer en service en 2021. Au Japon, il y a la puissante H-3, que l'on espère au rendez-vous car il restait quelques soucis de développement moteur. En Inde, on espère l'apparition de la petite SSLV. En Chine, ce sont de nouveaux lanceurs privés qui sont attendus, notamment Zhuque-2 de LandSpace, ou bien le petit lanceur réutilisable de LinkSpace… Tandis que les fusées des grands groupes étatiques doivent confirmer après des résultats mitigés (KZ-11, CZ-7A) ou prometteurs (CZ-8, CZ-5B).

Difficile de se lasser des flammes de CZ-5... Et de ses énormes objectifs de mission ! Crédits CNSA/CLEP
Difficile de se lasser des flammes de CZ-5... Et de ses énormes objectifs de mission ! Crédits CNSA/CLEP

En Russie, pas de décollage de nouveauté, mais des préparations pour les années suivantes, avec la grande fusée Angara qui doit confirmer sa mise en service et sa fiabilité (un pas de tir qui lui est dédié est en construction). On devrait en savoir plus sur le vol inaugural de la très attendue Soyouz-5, qui ne partage d'ailleurs que son nom avec l'illustre lanceur en service sous différentes versions depuis 1957. La Corée du Sud pourrait surprendre avec le premier vol de sa fusée KSLV-2, entièrement développée sur place !

En Europe, 2021 devrait voir le retour de Vega sur le devant de la scène, après une grande campagne de fiabilisation. Il est temps : la version plus puissante (mais pas plus chère) Vega-C est attendue l'été prochain. On gardera un œil sur les startups européennes du secteur, qui ont d'ores et déjà annoncé de belles avancées pour 2021 (PLD en Espagne, Orbex au Royaume-Uni, Isar Aerospace en Allemagne, et dans une moindre mesure Venture Orbital en France).

Bien sûr, le pays qui est le plus dynamique en termes d'innovation privée sur les lanceurs reste les Etats-Unis. En 2021, on devrait assister aux premières tentatives orbitales de Firefly et de Relativity Space (avec leur lanceur imprimé en 3D). Virgin Orbit et Astra vont essayer de faire mieux qu'en 2020, tandis que RocketLab va poursuivre ses essais pour récupérer ses étages de lanceur Electron au milieu d'un nouveau festival de lancements (au moins 8 cette année). L'avion géant Roc devrait revoler, et peut-être emmener ses véhicules d'essai hypersoniques Talon dans la haute atmosphère.

Il a quand même quelque chose de terrifiant. Crédits Stratolaunch
Il a quand même quelque chose de terrifiant. Crédits Stratolaunch

Moins grand, mais tout aussi impressionnant, United Launch Alliance a prévu les derniers tests et le vol inaugural de son nouveau lanceur Vulcan en 2021 : rien de moins que le futur remplaçant de Delta IV et Atlas V (plus de 140 succès à eux deux…) ! Côté mastodonte on attend de voir le premier exemplaire de New Glenn (Blue Origin) sur son nouveau pas de tir, même si le premier décollage aura probablement du retard. Avec ses 98 m de haut et 7 m de diamètre, elle ne passera pas inaperçue ! Enfin, si son test de mise à feu prévu en janvier réussit, nous assisterons peut-être à l'assemblage du lanceur super-lourd de la NASA, le Space Launch System, en Floride. Une véritable fête pour les yeux, après une décennie d'attente. Son lancement est pour l'instant annoncé en octobre 2021, mais le calendrier de ce projet n'est pas un modèle…

… et beaucoup d'anciennes !

Plus d'une centaine de décollages sont attendus en 2021, vous aurez donc l'embarras du choix, d'autant qu'une part significative est en général diffusée en direct. Comme en 2020, les lancements de Falcon 9 pour Starlink et Soyouz pour OneWeb seront monnaie courante, pour déployer leurs centaines de satellites respectifs. La plus puissante fusée en service fera son apparition, puisque Falcon Heavy devrait décoller deux à quatre fois selon les agendas, et ceux qui aiment les versions « heavy » seront comblés par la réapparition de Delta IV Heavy. On espère que cette dernière mettra un peu moins de quatre mois pour décoller… Le lancement le plus scruté de l'année aura probablement lieu en octobre avec le décollage très attendu par la NASA et l'ESA, le fameux James Webb Space Telescope.

