Test Xiaomi 12 Pro : un smartphone haut de gamme qui se surclasse

Pierre Crochart
Spécialiste smartphone & gaming
17 mars 2022 à 16h16
18

Comme d'habitude, Xiaomi a pris son temps pour déployer sa nouvelle gamme de smartphones en Europe. Disponibles depuis la fin décembre en Chine, les Xiaomi 12 et Xiaomi 12 Pro arrivent enfin sous nos latitudes ! Et après une année assez dense pour le constructeur, on est assez curieux de constater les progrès qui ont été faits sur les bases déjà très solides du Xiaomi Mi 11 de l'an passé.

Xiaomi 12 Pro
  • Un beau smartphone, bien fini...
  • Écran hypnotisant...
  • Des performances diaboliques
  • Rechargé totalement en 20 minutes
  • Haut-parleurs de qualité
  • Des vibrations épatantes
  • ... mais pas étanche (à ce prix !)
  • ... mais mal calibré d'usine
  • Un téléobjectif globalement décevant

Vous l'aurez remarqué, nous testons ici en premier lieu le Xiaomi 12 Pro. Un modèle plus musclé que le 12 et qui renoue par la même avec la gamme « Pro » de Xiaomi dans nos contrées. En effet, contrairement à son prédécesseur, le Xiaomi Mi 11 Pro n'avait jamais vu le jour chez nous.

Sur le papier, difficile de se réjouir d'une énième segmentation de la gamme déjà très éclatée de Xiaomi. Mais concentrons-nous plutôt sur le concret : que vaut le Xiaomi 12 Pro sur le terrain ? Réponse dans ce test.

Test réalisé sur un smartphone prêté par le constructeur

Xiaomi 12 Pro : la fiche technique

C'est assez simple, Xiaomi n'a opéré aucun changement sur la fiche technique du 12 Pro par rapport au modèle lancé en décembre en Chine. Les caractéristiques du mobile restent foncièrement haut de gamme ; et il faut bien ça pour justifier un tarif en nette hausse par rapport à la génération précédente.

Fiche technique Xiaomi 12 Pro

Résumé

Taille de l'écran
6,73 pouces
Taux de rafraîchissement
120Hz
Mémoire interne
256 Go, 128 Go
Mémoire vive (RAM)
12 Go, 8 Go
Capacité de la batterie
4 600 mAh
Charge rapide
Oui
Définition du / des capteur(s) arrière
50 Mpx, 50 Mpx, 50 Mpx

Caractéristiques techniques

Système d'exploitation
Android
Version du système d'exploitation
Android 12
Surcouche Android
MIUI 13.1
Assistant vocal
Google Assistant

Affichage

Taille de l'écran
6,73 pouces
Type d'écran
AMOLED
Définition de l'écran
3200 x 1440 pixels
Taux de rafraîchissement
120Hz
Densité de pixels
521 ppp
Écran HDR
Oui

Affichage écran interne

Taille de l'écran
6,73 pouces
Taux de rafraîchissement
120Hz

Mémoire

Mémoire interne
256 Go, 128 Go
Stockage extensible
Non

Performance

Processeur
Snapdragon 8 Gen 1
Finesse de gravure
4nm
Nombre de cœurs CPU
8
Fréquence CPU
3GHz
GPU
Adreno 730
Mémoire vive (RAM)
12 Go, 8 Go

Batterie

Capacité de la batterie
4 600 mAh
Batterie amovible
Non
Recharge sans-fil
Oui
Charge rapide
Oui
Puissance de la charge rapide
120W

Appareil Photo

Nombre de caméras (avant & arrière)
3
Définition du / des capteur(s) arrière
50 Mpx, 50 Mpx, 50 Mpx
Définition du / des capteur(s) avant
32 Mpx
Enregistrement vidéo
8K @24 fps ; 4K @60 fps
Stabilisateur caméra
Optique et Numérique
Flash arrière
Dual-LED
Taille des photosites objectifs arrière
2.44 μm
Taille des photosites objectifs frontaux
1.4 µm
Ouverture objectif photo arrières
f/1.9 ; f/1.9 ; f/2.2
Ouverture objectif photo frontaux
f/1.9
Zoom Optique
2 X

Réseau

Carte(s) SIM compatible(s)
Nano-SIM
Compatible double SIM
Oui
Compatible 5G
Oui
Compatible VoLTE
Oui

