O'clock, l'école de développement web en téléprésentiel qui pense au bien-être de ses étudiants

Alexandre Boero
Chargé de l'actualité de Clubic
10 février 2020 à 13h30
7
Cet article est sponsorisé par O'clock. Consultez notre charte.

O'clock
Salle de classe virtuelle © O'clock

L'école, qui forme des développeurs web en ligne depuis plus de trois ans sur la base du téléprésentiel, accompagne ses étudiants durant leur formation et même après, pour les guider vers le retour à l'emploi.

O'clock est une école qui forme ses étudiants au développement web. Jusque-là, rien d'extraordinaire. Sauf que celle-ci exerce exclusivement en ligne, remet des diplômes délivrés par le ministère du Travail, et permet de faire tomber différentes barrières, comme l'obstacle géographique. Pour parfaire vos compétences ou devenir développeur web - un métier au passage particulièrement sollicité depuis quelques années par les employeurs - la recette est simple. Vous aurez besoin d'un ordinateur, d'une connexion internet, et le plus important : de motivation. O'clock fonctionne sur la base du téléprésentiel, comme si vous étiez dans une école plus vraie que nature... mais chez vous. Avec tous les avantages que peut offrir ce système : l'échange de fichiers en plein cours, des sondages live interactifs, de l'entraide entre étudiants. Des plus qui font la différence et qui instaurant un climat de sérénité et de confiance.

Pour en apprendre plus sur le fonctionnement d'une école de dev web online, découvrir les différentes formations proposées et la façon dont elle se vivent et se déroulent, Clubic est allé à la rencontre de Maxime Vasse, l'un des quatre co-fondateurs de l'entreprise O'clock, née en 2016 et qui a, depuis, formé quelque 1 000 étudiants ayant trouvé, très majoritairement, un emploi de développeur web.

79007637_2503427876602640_3627827766759522304_o.png
Les technologies enseignées © O'clock

L'interview de Maxime Vasse, directeur général de l'école O'clock

Clubic : Comment est née l'entreprise ?

Maxime Vasse (O'clock) : Nous avions conscience, à l'époque, de la pénurie du nombre de développeurs. Trois des quatre co-fondateurs, développeurs eux-mêmes, s'étaient dit qu'il fallait peut-être développer des parcours de formation de développeur web, ce qui n'existait pas vraiment il y a quelques années. Il est difficile de se former hors des grandes villes. Nous voulions rendre une offre totalement accessible, en ligne, en téléprésentiel en proposant une qualité de formation que l'on retrouve dans une école physique. Nous avons un taux d'abandon inférieur à 10%, conforme à notre objectif de départ, ce qui est très peu. Et que vous soyez dans une grande ville ou au fin fond de la Creuse, sans vouloir manquer de respect aux Creusois, cela ne change rien, vous pouvez suivre la formation. Certains étudiants viennent de Belgique et même de Suisse.

« Nous voulions rendre une offre totalement accessible, en ligne, en téléprésentiel en proposant une qualité de formation que l'on retrouve dans une école physique »


Qu'est-ce que signifie le téléprésentiel façon O'clock ?

Le téléprésentiel, c'est l'idée de recréer les conditions d'une salle de classe « classique ». C'est une école où il peut y avoir plusieurs salles de classe, avec un ou plusieurs professeurs qui discutent, qui montrent au « tableau », qui est le partage d'écran en l'occurrence, avec des étudiants qui posent leurs questions, qui peuvent s'exprimer et échanger entre eux. Au lieu de faire tout cela dans une classique physique, ça se passe dans une interface web, que l'on appelle le « cockpit ». Le prof a plein de boutons à sa disposition. Il peut par exemple envoyer des sondages instantanés aux étudiants, on peut également pratiquer l'envoi de fichiers, etc. L'idée du sondage équivaut à demander aux élèves qui n'ont pas compris une notion de lever le doigt, mais avec bien plus de précision. Grâce au téléprésentiel, l'étudiant est moins timide, il est plus facile pour lui de cliquer sur un bouton que de lever la main.

