« Les discussions du groupe de travail ont mis en avant une certaine méfiance des internautes à l'égard de la publicité comportementale qu'ils jugent intrusive et dont ils connaissent mal le fonctionnement », estime en effet le FDI. Pour étayer cette affirmation, il s'appuie notamment sur les résultats d'une étude commanditée par l'Union Nationale des Associations Familiales (UNAF) et la Confédération Nationale des Associations Familiales Catholiques (CNAFC), selon laquelle 82,5% des personnes interrogées ne seraient pas favorables à la publicité comportementale.
Le principal problème resterait toutefois le défaut d'information lié à ces techniques. D'où la proposition de mettre en place, comme aux Etats-Unis, un marqueur visuel sur les publicités y faisant appel, qui conduirait vers un espace centralisant toutes les informations nécessaires à leur compréhension. En parallèle, le FDI recommande la transposition, en France, de la « Network advertising initiative », un site américain sur lequel l'internaute a la possibilité de s'opposer au recueil d'informations par les régies publicitaires qui ont adhéré au mouvement. Reste à voir si les acteurs français de la publicité accepteraient sans contrainte extérieure de voir une partie de l'audience se détourner de ces très lucratives pratiques.