La société BitTorrent Inc., qui édite les logiciels BitTorrent Mainline et µTorrent, annonce avoir recensé 100 millions d'utilisateurs actifs mensuels lors de son dernier pointage, contre 80 millions au précédent recensement. Un chiffre record qui ne tient compte que des deux programmes de l'éditeur.
Après une première déconvenue, le gouvernement espagnol vient d'annoncer qu'il comptait insister sur la mise en place d'une loi visant à contrôler les téléchargements illégaux. Un peu à l'image de l'Hadopi française, elle vise cependant à agir au niveau des sites. Un juge pourrait avoir le pouvoir de fermer un portail ou annuaire de partage en ligne.
Les « spécifications fonctionnelles », véritable feuille de route pour qui souhaite développer un logiciel labellisé Hadopi, sont encore en cours de rédaction. Mais ce dimanche 26 décembre, la procédure de labellisation par l'Hadopi a été publiée au Journal Officiel. La haute autorité aura les pleins pouvoirs pour accorder ou retirer un agrément.
La très opaque société Megaupload est sortie de son silence cette semaine pour condamner les actions conduites à son encontre par l'association qui défend les maisons de disque américaines. L'hébergeur de fichier accuse la RIAA d'avoir tenté de faire pression sur Mastercard, utilisé comme prestataire de paiement sur son site, pour que ce dernier mette un terme à leur collaboration.
Le top des films les plus téléchargés sur BitTorrent en 2010 élaboré par le site Torrentfreak révèle une nouvelle fois que succès du box-office rime souvent avec carton sur les réseaux P2P. Cette année, l'incontestable numéro un est, sans surprise, le long métrage Avatar de James Cameron.
Connue en Espagne sous le nom de « Sinde Act » (du nom du ministre de la Culture, Ángeles González-Sinde) la loi vient d'être rejetée par la Commission des affaires économiques de la chambre des députés en Espagne. Dans la droite ligne d'Hadopi, les dispositions du projet devaient mener à un blocage du Web via les FAI.
Alors que l'Espagne compte bientôt mettre en place une législation de type Hadopi, certains sites de partage montrent leur désaccord. La plupart d'entre eux ont donc monté l'opération « No al cierre de webs » (non à la fermeture du web) et se sont mis hors ligne en signe de protestation.
C'est après avoir interrogé (sans succès) la plupart des plateformes participant à la Carte Musique que les premiers chiffres sur la Carte Musique ont été dévoilés. Le ministère de la Culture s'est décidé à communiquer sur le sujet. Depuis le début du mois d'octobre, 50 000 cartes auraient été vendues. Des chiffres à prendre avec précaution.
Depuis sa mise en route, l'Hadopi communique peu sur son fonctionnement et ses activités. Pourtant, certaines informations montrent quel serait le rendement de l'autorité. Elle enverrait 2 000 e-mails par jour au titre de la réponse graduée. Bien loin des premiers chiffres annoncés.
C'est une petite musique qui commence à revenir presque comme un mème de Noel. Celui de l'impact de la loi Hadopi. La haute autorité doit bientôt rendre un bilan chiffré de son activité. Un moyen de s'interroger sur les effets de la loi, la Carte Musique, mais surtout sur les prochaines décisions concernant le marché du divertissement numérique.
Le sujet de logiciels de surveillance Hadopi ou mouchards revient sur les devants de la scène. Ces derniers sont censés rendre la tâche plus facile à l'autorité afin de disculper un internaute si son adresse IP est repérée. Ce moyen de sécurisation labellisé doit suivre certaines règles appelées « spécifications fonctionnelles ». Ces dernières devraient arriver bientôt.
Rien ne va plus dans la lutte contre le piratage de films aux Etats-Unis : l'US Copyright Group (USCG), organisme composé de plusieurs avocats, spécialisé dans la défense des intérêts des détenteurs de droits d'auteur, vient d'essuyer un revers dans sans croisade contre les adeptes du Peer to peer. En effet, l'impact de l'une de ses plaintes, déposée en début d'année au nom de la société allemande Achte/Neunte contre 4 577 internautes soupçonnés d'avoir téléchargé illégalement le film Far Cry, vient d'être très fortement diminué par un juge du district de Columbia.
Suite à la communication massive de documents diplomatiques grâce au site Wikileaks, on découvre les avis des Etats-Unis ou encore de l'Espagne au sujet d'Hadopi. Jugée peu démocratique par certains, elle représente pour les ayants-droit un exemple à suivre...
Quatre changements devraient prochainement être mis en place afin de rendre plus difficile le téléchargement illégal en utilisant les services du célèbre moteur. « Dans les prochains mois » annonce Google, des mesures dans le domaine de la lutte contre le piratage, la régie Adsense ou les droits d'auteurs seront prises. Explications.