Prenons le cas d'un internaute lambda qui a envie de développer ses compétences en codage et d'obtenir une certification. Que doit-il faire pour s'inscrire ? Quelles sont les modalités ?

Nous avons voulu faire une école destinée avant tout aux débutants. Il n'y a donc pas de prérequis académiques. Il y a évidemment des contraintes techniques : il faut un ordinateur et une connexion internet.

Concernant le processus d'inscription, nous soumettons l'aspirant étudiant à ce que l'on appelle un « rituel d'initiation », nom qui peut paraître flippant mais qui prend la forme d'un test en ligne et qui englobe de la culture générale informatique, de la logique et de l'anglais.

Une fois ce rituel passé, place à l'étape du « confessionnal », qui consiste pour l'étudiant à tourner une vidéo de présentation, qui lui permet aussi de décrire son environnement de travail. À chaque fois, l'exigence n'est pas incroyable. Ici, on veut savoir si l'étudiant va réussir à manipuler une webcam ou autre, pour voir s'il est plutôt débrouillard, et pour se rendre compte de l'environnement de travail. C'est l'occasion de donner quelques conseils aux étudiants. Si une maman ou un papa qui garde ses enfants à la maison souhaite s'inscrire, il faut qu'elle ou il arrive à les faire garder, sinon cela peut s'avérer compliqué.

« Une école avant tout destinée aux débutants »


Ce qui est intéressant, c'est que malgré le téléprésentiel, O'clock reste une école, qui requiert, de fait, une certaine discipline.

C'est tout à fait ça. Il y a un cliché que l'on peut avoir sur le télétravail, le téléprésentiel, qui est souvent négatif et qui donne l'image de quelqu'un qui reste chez soi et qui ne fait pas grand-chose. Nous prévenons les étudiants qu'il faut une certaine rigueur. Si vous avez la rigueur et la motivation, alors vous pouvez commencer les cours chez O'clock.

Oclock-Interface.jpg
Le cockpit © O'clock

Les formations sont-elles ouvertes aux demandeurs d'emploi ou à celles et ceux qui bénéficient d'heures sur leur compte personnel de formation ?

Absolument, oui, plusieurs types de financement sont possibles. Les demandeurs d'emploi peuvent faire une demande d'aide individuelle, c'est d'ailleurs le cas le plus courant. Pôle Emploi favorise les écoles qui ont un taux de retour à l'emploi élevé, et c'est le cas de la nôtre. Le CPF est aussi un moyen. Parfois, les régions et les conseils départementaux peuvent aussi soutenir un étudiant. Il arrive par exemple le cas d'un étudiant qui bénéficie de 1 500 euros grâce à son CPF, qui va avoir droit à 2 000 euros de Pôle Emploi au titre de l'aide individuelle à la formation (AIF) et va ensuite compléter de sa poche la somme restante. Avec ces systèmes de co-financement, beaucoup d'étudiants peuvent parvenir à s'inscrire à la formation. Le Plan d'investissement dans les compétences (PIC) aide bien à aller dans ce sens.

« Pôle emploi, CPF... plusieurs types de financement sont possibles »


Concernant les formations accessibles sur O'clock, le panel est assez complet, avec du full stack, du CMS également avec une formation Wordpress...

La première formation lancée par O'clock en 2017 comportait 3 mois de socle et proposait ensuite une spécialisation. Aujourd'hui, les spécialisations sont proposées immédiatement, ce qui est utile notamment pour ceux qui ont déjà des compétences de développeur. On a voulu mettre en place un système où on a un socle commun, et ensuite, la personne va choisir en fonction de ses affinités (si elle aime le JavaScript, elle va plutôt se tourner vers une formation en React), ou de son bassin d'emploi (si des entreprises sont à la recherche de développeurs spécialisés en Symfony, elle va choisir la formation Symfony).

Combien d'élèves peut-on compter dans une même classe, en même temps ?