Connectivité

Wi-Fi
6 ax
Bluetooth
5.2
NFC
Oui
GPS
Oui
Infrarouge
Non

Equipement

Type de connecteur
USB Type-C
Lecteur biométrique à empreinte digitale
Oui
Capteur de reconnaissance faciale
Reconnaissance faciale 2D
Acceleromètre
Oui
Gyroscope
Oui
Capteur de lumière ambiante
Oui
Nombre de haut-parleurs
2

Caractéristiques physiques

Hauteur
163,6mm
Largeur
74,6mm
Epaisseur
8,16mm
Poids
205g
Indice de réparabilité
7.9/10

Débit d’Absorption Spécifique (DAS)

DAS tête
0.599 W/Kg
DAS tronc
0.998 W/Kg
DAS membres
1.987 W/Kg

Dans le détail, on récupère un smartphone qui s'approprie peu ou prou tout ce qui faisait la générosité du Xiaomi Mi 11 Ultra. Écran QHD+ 120 Hz promis comme ultra lumineux, SoC Snapdragon 8 Gen 1, trio d'appareils photo 50 mégapixels ou encore recharge ultra rapide à 120 W comme sur le Mi 11T Pro : autant dire que le dernier-né de Xiaomi ne manque de rien.

La largesse du téléphone se retrouve également dans la boîte, où il s'accompagne d'un chargeur 120 W, d'un câble de recharge et d'une coque de protection en silicone transparent. Ça n'a l'air de rien dit comme ça, mais il est de plus en plus rare de retrouver des accessoires en plus du smartphone dans sa boîte, surtout sur le haut de gamme.

© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic

Design

Le Xiaomi 12 Pro itère sur les bases solides du Mi 11. Et je dois dire que j'ai vraiment adoré le design de ce dernier. La courbure de l'écran et du dos était parfaite et, surtout, le smartphone se montrait plus fin que ses concurrents. Un coup de cœur en partie dû à la disposition de ses différents appareils photo, qu'on regrette ne pas retrouver tels quels sur le Xiaomi 12 Pro.

© Pierre Crochart pour Clubic
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En effet, Xiaomi semble s'être assagi sur ce point. Bien sûr, cela est dû à la croissance des capteurs photo, qui demandent plus de place dans le châssis et réduit donc les options du constructeur. Mais force est de constater qu'on a déjà vu ce design ailleurs. Sur le vivo X60 Pro par exemple.

Toujours est-il que les finitions restent très travaillées. Le dos du téléphone, présenté ici dans son coloris noir, marque très peu les traces de doigts et se montre d'une douceur assez hypnotisante.

© Pierre Crochart pour Clubic
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À l'avant, la finesse des bordures de l'écran force le respect. Elles ne semblent pas plus maigres que celles du Mi 11, mais la courbure contribue à les soustraire à notre regard.

Une différence importante par rapport au précédent modèle : la caméra avant est désormais cachée dans un poinçon au centre de la dalle, et non plus à gauche. Une tendance qui tend à se généraliser, même si on peut préférer une disposition latérale : eh oui, quand on tient son téléphone à l'horizontale, le poinçon reste plus visible s'il est centré.

© Pierre Crochart pour Clubic
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On déverrouille toujours le smartphone avec un capteur logé sous l'écran, et le placement des boutons reste le même ; concentré sur la tranche droite. Aucune prise jack n'est évidemment de la partie, mais Xiaomi reconduit les deux grands haut-parleurs Harman Kardon sur les tranches supérieures et inférieures du smartphone. Par contre, le choix de les disposer de façon asymétrique nous étonne autant qu'elle nous agace : impossible de tenir le smartphone à l'horizontale sans boucher l'une des deux grilles. Xiaomi a-t-il fait suffisamment de tests avant de valider cette idée saugrenue ? La question reste entière.

© Pierre Crochart pour Clubic
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Pour conclure, rappelons que le Xiaomi 12 Pro est protégé par un verre Gorilla Glass Victus. Il n'est en revanche pas certifié IP contre la poussière, les éclaboussures ou encore l'immersion. Ce qui, pour un téléphone vendu plus de 1 000 € est tout bonnement intolérable. Il serait plus que temps que le constructeur fasse davantage d'efforts pour la durabilité et la protection de ses smartphones haut de gamme.

Écran

Comme Samsung l'a fait avec son Galaxy S22+, Xiaomi revoit à la baisse la diagonale de l'écran du 12 Pro. De 6,81 pouces l'an dernier, on descend à 6,73 pouces sur ce modèle. Une différence minime, qui vise essentiellement à améliorer la prise en main du téléphone, à peine moins haut que son prédécesseur.