Cette semaine, le DoJ (Département de la Justice) des Etats-Unis a annoncé qu'il avait fait fermer pas moins de 82 sites proposant des produits contrefaits ou permettant de télécharger illégalement du contenu culturel. Un message était posté sur les sites visés.
Un tribunal suédois, où étaient jugés en appel les éditeurs du site The Pirate Bay, vient de confirmer les peines de Peter Sunde, Fredrik Neij et Carl Lundström, selon le site TorrentFreak.
L'Hadopi fait le compte dans ses défenseurs. Une mini-polémique s'est formée autour des déclarations du chef de l'Etat au sujet de la loi censée mettre un terme au téléchargement illégal. Certains propos de Nicolas Sarkozy auraient été mal relayés. Erreur de traduction ou divergences de vues internes à la majorité présidentielle ?
L'Hadopi poursuit son activité. L'autorité vient de diffuser un appel d'offres au sujet de la mise en place d'un « système d'information utilisé dans le cadre de la réponse graduée ». L'objectif est clair : informatiser le processus de la riposte graduée.
BitTorrent Inc. a récemment publié une nouvelle mise à jour majeure de « µTorrent », estampillée 2.2. Cette nouvelle version du client BitTorrent « le plus populaire au monde » accueille tout particulièrement l'« App Studio », un environnement d'extensions permettant d'en étendre les fonctionnalités ou de faciliter la recherche de contenus.
Le ministère de la Culture et l'Hadopi avaient indiqué qu'une place serait réservée à la promotion de l'offre légale sur Internet. Le pendant « incitatif » à la loi Hadopi regroupe désormais la Carte Musique et la labellisation de certains sites proposant du téléchargement légal et de la vidéo à la demande.
Le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand dresse déjà un premier bilan de l'activité d'Hadopi. Après l'envoi des e-mails et les campagnes auprès des internautes, des vacanciers ou même des élus, le ministère se félicite donc des travaux de l'autorité.
Début novembre, l'Hadopi avait demandé aux députés, sénateurs, députés européens, conseils généraux et régionaux de soutenir l'autorité. Les élus avaient jusqu'au 8 novembre pour répondre et demander des explications si la loi leur semblait imprécise sur certains points.
En bon défenseur du logiciel Libre, l'April a prévu de réaliser une série de synthèses sur le thème de la promotion de ce type de modèle. La première traite des DRM. Sur le sujet, l'April estime que ces « menottes numériques ont pour seul objectif de restreindre les droits des utilisateurs d'œuvres numériques, tout en mettant en danger leur pérennité et le partage du savoir ». Ambiance.
Le dernier épisode du dossier ACTA se situait dans les environs de Tokyo pour le dernier round de négociations. Les 37 pays négociateurs de l'Anti counterfeiting Trade Agreement étaient parvenus à s'entendre sur une réglementation mondiale en faveur de la protection des droits d'auteur et de la propriété intellectuelle.
La CCIA est une entité américaine qui regroupe plusieurs acteurs de l'Economie numérique. La Computer and Communication Industry Association a vocation à promouvoir l'ouverture des réseaux, des systèmes et des marchés en vue d'organiser une libre concurrence. Cette autorité a donc envoyé une lettre à l'Hadopi en affirmant que les futurs logiciels labellisés n'étaient pas une bonne idée. Explications.
Décidemment cette semaine est celle des sondages consacrés à Hadopi et à l'usage des français en matière de téléchargement. Une troisième étude vient d'être rendue sur l'avis qu'ont les français de la loi Hadopi. Elle estime que près de la moitié des personnes interrogées doutent déjà de l'efficacité de la loi...
« Internet ça paye pas. Ça eut payé, mais ça paye plus ». Voilà ce qu'aurait pu dire l'inénarrable Fernand Raynaud. C'est en tout cas la conclusion d'un sondage mené par BVA et Orange pour le Forum d'Avignon (un rendez-vous dédié à l'Economie des médias).
Nicolas Dupont-Aignan fait partie de ces politiques qui considèrent l'Hadopi comme une loi qui n'a pas lieu d'être : une position qui ne date pas d'hier puisqu'en mai 2009, le président de Debout la République qualifiait la Haute autorité de « loi laborieuse », « périmée avant même d'avoir été promulguée ».
Une Cour américaine du Minesota vient de condamner Jammie Thomas-Rasset à payer la somme d'1,5 million de dollars. Elle a été reconnue coupable d'avoir téléchargé et partagé 24 chansons sur Internet. Une amende pour l'exemple pour celle qui a toujours prétendu qu'un internaute avait utilisé frauduleusement sa connexion.