Les cours peuvent comporter entre 15 élèves, pendant les spécialisations et 20 ou 25 élèves pendant le socle. Que ce soit 15 ou 25, il y a une réelle interactivité permise avec la vidéo et le chat. Au départ, nous étions sur 20 personnes, puis sur des cours de 40 personnes avec 2 professeurs. Finalement, nous nous sommes rendu compte qu'il était mieux de baisser le nombre d'étudiants et de se limiter à un professeur. Actuellement, nous montons des promos de 50 personnes (2 groupes de 25) qui sont interchangeables, ce qui permet aussi de diversifier le type d'interactions et le type de camarades que l'on peut avoir. Une des compétences du développeur est de savoir collaborer avec d'autres personnes.

« La durée de moyenne d'une formation chez O'clock est de 6 mois »


Comment se déroule une journée type de travail au sein de l'école O'clock ? Tout à l'heure, nous parlions de discipline, on imagine qu'il y a un vrai rythme à adopter.

Les étudiants travaillent du lundi au vendredi, avec quelques exceptions dans la formation, où il y a des jours de repos, car le tout reste intensif. Concernant les horaires, les cours débutent à 9h et se terminent à 12h, pour la pause déjeuner. Puis ils reprennent de 13h à 15h. Au lieu de faire une journée complète de 7 heures de travail, nous préférons assurer 5 heures de cours, et ainsi garder un peu de temps en autonomie l'après-midi, ce que l'on appelle les « challenges ». Ce sont de petits exercices qui reprennent les notions de la journée ou introduisent celles du lendemain, pour que les étudiants puissent travailler dessus quand ils veulent et plus sereinement, en soirée par exemple, offrant une certaine flexibilité. Car sur des journées de 7 heures, les étudiants décrochent souvent l'après-midi. Et tous les étudiants ont un rythme différent. Pouvoir organiser la dernière partie de sa journée en fonction de son rythme et de ses contraintes (enfants à aller chercher à l'école etc.), ça leur offre un réel confort.

Quelle est la durée moyenne d'une formation ?

La formation « classique » est découpée en plusieurs parties. Il y a d'abord les 3 mois de socle, durant lesquels on apprend les bases de la programmation informatique et du développement web. Ensuite, il y a 1 mois de spécialisation sur une techno en particulier, puis 1 mois dédié à un projet, réalisé en groupe de trois ou quatre étudiants, pour se rapprocher un maximum des conditions réelles de l'entreprise. Enfin, après cette formation de 5 mois, le 6e mois sert à passer les certifications et au coaching à l'emploi. Certains étudiants vont mettre plusieurs mois avant de se lancer dans la recherche d'emploi ou pour passer leur diplôme. Mais la durée moyenne est d'environ 6 mois, du moment où on débute au moment où on obtient le diplôme.

« Nos diplômes sont délivrés par le ministère du Travail »


Que peut-on dire sur la valeur de la certification, histoire de rassurer ceux qui peuvent avoir un a priori.

On s'est dit qu'il est fort probable qu'en lançant une telle école en ligne, cela suscite des craintes. Nous avons tout fait pour avoir une certification officielle, et c'est ce que nous avons aujourd'hui. Nous remettons des diplômes délivrés par le ministère du Travail, reconnus par l'État et par le système de crédit européen. C'est une reconnaissance officielle, ce n'est pas juste un certificat pour attester qu'on a suivi la formation O'clock. C'est bien un diplôme de niveau 5 dans la nomenclature européenne. On peut le présenter en entreprise, il a une véritable valeur. C'est un plus également pour les financeurs comme Pôle Emploi, qui sont à la recherche de formations diplômantes. Tout cela est d'autant plus important que de nombreuses écoles en ligne se lancent. Certaines sont bonnes, connues et reconnues, et d'autres ont pensé un programme pédagogique pas vraiment adapté, laissant parfois les étudiants livrés à eux-mêmes.

Concernant le coût des formations, on sait que certaines formations de développeur web atteignent jusqu'à 9 000 euros par an. Où se situe-t-on chez O'clock ?