Pour ce qui est de la technique en revanche, le constructeur voit évidemment les choses en grand. Sa dalle AMOLED LTPO est capable d'afficher une définition QHD+ de 3 200 par 1 440 pixels et de faire varier sa fréquence entre 10 et 120 Hz selon le contenu en cours de lecture. Utile pour préserver la batterie, notamment.

© Pierre Crochart pour Clubic
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Selon les dires de Xiaomi, l'écran du 12 Pro serait aussi le plus lumineux qu'il a jamais conçu. Mais notre sonde X-Rite ainsi que le logiciel de calibration professionnel Calman Ultimate peinent à le confirmer. Nous avons mesuré un pic de luminosité à seulement 680 nits, alors que le constructeur déclare une luminosité dépassant allègrement les 1 000 nits (elle était de 890 sur le Mi 11 et de 905 sur le Mi 11 Ultra). Il est néanmoins possible que le seuil de luminosité ambiante nécessaire pour atteindre ce chiffre soit supérieur à la luminosité maximale atteignable par notre torche pour ce test. On n'a jamais constaté ça sur un autre smartphone, mais accordons au Xiaomi 12 Pro le bénéfice du doute. D'autant que, dans les faits, nous n'avons rencontré aucun problème de lisibilité.

Xiaomi 12 Pro test embargo

Côté colorimétrie, le mode d'affichage par défaut (automatique) assure presque une pleine couverture des espaces sRGB et DCI P3. Toutefois, le point blanc est incorrect ; calculé à 7 000K, alors que nous attendions quelque chose s'approchant de 6 500 K (la température d'un « blanc parfait », équivalent à la lumière émise par le soleil). On peut évidemment corriger le tir grâce à une roue chromatique et différents réglages, mais on attend d'un smartphone premium qu'il nous livre le meilleur dès le déballage.

Le delta E de la dalle est par ailleurs un peu élevé. Idéalement, le chiffre doit se situer entre 2 et 3 afin de s'assurer que les couleurs affichées correspondent à leur référence dans le nuancier Pantone. Or il atteint ici 3,55, ce qui démontre une légère dérive (en l'occurrence dans les teintes beiges). En d'autres termes : les couleurs ne sont pas les plus précises du marché, même si elles ne manquent pas d'attrait.

© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic

Rien de dramatique, évidemment. En réalité, les couleurs affichées par le Xiaomi 12 Pro sont plutôt flatteuses. Très saturées, elles embellissent n'importe quel contenu affiché à l'écran. De plus, l'excellent taux d'échantillonnage de la dalle (480 Hz, l'un des plus hauts du marché), en fait une merveille de réactivité. Combiné à la puissance de son processeur, le smartphone réagit au quart de tour à la moindre interaction tactile. Un vrai téléphone haut de gamme.

Audio : toujours au-dessus de la mêlée

Xiaomi a compris parmi les premiers que, pour une fois, la taille ça compte. Et en l'occurrence, le Xiaomi 12 Pro reste très largement au-dessus de la mêlée au niveau du son grâce à ses deux grands haut-parleurs signés Harman-Kardon.

Dissimulés derrière de larges grilles en haut et en bas du téléphone, ils offrent un son précis, percutant et chaleureux qui, contrairement à d'autres, ne se contente pas de restituer des médiums harmonieux. Ici, les basses s'entendent, et les aigus sont très agréables à l'oreille.

Xiaomi 12 Pro test embargo © © Pierre Crochart pour Clubic

Toutefois, les audiophiles trouveront toujours à redire sur l'absence d'une prise jack. En effet, aucun adaptateur n'est prévu non plus pour permettre de profiter d'un casque Hi-Fi. En revanche, le Xiaomi 12 Pro est compatible Bluetooth 5.2 et prend évidemment en charge l'intégralité des codecs les plus populaires comme le aptX HD ou le LDAC.

Côté fonctionnalités, le smartphone est certifié Dolby Atmos et propose quelques options permettant de spatialiser le son lorsqu'on écoute une vidéo ou l'on joue à un jeu.

