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Le PHP commence à faire ses premières victimes. Après trois levées de fonds d'un montant total de plus de 80 millions d'euros, dont une levée de 27 millions d'euros en février 2002 (!), l'éditeur belge de logiciels internet Reef, fondé par Philippe BRAWERMAN, dépose son bilan.
Positionné comme concurrent de BroadVision ou Vignette, Reef avait développé un logiciel pour la création de sites web ou d'intranets. Comme beaucoup de ses concurrents, l'idée était de vendre au prix d'une web agency, tout en ayant des coûts de production réduits à leur plus simple expression, grâce aux briques logicielles déjà disponibles.
Malheureusement pour l'éditeur, sa solution clef en main était beaucoup trop cher pour un marché hyper concurrentiel, dominé par l'apparition de solutions tout en un type PHP-nuke, ou par les solutions internes des grandes web agencies et SSII.
Fidèle à l'image d'épinal de la start-up, Reef a dépensé plus de 80 millions d'euros, obtenus au pas de course après 3 levées de fonds de 14 millions (octobre 1999), 40 millions (octobre 2000) et finalement 27 millions (février 2002) auprès d'investisseurs prestigieux comme The Carlyle Group, Viventures, 3i, Goldman Sachs, Profrigo, IDG Ventures, KBC Investco ou encore SG Cowen Securities.
Certainement encouragée par ses investisseurs, la société a multiplié les acquisitions afin de devenir "globale" en s'implantant aux USA et en Asie. Une fuite en avant visiblement suicidaire au moment où le secteur s'effondrait.
Positionné comme concurrent de BroadVision ou Vignette, Reef avait développé un logiciel pour la création de sites web ou d'intranets. Comme beaucoup de ses concurrents, l'idée était de vendre au prix d'une web agency, tout en ayant des coûts de production réduits à leur plus simple expression, grâce aux briques logicielles déjà disponibles.
Malheureusement pour l'éditeur, sa solution clef en main était beaucoup trop cher pour un marché hyper concurrentiel, dominé par l'apparition de solutions tout en un type PHP-nuke, ou par les solutions internes des grandes web agencies et SSII.
Fidèle à l'image d'épinal de la start-up, Reef a dépensé plus de 80 millions d'euros, obtenus au pas de course après 3 levées de fonds de 14 millions (octobre 1999), 40 millions (octobre 2000) et finalement 27 millions (février 2002) auprès d'investisseurs prestigieux comme The Carlyle Group, Viventures, 3i, Goldman Sachs, Profrigo, IDG Ventures, KBC Investco ou encore SG Cowen Securities.
Certainement encouragée par ses investisseurs, la société a multiplié les acquisitions afin de devenir "globale" en s'implantant aux USA et en Asie. Une fuite en avant visiblement suicidaire au moment où le secteur s'effondrait.