Notre formation « classique », qui dure 6 mois nous le disions, coûte 6 000 euros et va passer, d'ici la fin de l'année, à 6 500 euros, puisque nous n'avons encore jamais augmenté les tarifs, alors que nous avons ajouté des modules année après année. En revanche, nous faisons attention de faire un effort sur le prix, car si vous fixez un tarif trop élevé, il est rare que les organismes de financement participent à la hauteur de 9 000 euros par exemple. On veut que ceux qui envisagent une reconversion puissent se tourner vers nous avec des possibilités de financement.

Philippe WTTj.png
Philippe, un formateur © O'clock

Quel est le profil type des formateurs ? Et quel est celui des élèves de l'école O'clock ?

Le formateur « type » a une dizaine d'années d'expérience en tant que développeur web, et une à deux années de pédagogie. Certains sont des formateurs débutants également. Mais ils ont un solide bagage technique, qui leur permet de se concentrer sur la pédagogie. D'un point de vue géographique, nos formateurs sont issus d'un peu partout en France, et nous sommes beaucoup en campagne. Il n'y a pas que les élèves qui sont en téléprésentiel, les formateurs aussi.

« La pédagogie, pour nous, ne représente pas qu'un professeur. Il y a également un accompagnement périphérique de nos étudiants »


Concernant les étudiants, le profil type est celui de quelqu'un qui est en reconversion, soit en tant que demandeur d'emploi qui n'a pas réussi à retrouver d'emploi dans son secteur d'activité ou de formation, soit en tant que salarié toujours en poste, mais issu d'un domaine ou d'une entreprise qui ne leur plaît pas forcément. Sur le plan géographique, ce qui est étonnant, c'est que nous avons beaucoup d'étudiants issus des grandes villes, là où parfois certains ont des organismes de formation pourtant près de leur domicile. Une preuve des atouts du téléprésentiel. Beaucoup de personnes à Paris par exemple ont décidé de suivre une formation chez O'clock. Donc au niveau géographique, c'est assez éparpillé mais il y a de nombreux étudiants qui proviennent de grandes villes.

Combien d'étudiants ont déjà été formés au développement web au sein de l'école O'clock ?

Plus de 1 000 élèves ont été formés depuis début 2017. Sur les promotions prévues cette année, nous devrions avoir 800 élèves en 2020. Nous aurons formé autour de 2 000 étudiants en fin d'année.

Et au niveau des formateurs ?

Nous avons dans nos rangs une vingtaine de formateurs, en plus d'une dizaine d'assistants pour les étudiants. Ce qui me permet d'insister sur une chose.

La pédagogie, pour nous, ne représente pas qu'un professeur. Il y a également un accompagnement périphérique, j'entends par là qu'il peut arriver, durant la formation, qu'un étudiant ait un coup de moins bien, ou un souci dans sa vie personnelle. Nous avons des assistants parcours étudiant qui suivent les élèves du départ, avec la recherche de financement, à la fin, au moment où ils sont à la recherche d'un emploi. Ces assistants s'assurent que tout se passe bien et que chaque étudiant reste motivé. Ils peuvent aussi résoudre des conflits entre étudiants ou faire du conseil.

« Un taux de réussite au titre professionnel de 90 à 95%, un taux de retour à l'emploi de l'ordre de 70% »


Quel est le taux de réussite des étudiants ?

Le taux de réussite au titre professionnel est de 90 à 95%. Comme c'est un titre professionnel validé par l'État, un jury habilité par l'État, dont les membres sont contactés à partir d'une liste fournie par le ministère du Travail, contribue à l'obtention du diplôme. Ce qui est très intéressant, c'est que nous recevons souvent des compliments du jury. Il arrive parfois aussi que des membres du jury, qui sont eux-mêmes issus du monde professionnel, recrutent des étudiants qui viennent de valider leur diplôme.

Là où nous nous concentrons le plus, c'est sur le retour à l'emploi, car c'est notre mission première. Aujourd'hui, nous avons un taux de réussite de 70% et sommes très rigoureux sur les chiffres. Pour nous, réussir, c'est avoir trouvé un emploi dans le numérique, et non dans un autre domaine. On fait en sorte de ne pas berner nos étudiants avec un taux de réussite gonflé artificiellement par ceux qui retrouvent un emploi dans un domaine totalement différent de celui visé par la formation de développeur web.