Interface : encore des efforts à faire sur le suivi

Vendu de série avec Android 12 et la surcouche MIUI 13.1, le Xiaomi 12 Pro se pose comme le smartphone Xiaomi le plus complet. Il est pourvu de la dernière mise à jour de sécurité actuellement disponible, mais a encore des progrès à faire pour se hisser au niveau d'une concurrence qui muscle son jeu en termes de suivi logiciel. En effet comme Google, Samsung a récemment annoncé vouloir offrir cinq ans de mises à jour sur ses smartphones haut de gamme. Chez Xiaomi, on reste un peu derrière avec quatre ans au maximum, dont trois mises à niveau majeures d'Android.

Xiaomi 12 Pro test embargo © © Pierre Crochart pour Clubic

Ceci étant dit, on retrouve une surcouche Android que l'on connaît et que l'on a appris à aimer au fil des ans. Toujours très proche de la philosophie iOS, MIUI offre une belle panoplie d'options de personnalisation pour façonner l'interface à son goût. Mais, plutôt étrange, la fonctionnalité Android 12 permettant d'adapter la palette de couleurs de l'interface selon le fond d'écran choisi reste absente.

Aucune autre fonctionnalité essentielle ne manque à l'appel. De la navigation gestuelle au mode sombre intégral, en passant par les fenêtres flottantes pour le multitâche ou le panneau de suivi du bien-être digital.

Xiaomi 12 Pro test embargo © © Pierre Crochart pour Clubic

Par le passé, Xiaomi s'est particulièrement illustré (en mal) par le nombre important d'applications préinstallées sur ses téléphones. Qu'en est-il sur le 12 Pro ?

Il y a du mieux. Beaucoup de mieux. En réalité, on ne compte plus que cinq applications figurant d'office sur votre écran d'accueil (en omettant les nombreuses applis estampillées Xiaomi et Google s'entend). On peut d'ailleurs les désinstaller très facilement, et en lot, en les sélectionnant et cliquant sur le bouton idoine, sans frein.

En revanche, on devra toujours faire avec l'horripilant « scan antivirus » à chaque installation d'application. Une fonctionnalité inutile, évidemment désactivable, mais qui compte selon nos critères comme un énième bloatware en cela qu'elle repose sur les serveurs d'Avast ou d'Avira.

Xiaomi 12 Pro test embargo © © Pierre Crochart pour Clubic

Enfin, un mot sur les vibrations du smartphone. Les constructeurs font de plus en plus d'efforts pour proposer des retours haptiques de grande précision et le Xiaomi 12 Pro ne fait guère exception. Au point qu'on lui donnerait presque la couronne ! Les vibrations du téléphone sont tout bonnement formidables, et réglables sur différents niveaux. On n'a jamais autant apprécié taper des messages sur un clavier Android.

Xiaomi 12 Pro test embargo © © Pierre Crochart pour Clubic

Performances : un passionné de vitesse

Enfin ! Des mois après son annonce, nous avons enfin l'opportunité de poser les mains sur un smartphone pourvu du Snapdragon 8 Gen 1, le tout nouveau SoC de Qualcomm.

Et autant dire qu'on se languissait d'avance de le mettre à l'épreuve sur nos benchmarks et nos jeux habituels. D'autant plus après l'amère déception du Exynos 2200 des Galaxy S22 et S22 Ultra.

Xiaomi 12 Pro test embargo © © Pierre Crochart pour Clubic

Le SoC gravé en 4 nm comporte un processeur ultra véloce cadencé à 3.0 GHz et un GPU de dernière génération (un Adreno 730) susceptible de faire s'envoler les compteurs. Alors vérifions !

Il n'y a pas à tortiller, le Xiaomi 12 Pro est surpuissant. AnTuTu lui accorde le meilleur score jamais obtenu par un smartphone testé par nos soins, en l'occurrence plus de 977 000 points. Il repart également avec plus de 539 000 sur AiTuTu. Sur Geekbench, la nouvelle puce de Qualcomm fait toujours moins bien que l'A15 Bionic des iPhone 13. Il ne montre en revanche aucun signe de faiblesse particulier.

Xiaomi 12 Pro test embargo © © Pierre Crochart pour Clubic

Du côté graphique, le Xiaomi 12 Pro est d'une aisance insolente. Néanmoins, la chauffe du smartphone dans des scénarios très gourmands aurait presque tendance à nous inquiéter. Le smartphone grimpe très vite dans les tours ; au point que nous n'avons tout simplement pas pu le passer à la moulinette habituelle du stress test de 3D Mark ! Après seulement 10 minutes, une alerte « surchauffe » nous forçait à quitter l'application. Pour le dire autrement, le Xiaomi 12 Pro est capable de produire des pics de performances très importants, mais aurait du mal à les tenir sur la durée.

© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic

Est-ce que cela pose problème en jeu ? D'après nos mesures, non. Sur Genshin Impact, nous sommes pouvons choisir les paramètres graphiques les plus élevés et maintenir un framerate dépassant les 30 images par seconde (prends ça, Galaxy S22). Même après une période prolongée, le dos de l'appareil reste à une température très raisonnable, et les performances ne semblent pas bridées par la chauffe.

Autonomie : peut mieux faire ?

Il en faut de l'énergie pour alimenter un si bel écran. Et pourtant, même en conservant une définition QHD+ et une fréquence adaptative pouvant atteindre 120 Hz, le Xiaomi 12 Pro s'est montré raisonnablement endurant.

Pour rappel, le Xiaomi Mi 11 Ultra s'était éteint au terme de 22 heures et 5 heures de temps d'écran l'an dernier dans des conditions proches. Le nouveau modèle a cette fois tenu 24 heures pour 5 heures 30 de temps d'écran. Une progression modeste, mais réelle. Notez que la donne change assez peu si l'on conserve une définition Full HD+. En utilisant le smartphone de la même façon, nous avons tenu 24 heures 40 pour 5 heures 20 de temps d'écran. Bonnet blanc et blanc bonnet.

Test en QHD+
Test en QHD+
Test en FHD+
Test en FHD+

Dans le test d'autonomie de PC Mark, qui simule un usage du téléphone jusqu'à ce que celui-ci atteigne les 20 % de batterie, le Xiaomi 12 Pro tient un peu plus de 8 heures. Un score un peu juste pour un téléphone haut de gamme. À titre de comparaison, le Galaxy S22+ touche du doigt les 10 heures sur le même test (7 heures d'autonomie pour le S22 classique).

Xiaomi 12 Pro test embargo © © Pierre Crochart pour Clubic

Du côté de la recharge enfin, le bloc 120 W fourni permet au Xiaomi 12 Pro de reprendre des couleurs à une vitesse hallucinante. Mais attention, il s'agit d'une fonctionnalité qu'il faut activer au préalable. La batterie de 4 600 mAh demande moins de 19 minutes pour repasser de 2 à 100 % d'autonomie. Sur un téléphone parfaitement éteint avec une batterie à plat, comptez environ 23 minutes.

© Pierre Crochart pour Clubic
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Photographie : solide, mais manque d'homogénéité

Le Mi 11 était un photophone correct pour peu qu'on se limite à son capteur grand-angle. Le Mi 11 Ultra se montrait beaucoup plus convaincant sur toute la ligne et on est ravis de voir que Xiaomi s'inspire davantage de ce dernier pour son nouveau modèle.

En effet le Xiaomi 12 Pro est doté de trois capteurs de 50 mégapixels. Le premier, un grand-angle, mesure 1/1,28" et propose des pixels de 2,44 um une fois la magie du pixel binning en place. Un téléobjectif au zoom 2x, de 50 mégapixels également, s'invite à la fête, ainsi qu'un ultra grand-angle de 50 mégapixels lui aussi. Les trois capteurs offrent par ailleurs une ouverture comprise entre f/1.9 et f/2.2, ce qui augure de bonnes capacités en basse luminosité.

À l'avant, Xiaomi passe sur un nouveau capteur de 32 mégapixels. Mais on ignore de quel modèle il s'agit, et par conséquent ses caractéristiques techniques.

© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic

Grand-angle

Avec le module grand-angle du Xiaomi 12 Pro, le constructeur s'assure tranquillement une place parmi les photophones les plus en vue de ce début d'année. Bien sous tous les aspects, il est adossé à un algorithme de traitement efficace, mais qui reste très porté sur les ombres et les forts contrastes.

© Pierre Crochart pour Clubic
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© Pierre Crochart pour Clubic
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Le piqué est impeccable, et la finesse des détails force le respect. On n'a pas grand-chose à redire. Si ce n'est qu'il met à l'amende ses deux autres camarades !

© Pierre Crochart pour Clubic
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© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic

Oui comme vous le lirez dans les prochains paragraphes, le Xiaomi 12 Pro a un problème : son manque d'homogénéité.

© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic

Ultra grand-angle

L'ultra grand-angle du Xiaomi 12 Pro offre des clichés de très haute volée. C'est agréable de voir que les constructeurs s'intéressent enfin à développer cette focale un peu délaissée ces derniers temps.

© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic

Cet objectif offre un champ de vision de 115° environ, ce qui ouvre grand l'horizon pour permettre d'immortaliser les paysages du quotidien.

On n'échappe pas à une légère diffraction de la lentille sur les bordures et à quelques artefacts, mais le bruit reste très contenu dans les parties sombres. 

© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic

Non, son seul problème est qu'il délivre des images bien plus froides que le grand-angle. Un appétit prononcé pour les teintes bleutées donc, qui n'est pas forcément gênant au quotidien, mais qui mérite d'être signalé dans un test complet.

© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic

Téléobjectif

Le Xiaomi 12 se pose en rupture de la concurrence. Mais pas forcément pour les bonnes raisons. En réalité, on note même une certaine forme de régression par rapport au Xiaomi Mi 11 Pro (qui n'est jamais sorti en France, certes). Ce dernier profitait d'un téléobjectif périscopique autorisant un zoom 5x. Cette fois, on se contentera d'un téléobjectif 2x seulement.

Zoom 2x © Pierre Crochart pour Clubic
Zoom 2x © Pierre Crochart pour Clubic
Zoom 10x © Pierre Crochart pour Clubic
Zoom 10x © Pierre Crochart pour Clubic
Zoom 20x © Pierre Crochart pour Clubic
Zoom 20x © Pierre Crochart pour Clubic

La focale de 50 mm n'est pas forcément la plus prisée des photographes. Encore trop large pour du portrait, elle est aussi trop serrée pour du paysage. Un entre-deux délicat à aborder, qui — autant l'écrire — a franchement tendance à nous ennuyer.

© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic

C'est que le téléobjectif du Xiaomi 12 Pro déçoit également au niveau de sa colorimétrie. On le remarque facilement en passant d'une photo prise au grand-angle à une autre prise au téléphoto : les couleurs changent du tout au tout. Ce dernier désature énormément, et lisse beaucoup les aspérités. Conséquence d'un traitement assez agressif, et de réglages d'usine bâclés.

Observez la différence de couleurs entre la même photo prise au grand-angle et au téléobjectif © Pierre Crochart pour Clubic
Observez la différence de couleurs entre la même photo prise au grand-angle et au téléobjectif © Pierre Crochart pour Clubic

Certes, ce nouveau capteur compte 50 mégapixels au compteur. Mais la finesse des clichés n'est pas forcément au rendez-vous. Le piqué reste modeste, et aucune stabilisation optique n'est au menu.

Inutile de préciser qu'en utilisant le zoom numérique 20x, notre impression se dégrade d'autant plus.

© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic

Portrait

On l'écrivait plus haut, la focale de 50 mm du téléobjectif n'est pas idéale pour des portraits de qualité. Dommage que Xiaomi la propose par défaut lorsqu'on choisit le mode Portrait. Il est évidemment possible de choisir le capteur grand-angle, mais il faut pour cela appuyer sur un bouton peu clair, baptisé « mode corps complet ».

Par défaut, le flou d'arrière-plan est vraiment exagéré © Pierre Crochart pour Clubic
Par défaut, le flou d'arrière-plan est vraiment exagéré © Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic

Quel que soit votre choix, une chose nous frappe immédiatement : l'intensité du flou d'arrière-plan. Et ce n'est pas un compliment. Dès que vous prenez un portrait, le smartphone simule un flou équivalent à une optique ouvrant à ƒ/1.0. C'est beaucoup trop ! Le sujet se détache totalement du fond, donnant l'impression qu'il a été collé là via Photoshop.

Fort heureusement, on peut sélectionner son ouverture favorite pendant, et après la prise. Et le smartphone se souviendra de votre dernier choix pour la prochaine fois.

© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic

Maintenant, il faut bien avouer que le smartphone est excellent dans sa faculté à détourer le sujet d'une image. Le détourage est très précis, notamment autour des cheveux, et l'on retrouve la patte caractéristique de Xiaomi en matière de traitement ; avec ses contrastes profonds.

© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic

Le module avant est un peu plus permissif avec le contour progressif, mais nous offre une belle démonstration de photographie. Que ce soit en prise de vue normale ou en portrait, le résultat est excellent. Néanmoins la colorimétrie diffère largement de son homologue à l'arrière. Ici, la saturation s'envole et le contraste s'adoucit.

