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PDG de Hi-Media, Cyril ZIMMERMANN revient sur le repositionnement de son groupe dans les micropaiements et évoque ses développements commerciaux et financiers.
JB - Comment peut-on présenter ? Un spécialiste de la monétisation des contenus? Peut-on encore parler de régie depuis l'acquisition d'Eurovox / Allopass ?
CZ - Hi Media se positionne comme un groupe avec différents métiers complémentaires autour de la monétisation de l'audience. La régie publicitaire qui était le métier d'origine de Hi-Media reste un de ses piliers principaux au cotés des micropaiement : chacun de ces pôles devrait représenter près de 45% de l'activité consolidée en 2006. Le solde proviendra principalement du marketing direct et du conseil en génération d'audience. On ne peut donc plus parler uniquement de régie mais d'un groupe de services dédiés aux éditeurs de sites Internet.
JB - Bannières, affiliation, liens sponsorisés et désormais micropaiement. Comptez vous également entrer sur le marché des "shopbots" voire sur celui des moteurs de recherche ?
CZ - Nous n'avons pas de projet dans ces domaines à l'heure actuelle.
JB - L'Europe s'est engagée dans la création d'un ambitieux moteur de recherche multimédia : Quaero. Êtes vous surpris que ses concepteurs aient oublié la brique "monétisation" ? Est-ce que Hi-Media pourrait jouer un rôle dans la monétisation des activités grand public de Quaero ?
CZ - Nous avons pour ambition de pouvoir travailler avec tous types d'acteur du marché, y compris avec des entités ayant dans leur cahier des charges des missions de service public. Monétiser l'audience ne veut pas dire avoir pour but la génération d'une audience commerciale comme c 'est le cas en TV . Le web permet d'être beaucoup plus subtil que cela.
JB - Pensez vous que Hi-Media dispose d'une valorisation boursière suffisante pour poursuivre ses acquisitions. Pourriez vous également être la proie de sociétés comme ValueClick ?
CZ - Notre structure capitalistique très éclatée nous positionne comme une proie potentielle pour beaucoup de sociétés qui voudraient renforcer leur présence dans l'univers du marketing interactif et du commerce électronique. Notre but est de faire croître la société et sa rentabilité pour donner satisfaction à nos actionnaires. Pour l'instant cela prend forme par le biais d'une croissance organique forte et d'acquisitions relatives. Autant que faire se peut nous continuerons à nous inscrire dans ce schéma.
JB - Cyril Zimmermann, je vous remercie.
JB - Comment peut-on présenter ? Un spécialiste de la monétisation des contenus? Peut-on encore parler de régie depuis l'acquisition d'Eurovox / Allopass ?
CZ - Hi Media se positionne comme un groupe avec différents métiers complémentaires autour de la monétisation de l'audience. La régie publicitaire qui était le métier d'origine de Hi-Media reste un de ses piliers principaux au cotés des micropaiement : chacun de ces pôles devrait représenter près de 45% de l'activité consolidée en 2006. Le solde proviendra principalement du marketing direct et du conseil en génération d'audience. On ne peut donc plus parler uniquement de régie mais d'un groupe de services dédiés aux éditeurs de sites Internet.
JB - Bannières, affiliation, liens sponsorisés et désormais micropaiement. Comptez vous également entrer sur le marché des "shopbots" voire sur celui des moteurs de recherche ?
CZ - Nous n'avons pas de projet dans ces domaines à l'heure actuelle.
JB - L'Europe s'est engagée dans la création d'un ambitieux moteur de recherche multimédia : Quaero. Êtes vous surpris que ses concepteurs aient oublié la brique "monétisation" ? Est-ce que Hi-Media pourrait jouer un rôle dans la monétisation des activités grand public de Quaero ?
CZ - Nous avons pour ambition de pouvoir travailler avec tous types d'acteur du marché, y compris avec des entités ayant dans leur cahier des charges des missions de service public. Monétiser l'audience ne veut pas dire avoir pour but la génération d'une audience commerciale comme c 'est le cas en TV . Le web permet d'être beaucoup plus subtil que cela.
JB - Pensez vous que Hi-Media dispose d'une valorisation boursière suffisante pour poursuivre ses acquisitions. Pourriez vous également être la proie de sociétés comme ValueClick ?
CZ - Notre structure capitalistique très éclatée nous positionne comme une proie potentielle pour beaucoup de sociétés qui voudraient renforcer leur présence dans l'univers du marketing interactif et du commerce électronique. Notre but est de faire croître la société et sa rentabilité pour donner satisfaction à nos actionnaires. Pour l'instant cela prend forme par le biais d'une croissance organique forte et d'acquisitions relatives. Autant que faire se peut nous continuerons à nous inscrire dans ce schéma.
JB - Cyril Zimmermann, je vous remercie.