Pour terminer cet entretien, que peut-on dire de la croissance de l'entreprise O'clock depuis sa création ?

Au 9 janvier 2017, jour de lancement de la première promotion, nous étions 4 au sein de l'entreprise. Aujourd'hui, nous sommes 70 et avons cru assez rapidement. Nous lançons désormais une promotion toutes les trois semaines environ.

La société est née de fonds propres, quitte à démarrer un peu plus lentement. En 2017, il n'y avait que trois promotions, aujourd'hui, il y en a une dizaine en même temps. Nous n'avons pas cherché à lever de fonds, car nous voulons garder notre indépendance et conserver cette qualité pédagogique, qui est le cœur de notre projet.

Cet article nous a été commandé par O'clock.
Pour autant et comme expliqué dans notre charte, l'angle de cet article a été décidé par la rédaction et son contenu rédigé, lui aussi, en toute indépendance.

Alexandre Boero

Chargé de l'actualité de Clubic

Chargé de l'actualité de Clubic

Journaliste, chargé de l'actualité de CLUBIC. Reporter, vidéaste, animateur et même imitateur-chanteur, j'ai écrit mon premier article en 6ème. J'ai fait de cette vocation mon métier (diplômé de l'EJC...

Lire d'autres articles

Journaliste, chargé de l'actualité de CLUBIC. Reporter, vidéaste, animateur et même imitateur-chanteur, j'ai écrit mon premier article en 6ème. J'ai fait de cette vocation mon métier (diplômé de l'EJCAM), pour écrire, interroger, filmer, monter et produire au quotidien. Des atomes crochus avec la Tech, certes, mais aussi avec l'univers des médias, du sport et du voyage. Outre le journalisme, la prod' vidéo et l'animation, je possède une chaîne YouTube (à mon nom) qui devrait piquer votre curiosité si vous aimez les belles balades à travers le monde, les nouvelles technologies et Koh-Lanta :)

Lire d'autres articles
Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ? Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
google-news

A découvrir en vidéo

Rejoignez la communauté Clubic S'inscrire

Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.

S'inscrire

Commentaires (7)