Selfie / portrait avec la caméra avant © Pierre Crochart pour Clubic
Selfie / portrait avec la caméra avant © Pierre Crochart pour Clubic

Nuit

Les trois capteurs du Xiaomi 12 sont censément d'une taille suffisante pour offrir de bonnes performances en basse lumière. Le smartphone propose par ailleurs une béquille logicielle qui vient activer automatiquement le mode nuit quand la lumière se fait trop basse.

Ultrawide : auto / nuit © Pierre Crochart pour Clubic
Ultrawide : auto / nuit © Pierre Crochart pour Clubic
Grand-angle : auto / nuit © Pierre Crochart pour Clubic
Grand-angle : auto / nuit © Pierre Crochart pour Clubic
Téléobjectif : auto / nuit (oui oui) © Pierre Crochart pour Clubic
Téléobjectif : auto / nuit (oui oui) © Pierre Crochart pour Clubic

Et les résultats sont plutôt au rendez-vous. Même à l'ultra grand-angle, le bruit est contenu. Mais une nouvelle fois, la colorimétrie fait défaut au Xiaomi 12 Pro. Au grand-angle, on remarque que le mur tire davantage vers le bleu que le vert (sa véritable couleur).

Ultrawide : auto / nuit © Pierre Crochart pour Clubic
Ultrawide : auto / nuit © Pierre Crochart pour Clubic
Grand-angle : auto / nuit © Pierre Crochart pour Clubic
Grand-angle : auto / nuit © Pierre Crochart pour Clubic
Téléobjectif : auto / nuit © Pierre Crochart pour Clubic
Téléobjectif : auto / nuit © Pierre Crochart pour Clubic

En extérieur, les trois capteurs sont néanmoins au diapason. Tous trois offrent un piqué satisfaisant (surtout le grand-angle, logique), et relèguent le bruit à un lointain souvenir. En définitive : un smartphone très à l'aise de nuit, mais que les problèmes de colorimétrie tirent maladroitement vers le bas.

Ultrawide : auto / nuit © Pierre Crochart pour Clubic
Ultrawide : auto / nuit © Pierre Crochart pour Clubic
Grand-angle : auto / nuit © Pierre Crochart pour Clubic
Grand-angle : auto / nuit © Pierre Crochart pour Clubic
Téléobjectif : auto / nuit © Pierre Crochart pour Clubic
Téléobjectif : auto / nuit © Pierre Crochart pour Clubic

Vidéo

Le Xiaomi 12 Pro est capable d'enregistrer jusqu'à 6 minutes de vidéo 8K à 24 images par seconde, ou de capturer des images en 4K à 60 images par seconde sur tous les capteurs.

Des trois capteurs, seul le grand-angle est doté d'une stabilisation optique. Les autres font néanmoins du bon travail avec le seul EIS pour compenser nos mouvements parasites.

Notez que Xiaomi intègre deux modes de stabilisation avancée. « Stabilisation vidéo » et « stabilisation pro ». Les vidéos issues de ces modes voient leur qualité dégradée (et plafonnées à du Full HD à 30 images par seconde), mais offrent — logique — une stabilisation exemplaire.

Xiaomi 12 Pro : prix, disponibilité et concurrence

Le Xiaomi 12 Pro sera commercialisé en France dans les prochains jours. Il sera disponible dans les coloris lilas, noir et bleu ciel.

  • 8+128 Go : 1 099 €
  • 8+256 Go : 1 149 €
  • 12+256 Go : 1 209 €

À ce tarif d'entrée, le Xiaomi 12 Pro se confronte directement au Samsung Galaxy S22+, à l'iPhone 13 Pro ou encore à l'Oppo Find X5 classique. Dans un autre style, le Google Pixel 6 Pro nous apparaît également comme une solide alternative, pour 899 € seulement.

Xiaomi 12 Pro : l'avis de Clubic

8

Avons-nous passé un bon moment en compagnie du Xiaomi 12 Pro ? Oui. En attendions-nous plus ? Assurément. Ce smartphone du haut de gamme de Xiaomi ne manque pas de qualités, mais passe parfois à côté de son sujet, soit en accusant de regrettables oublis, soit en étant moins compétitif que ses plus féroces concurrents.

Oui, son écran est sublime et d'une réactivité sans faille. Oui, le smartphone offre des vibrations excellentes, des performances de pointe et une autonomie correcte pour son positionnement. Malgré tout, il n'est pas encore tout à fait au point du côté de la photographie et rate la marche de la durabilité : aucune certification d'étanchéité n'est au programme, et le constructeur ne promet que quatre années de mises à jour contre cinq chez Google ou Samsung.