Autant de stress que d'excitation à l'idée de voir partir le gigantesque télescope JWST. Crédits NASA/Northrop Grumman
Autant de stress que d'excitation à l'idée de voir partir le gigantesque télescope JWST. Crédits NASA/Northrop Grumman

L'armada martienne arrive à destination

Ce sont trois missions qui arriveront dans le voisinage de la planète rouge au mois de février. Il y a d'abord la mission américaine Mars 2020, au sein de laquelle le rover Perseverance tentera directement de se poser le 18 février. Il faudra s'attendre aux fameuses « 7 minutes de terreur » aussi classiques que stressantes avant de savoir si le grand rover s'est posé avec succès. Après quoi il devrait commencer par de premiers essais et tours de roues, et le largage du petit hélicoptère Ingenuity : en 2021 la NASA tentera les vols depuis Mars ! Le programme sera fascinant. Pour les 50 ans des Emirats Arabes Unis, le pays a envoyé la sonde Hope (Al-amal) autour de Mars, et si cette dernière arrive effectivement jusqu'en orbite, on peut également s'attendre à des clichés réguliers et magnifiques.

Enfin, la mission chinoise Tianwen-1 promet d'occuper le devant de la scène durant plusieurs mois : après son arrivée en orbite en février, elle devrait larguer son atterrisseur au mois d'avril, et ce dernier tentera de se poser avec succès avant de faire descendre un petit (mais costaud) rover qui étudiera les environs. Bien sûr, la moisson scientifique des 8 missions déjà sur place va se poursuivre. A ne pas rater en ce début d'année, les photos de Curiosity au bord d'un stupéfiant « lac de sable »…

Pour un peu, on entendrait la houle. Mais rien ne bouge... Crédits NASA/JPL-Caltech
Pour un peu, on entendrait la houle. Mais rien ne bouge... Crédits NASA/JPL-Caltech

Départ et retour pour les astéroïdes

Alors que les scientifiques de la mission Hayabusa2 commencent tout juste à étudier leurs échantillons, la sonde américaine OSIRIS-REx n'a pas encore entamé son voyage de retour : elle est toujours quelques milliers de kilomètres « derrière » l'astéroïde Bennu après son prélèvement très réussi du 20 octobre dernier. En mars 2021, elle allumera ses moteurs pour entamer les 2,5 années de trajet vers la Terre ! Un voyage que l'on espère sans événement.

Mais nous parlerons encore d'astéroïdes en 2021 avec le départ en juillet prochain de la mission DART, qui s'avère être une sonde-projectile ! Son objectif sera de s'écraser le plus précisément possible sur la petite lune Dimorphos de l'astéroïde Didimos en 2022 : après son décollage l'objectif sera donc d'accélérer le plus possible avant l'impact.

Enfin, une autre mission NASA décollera à l'automne : Lucy, qui partira étudier les astéroïdes troyens et grecs de Jupiter avec une multitude de survols au programme. Alléchant, non ?

Des astronautes, beaucoup d'astronautes

En plus de rotations pour une station spatiale internationale à son plein potentiel de 7 astronautes, cette année 2021 promet d'être riche en vol habités. On y retrouvera au moins deux (mais plus probablement trois) vols de capsule Crew Dragon, à commencer par la mission Crew-2 qui décollera en avril-mai avec notamment l'astronaute français de l'ESA, Thomas Pesquet. Pour le suivant il faudra attendre l'automne avec le baptême de l'espace de l'allemand Matthias Maurer (et 3 camarades de jeu), et probablement un vol touristique dédié de Crew Dragon avec l'entreprise Axiom.

