Contrairement aux ventes aux enchères, les dépôts-vente en ligne pratiquent les prix fixes et prélèvent une commission sur chaque opération réalisée et garantie par leurs soins.
Dans un communiqué, le PDG, Pierre Kosciusko-Morizet indique : « PriceMinister est un modèle vertueux qui repose sur des coûts fixes entièrement maîtrisés : ni stock ni logistique, ce qui nous affranchit des coûts variables vertigineux que connaissent trop bien les modèles concurrents. . »
Spécialisé dans les produits culturels à son ouverture (livres, jeux, musique, vidéo, etc...), PriceMinister s'est ouvert depuis quelques temps au matériel informatique, télécom et audiovisuel et proposer de nouvelles gammes de produits (immobilier ? automobile ?) avant la fin de l'année.
Toujours selon la société, PriceMinister disposerait de 1 million de références et de 700.000 produits en vente sur son site, 50% de cette offre serait issue de professionnels (déstockeurs, soldeurs, détaillants, éditeurs... ) et le site n'aurait que "0,6% de réclamation sur ses transactions, soit nettement moins que la VPC traditonnelle".
Autres indicateurs de la bonne santé de la société : le panier moyen aurait augmenté de 20% à environ 25 euros, le taux de réachat est passé de 30 à 60% et le taux de transformation de ses 40.000 visiteurs quotidien est passé à 5%...
Basé sur le concept de Half.com, pionnier américain ensuite racheté par eBay, le dépôt vente confirme donc sa bonne santé avec des marques établies comme PriceMinister, 2xMoinsCher ou, dans une moindre mesure, AdemiPrix (Wanadoo). Reste à savoir si ces cybermarchands resteront indépendants ou seront absorbés par de gros groupes de VPC français ou internationaux, séduits par leur modèle et leur efficacité.