keyplus
y en a tellement de cours online maintenant qu il faut prevoir une ecole pour bien choisir son ecole online lol
enrico69
C’est vrai. Mais après d’un point de vue business c’est bon plan. Avec le nombre de personnes malheureusement sans emploi et la quantié d’aides au financement de formations, des entrepreneurs auraient tort de s’en priver. Un indicateur (pour moi) c’est les pubs dans le métro à Lyon, j’exagère à peine en disant qu’à chaque passage j’y découvre une nouvelle « grande école » « unique » « sur mesure »…<br /> Ceci étant, telle que présentée dans l’article, leur offre a l’air très intéressante. Le fait de pouvoir prendre son temps est un vrai plus.
keyplus
oui tu résumes bien l argent de l’etat ( des impôts)qui coule a flot<br /> pour l’emploi j ai de fort doute<br /> je croirai à ces trucs quand embauche d’abord formation ensuite<br /> sinon j ai jetez un oeil sur le site c est marrant pas un mot sur le cout et qui finance?<br /> c est un peu comme un resto où le menu est affiché mais pas les prix
Fan0u
J’espère faire parti des futurs élèves de cette école.<br /> Concernant l’argent des impôts qui financent grandement cela : dis-toi que c’est un investissement. Cet argent sert à former de futurs spécialistes, qui retrouveront un emploi et paieront des impôts en retour.<br /> Le temps nous dira si cet argent a été investi à bon escient.<br /> Mais crois-moi, obtenir un financement n’est pas si facile que ça !<br /> Quant aux tarifs, ils sont affichés sur leur site dans toutes les formations (Frais de Formation).
James_Louis
J’enterresse à cet école,mais comment le processus d’inscription est il? Beaucoup d’école en ligne maintenant,il faut bien choisir.
keyplus
ah oui j avais pas vue<br /> Le coût de notre formation Développeur Web est de 6000 euros<br /> À partir d’août 2020, les frais de formation passeront à 6500 euros!!!<br /> pas perdu pour tout le monde l argent:)<br /> sinon fait toi pas trop d’illusion sur l emploi à la sortie
Ragnarok
Ca fait longtemps que je lis Clubic, je n’ai jamais créé de compte.<br /> Mais là on touche un sujet d’actualité qui prend une direction qui me parait extrêmement malsaine.<br /> Je suis CTO (directeur technique) pour un gros site web français. J’ai également un gros bagage en temps que développeur web (ce que je suis toujours).<br /> Je voudrais juste apporter mon point de vue (qui n’engage que moi) en tant que développeur et surtout recruteur.<br /> Premièrement, pour être clair, après avoir tenté pendant un temps de rencontrer des profils issus de telles écoles (elles se valent toutes plus ou moins à mes yeux, clairement), j’ai décidé de m’en détourner très rapidement.<br /> Pourquoi ?<br /> A quel moment les étudiants de ces écoles pensent apprendre un métier en quelques mois alors que les cursus traditionnels se font en plusieurs années (2, 3 ou 5 ans suivant le diplôme). Alors même qu’ici ce sont des reconversions (donc pour la vocation dans 99% des cas on repassera) là ou des cursus traditionnels contiennent un bien plus gros pourcentage de passionnés.<br /> Comme je le dis plus haut, les vrais passionnés sont très rares dans ce que j’ai pu voir (et j’en ai vu un paquet). La plupart y voit juste un métier fun à apprendre où on passe la journée sur l’ordi.<br /> L’envolée des salaires provoquée par ces écoles qui est juste scandaleuse et dramatique. Ces écoles font miroiter des choses aberrantes à leurs étudiants qui croient pouvoir demander n’importe quoi à la sortie. Résultat, non seulement ils ne trouvent pas de boulot, mais en plus les vrais développeurs seniors, quand ils voient ça, font grimper leurs prétentions salariales (à juste titre), et ça en devient complètement démesuré…<br /> Les dévs « très très motivés », « qui ne comptent pas leurs heures » et « passionnés » en entretien, qui se transforment en fonctionnaires une fois embauchés (malgé une rémunération conséquente et un retard sur leurs tâches)… Mais ça ne c’est pas forcément spécifique à ces écoles, je dois bien l’avouer.<br /> Bref, pour moi ces écoles sont du vent et de l’escroquerie et devraient être interdites tout simplement. Je ne comprends même pas comment ça peut encore exister…<br /> Mon conseil, si vraiment le dév est un secteur qui vous intéresse :<br /> apprenez par vous même ; vous devrez le faire pour évoluer au fil du temps de toutes façons, donc…<br /> rendez vous dans des conférences locales (ou non) pour rencontrer de vrais professionnels, échanger sur leur métier et vous faire un réseau<br /> faites des projets persos pour progresser et montrer ce que vous savez faire<br /> Et vous en apprendrez autant. Ah oui, et arrêtez de demander la Lune et de croire que vous êtes excellents quand vous n’avez pas d’expérience…
marc6310
Je suis entièrement d’accord ces écoles ne forment que des personnes en leur faisant croire d’être opérationnels sauf que pour l’être il faut plusieurs années et pas quelques semaines ou mois. Le pire c’est qu’ils y croient vraiment et pensent êtres des monstres quand tu les entend parler et quand tu vois leur auto-évaluation sur leur cv sauf que quand ils entrent réellement dans le domaine la c’est la descente aux enfers en quelques jours seulement … Si vous êtes réellement passionnés alors vous savez déjà, et vous vous êtes orienté dans un cursus sérieux. Ceux qui viennent dans le domaine uniquement pour l’argent et l’emploi en sortant de ce genre de « formation » et bien le métier n’en a pas besoin et ca ne fait que décrédibiliser le secteur. Le développement c’est une affaire d’amour, de passion et de technique, rien d’autre.
Voir tous les messages sur le forum
Haut de page