Soyouz devrait voler au moins deux fois, peut-être trois si les Russes veulent finalement voler la vedette aux Américains et tourner eux aussi un film au sein de l'ISS à la fin de l'été. Il serait déjà à leur avantage que les réparations puissent avoir lieu et tenir une fois pour toutes dans le compartiment Zvezda, toujours sujet aux fuites en cette toute fin d'année 2020. Aussi improbable que cela puisse paraître, on attend aussi en 2021 le décollage du module scientifique russe MLM "Nauka" après environ… 13 ans de retard.

Thomas Pesquet ira tester pour vous les meilleures consoles de 2021. Crédits ESA/T. Pesquet
Thomas Pesquet ira tester pour vous les meilleures consoles de 2021. Crédits ESA/T. Pesquet

A cette petite armada, il faudra ajouter au moins un vol de Shenzhou ! Eh oui, pour ceux qui l'auraient oublié, la Chine a bel et bien la capacité d'envoyer trois astronautes en orbite. Et l'année prochaine, elle enverra (probablement au printemps) le premier module, nommé Tianhe, de sa station orbitale « permanente ».

Après une visite d'un cargo automatisé Tianzhou, ce sera donc au tour d'un équipage Shenzhou de prendre ses quartiers pour plusieurs mois et d'inaugurer ce nouveau poste avancé de l'humanité en orbite basse. La station chinoise occupera sans nul doute nos colonnes cette année.

La compétition va encore chauffer autour des mégaconstellations

Les services « finaux » que vont proposer Starlink et OneWeb sont différents : SpaceX est en relation directe avec les utilisateurs et vend ses antennes, tandis que OneWeb s'appuiera sur des réseaux au sol et opérateurs existants. Cependant en orbite, la grande bataille des constellations de connectivité va se poursuivre en 2021.

OneWeb devrait passer de 110 satellites à (au moins) 326 avant la fin de l'année, avec l'espoir de proposer un service initial dans les hautes latitudes. Starlink, qui sera pour plusieurs mois encore (et pourquoi pas toute l'année) en phase bêta, devrait déployer à son tour entre 400 et 600 satellites dans l'année à venir. C'est moins qu'en 2020, mais SpaceX a plus d'engagements à honorer avec ses clients commerciaux ainsi qu'avec la NASA et le département de la défense américain. Il semble par ailleurs que l'entreprise compte se focaliser en priorité sur la qualité du service plutôt que sur un déploiement en masse.

Et encore, on entend très peu parler des autres constellations, comme Kuiper et Telesat. Crédits Starlink
Et encore, on entend très peu parler des autres constellations, comme Kuiper et Telesat. Crédits Starlink

Les deux opérateurs devraient avoir besoin de nouveaux prêts cette année pour supporter leurs fantastiques dépenses qui vont une fois de plus se compter en milliards.

Starship mystère

Après l'impressionnant spectacle de l'essai du prototype Starship SN8 début décembre, les regards restent tournés vers le site de Boca Chica au Texas. En effet, le programme s'est révélé relativement imprévisible jusqu'ici : qu'en sera-t-il dans quelques mois ?

Ce que l'on sait pour le moment, c'est que l'exemplaire SN9 devrait à son tour tenter un vol atmosphérique dans les semaines à venir, et que SpaceX espère le poser droit sans explosion pour cette fois. Mais trois autres unités sont dans un état de construction et d'assemblage plutôt avancé, on peut donc s'attendre à observer des tests encore plus ambitieux. De 12,5 km à… 20, 50 ou même la limite de l'espace selon les américains, à 80 km ? Pour aller plus loin, il faudra adjoindre à Starship un énorme premier étage, lui aussi réutilisable : SuperHeavy. Le premier exemplaire prototype est lui aussi à l'assemblage, mais selon les derniers commentaires d'Elon Musk, il faudra « plusieurs mois » avant de le voir tenter de quitter une plateforme de tir. Le programme va sans doute beaucoup progresser en 2021, mais tout dépendra des potentiels « points durs » que vont rencontrer les équipes sur le chemin vers un premier vol orbital.

