Qui est Ankorstore, la deuxième licorne française de l'année ?

Alexandre Boero
Chargé de l'actualité de Clubic
10 janvier 2022 à 15h40
6
© Ankorstore
© Ankorstore

Ankorstore n'aura mis que deux ans à devenir une « licorne ». La jeune entreprise française, qui met en relation les commerçants de proximité avec des créateurs, vaut désormais plus d'un milliard de dollars.

Quelques jours après PayFit, voilà que la France compte une 24e licorne, avec la place de marché virtuelle Ankorstore. L'entreprise, qui a réalisé une levée de fonds de 250 millions d'euros, est désormais valorisée à 1,75 milliard d'euros. Ankorstore permet à de petits commerçants de réaliser des commandes d'un montant minimal de 100 euros auprès des 15 000 fournisseurs, avec une livraison offerte pour toute commande supérieure à 300 euros.

Une ascension fulgurante

Ankorstore, créée en septembre 2019 par Pierre-Louis Lacoste, Nicolas d'Audiffret, Nicolas Cohen et Mathieu Alengrin, est le symbole même d'une start-up à la croissance fulgurante. Elle compte déjà 200 000 commerçants indépendants comme clients.

Le modèle économique d'Ankorstore repose sur la transaction entre les commerçants et les marques. La marketplace prélève une commission de 20 % sur les premières commandes entre les commerçants et les marques, commission qui tombe à 10 % si le commerçant commande une nouvelle fois auprès d'un même fournisseur. La start-up indique que cette commission englobe les frais de logistique et de financement.

Il y a un an, Ankorstore ne comptait qu'une vingtaine de salariés. Aujourd'hui, elle en emploie 400. D'ici un an, selon le cofondateur et codirecteur général de l'entreprise, Nicolas Cohen, elle devrait en compter entre 1 000 et 1 500. La place de marché a déjà fait un pas en ce sens en ouvrant des bureaux notamment en Allemagne, en Espagne et au Royaume-Uni.

Source : TechCrunch

Alexandre Boero

Chargé de l'actualité de Clubic

Chargé de l'actualité de Clubic

Journaliste, chargé de l'actualité de CLUBIC. Reporter, vidéaste, animateur et même imitateur-chanteur, j'ai écrit mon premier article en 6ème. J'ai fait de cette vocation mon métier (diplômé de l'EJC...

Lire d'autres articles

Journaliste, chargé de l'actualité de CLUBIC. Reporter, vidéaste, animateur et même imitateur-chanteur, j'ai écrit mon premier article en 6ème. J'ai fait de cette vocation mon métier (diplômé de l'EJCAM), pour écrire, interroger, filmer, monter et produire au quotidien. Des atomes crochus avec la Tech, certes, mais aussi avec l'univers des médias, du sport et du voyage. Outre le journalisme, la prod' vidéo et l'animation, je possède une chaîne YouTube (à mon nom) qui devrait piquer votre curiosité si vous aimez les belles balades à travers le monde, les nouvelles technologies et Koh-Lanta :)

Lire d'autres articles
Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ? Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
google-news

A découvrir en vidéo

Rejoignez la communauté Clubic S'inscrire

Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.

S'inscrire

Commentaires (6)

mrassol
la crise qui se profile dans quelques années va faire mal … tres tres mal …
norwy
J’y vois une atomisation du modèle économique d’Amazon marketplace qui a fait ses preuves.<br /> Avoir plus d’acteurs (français) qui se partagent le gâteau ne peut que aller dans le bon sens.<br /> A quoi serait dû cette crise, selon toi ?
mrassol
Tous les financiers de startup qui veulent récup les billes, les financements s’effondrent, les boites ferment les unes après les autres, effet domino… ah bah comme l’explosion de la bulle internet en 2000 en fait …
LeToi
Je sais qu’il n’y a pas de lien, mais quel est le chiffre d’affaire de cette startup pour avoir une telle valorisation ?
philouze
la valo ne repose pas sur le CA, mais sur la croissance pure (sa capacité a démontrer qu’elle agrège un futur marché immense, et qu’à ce moment là, son CA sera considérable)<br /> Amazon naissant avait un CA minable et même quand le CA a grandi, a perdu des ronds pendant 5 ans, zéro profitabilité.<br /> Google était une pompe a frique gigantesque avant de lancer Adwords.<br /> Le financement du risque c’est ça, financer du CA déjà existant c’est pour les mickey, par pour des capitaux-risqueurs, VC, fonds etc.
xryl
Une crise de foi ?
Voir tous les messages sur le forum
Haut de page

Sur le même sujet