Cette année, il faudra apprendre à se poser, ok ? Crédits SpaceX
Cette année, il faudra apprendre à se poser, ok ? Crédits SpaceX

SpaceX est attendu cette année pour dévoiler de futures utilités à son énorme véhicule : une cabine, ou bien la version « camion citerne » qui doit ravitailler les autres une fois en orbite, un système d'amarrage, voire la conception détaillée d'une version lunaire… Bref, quelque chose de concret pour le service « actif » de Starship dont l'horizon se rapproche.

L'année du tourisme ?

Comme tous les ans en 2020, les deux acteurs principaux du balbutiant tourisme suborbital ont promis des vols habités « pour l'année prochaine ». Sauf que ce n'est pas si simple, et encore moins d'envisager cette aventure comme une entreprise rentable. Virgin Galactic par exemple, doit encore exécuter deux vols d'essais (dont un avec juste les pilotes et du fret, et un second avec des employés) avant de pouvoir embarquer Richard Branson à la frontière de l'espace. Or en décembre, leur dernier test s'est soldé par un échec à cause d'un ordinateur de bord.A moins que les cadences ne puissent augmenter drastiquement, le premier vol « payant » d'un touriste sur le petit avion fusée VSS Unity devra attendre le troisième trimestre.

Pour Blue Origin et sa petite capsule New Shepard, il ne resterait qu'un seul vol inaugural à mener pour l'exemplaire capable d'embarquer six passagers avant d'embarquer d'heureux élus. Mais l'entreprise n'a toujours rien communiqué sur les dates, ni sur d'éventuels billets : ce n'est pas pour demain.

Seul le "mannequin skywalker" a pu voler pour l'instant. Et il a fait beaucoup de jaloux. Crédits Blue Origin.
Seul le "mannequin skywalker" a pu voler pour l'instant. Et il a fait beaucoup de jaloux. Crédits Blue Origin.

Sur la Lune, le "calme" avant le reste de la décennie

La Chine, qui vient d'en revenir avec la mission Chang'E 5, n'a rien prévu sur la Lune en 2021… Ou en tout cas rien de plus que les missions Chang'E 3 et 4 (ainsi que le petit rover Yutu 2) qui sont toujours actives à la surface de notre satellite.

La NASA, quant à elle, prépare ses futures missions habitées à travers le programme Artemis : elle devrait choisir deux des trois fournisseurs actuels pour un atterrisseur lunaire (le futur LEM)… Mais avec un budget réduit qui ne lui permettra pas de viser un quelconque pas sur la lune d'ici 2024, promesse qu'il eut été difficile à tenir quoi qu'il arrive. Toutefois, l'agence américaine s'est payée une véritable flottille de missions à exécuter par des entreprises privées (contrats CLPS). Deux de ces véhicules atterrisseurs robotisés de nouvelle génération devraient décoller en 2021, mais on ne sait pas encore s'ils seront prêts à temps.

Le petit satellite orbiteur CAPSTONE devrait lui être lancé au printemps grâce à la petite fusée Electron de RocketLab. Il testera l'orbite de la future station orbitale Gateway, dont on espère plus de détails cette année ! La surprise pourrait venir de la Russie avec la mission Luna-25, dont le décollage est pour l'instant prévu en octobre 2021. Cette dernière devrait se poser sur la surface, et paver la voie pour d'autres missions lunaires russes plus ambitieuses.

Patience, patience... la meilleure qualité du fan de spatial. Crédits NASA
Patience, patience... la meilleure qualité du fan de spatial. Crédits NASA

Mais 2021, comme toutes les autres avant elle, n'est pas scriptée : elle nous réservera bien des surprises. Dans le domaine spatial, souvent des bonnes. Des clichés saisissants, des résultats de recherche longtemps attendus, d'impressionnantes nouvelles découvertes de sondes et télescopes. Des déceptions aussi. Des pannes, ou des erreurs que l'on trouvera idiotes dès qu'on les aura comprises. Des retards parce que oui, cela vaut mieux qu'un échec. De nouvelles annonces aussi, parce que personne ne s'arrêtera de rêver, épidémie globale ou non.

En 2021 comme l'année qui vient de passer, nous serons la planète la plus intéressante de notre système solaire, et nous pouvons tous agir, à notre niveau, pour qu'elle le reste. Alors n'arrêtez pas de rêver, suivez l'exploration spatiale (qu'on continuera de couvrir extensivement sur Clubic) et fabriquez-vous de bons moments.

Bonne année 2021 !

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Commentaires (10)

Fulmlmetal
Soyouz-5 (qui s’appelle maintenant Irtysh) c’est 2022.
juju251
et ceux qui aiment les versions « heavy » seront comblés par la réapparition de Delta IV Heavy . On espère que cette dernière mettra un peu moins de quatre mois pour décoller…<br /> OUUUUIIIIII ! <br /> J’adore les décollages de delta IV Heavy, tellement attypiques avec les flammes qui viennent lécher le lanceur. <br /> Bon, après, effectivement, il faudra espérer qu’elle puisse décoller avec moins de reports.
Fulmlmetal
C’est vrai que c’est un très beau lanceur, et la F9H est un peu dans le meme style. Ce osnt des lancements «&nbsp;élégants&nbsp;».
Kraelh1
Clubic s’est incroyablement amélioré au fil des années !! Bravo à toute l’équipe
Element_n90
C’est surtout qu’à un moment ils sont descendu bien bas…
Le_Prophete
Oui ca ne pouvait qu’etre mieux. Quand on a touche le fond on ne peut que remonter.<br /> Mais si certains sujets sont maîtrisés et travaillés, il y a encore du boulot sur d’autres. Certains redacteurs ont encore trop tendence a faire du copier d’autres sites sans en rajouter ou vérifier les infos qui parfois sont fausses. C’est parfois le minimum syndical, mai globalement c’est ca s’ameliore.
smover
2021 va être une année «&nbsp;spatiale&nbsp;» passionnante !! J’ai surtout hâte de voir les projets martiens et les avancées de Starship mais il y en aura pour tous les gouts et en quantité Merci pour ce récap !
Mich_280
Du gaspillage d’argent (probablement aux frais du contribuable). Soit les «&nbsp;petits hommes verts&nbsp;» sont morts, soit ils viendront après nous. Il est peu probable que nous les rencontrions, et si nous les rencontrons, je ne donne pas cher de notre peau.
Fulmlmetal
Bon, une version plus «&nbsp;lite&nbsp;» puisque les modos ont supprimé mon message … mais laissé celui de Mich qui est du troll provocateur<br /> Le but n’est pas de découvrir des hommes verts, on sait bien qu’il n’y en a pas, mais de savoir si des traces de vie ont existé quand il y avait de l’eau et si par miracle il en subsiste. Mais ça restera à l’état microbien.<br /> Quand à dire que la conquête spatiale c’est de l’argent gaspillé, je pense qu’il y a des milliers d’autres secteurs où l’argent est gaspillé en bien plus grande quantité sans que ça ne dérange plus que ça donc ce type de critique est simpliste pour rester poli
juju251
Fulmlmetal:<br /> Quand à dire que la conquête spatiale c’est de l’argent gaspillé, je pense qu’il y a des milliers d’autres secteurs où l’argent est gaspillé en bien plus grande quantité sans que ça ne dérange plus que ça donc ce type de critique est simpliste pour rester poli<br /> D’autant plus que «&nbsp;gaspillé&nbsp;» est un bien grand mot, les techniques développées dans le cadre ou grâce à la conquête spatiale ont de réelles applications au quotidien.<br /> Ne serait-ce que les systèmes de positionnement par satellite, que beaucoup de monde utilise aujourd’hui par le biais d’un smartphone.
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