Alors oui, le Xiaomi 12 Pro est un petit bijou de technologie. Mais le produit proposé est un peu limité au vu du prix de vente affiché. Fatalement, le plus gros problème de ce smartphone est son tarif prohibitif, qui apparaît en décalage avec des propositions plus modestes, mais également plus intéressantes.

Les plus

  • Un beau smartphone, bien fini...
  • Écran hypnotisant...
  • Des performances diaboliques
  • Rechargé totalement en 20 minutes
  • Haut-parleurs de qualité
  • Des vibrations épatantes

Les moins

  • ... mais pas étanche (à ce prix !)
  • ... mais mal calibré d'usine
  • Un téléobjectif globalement décevant

Design 8

Écran 8

Performances 10

Autonomie 9

Logiciel 9

Photographie 9

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Pierre Crochart

Spécialiste smartphone & gaming

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Monsieur GSM et jeux vidéo du Clubic. J’aime autant croquer dans la pomme que trifouiller dans les circuits de l’Android. Grassement payé par les marques pour dire du bien de leurs produits.

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Commentaires (18)

Popoulo
Très bon test et agréable à lire tout en restant objectif en ce qui concerne les remarques.<br /> Effectivement, bien trop cher pour les défauts évoqués.<br /> ps : je crois que votre chat s’exaspère d’être pris comme modèle lol - joli matou et photo au passage.
Pernel
Xiaomi montre les dents, c’est très bien, mais pour se frotter à Samsung et consort, faut faire encore un peu mieux, on s’en rapproche.<br /> Pour la recharge 120W c’est dingue, perso je suis à 45W je trouve ça déjà pratique (recharge le matin pendant la douche et je me retrouve à 80% sans soucis.<br /> Qu’en est-il de la chauffe pendant la charge ? (j’ai pas vu ce point dans le test alors que c’est primordial)
DrGeekill
J’ai la recharge 120 watts sur mon 11T et effectivement on sent bien la chaleur mais pas plus que sur un jeu 3D très gourmand et pour un temps plus court (je n’ai testé que le bench WildLife) donc de ce côté ça ne devrait pas poser de soucis. Par conte honnêtement je ne m’en sert que quand c’est nécessaire. J’utilise le chargeur du Pocco X3 de mon fils et ça charge déjà suffisamment vite. C’est surtout l’impact sur la durée de vie de la batterie qui m’interroge
Pernel
La batterie ne « souffre » que si ça chauffe (ça veut tout et rien dire dit comme ça, j’ai plus les températures à ne pas dépasser, mais il me semble que c’est de l’ordre de 40°C environ).
louchi
A 1100 euros mini, on imagine qu’il fait mieux qu’un Pixel 4a à 350 euros niveau photo.<br /> Ha…on me dit dans l’oreillette, que…non (si on s’en fout des ultra wide et macro et zoom x10 médiocres). Bon, il fait d’autres choses de mieux, on est d’accord (perso je m’en fous, j’apprécie mon tel juste pour la photo), mais les Xiaomi qui sont à maintenant à plus de 1000 boules, le monde change. Bien sûr ils ont des bas de gamme, mais faut oublier la photo. Il doit y avoir, et il y a…un marché aux tels à +de 1000 euros. L’année prochaine 2000 euros ? le pire, c’est que ce sont toujours les moins « fortunés » qui achètent ce genre de phone. Ca marche le Marketing est plus fort que toi
airgobs
louchi:<br /> A 1100 euros mini, on imagine qu’il fait mieux qu’un Pixel 4a à 350 euros niveau photo.<br /> Ha…on me dit dans l’oreillette, que…non (si on s’en fout des ultra wide et macro et zoom x10 médiocres).<br /> Ce troll… Trop gros!
jcc137
Clair ! Le coup de l’oreillette… Y en a encore qui la sorte celle-là ???
airgobs
C’est pas le problème en soit mais même le 10T pro fait mieux que le Pixel 4a. Alors de là à crier sur tous les toits que le 4a fait largement mieux… Bref, il serait capable de dire qu’il fait largement mieux que mon Mi 9
solly_KARSENTI
Perso j’ai le mi 10 pro je l’adore. J’ai commandé celui ci pour lui succéder. Ce que j’adore chez xiaomi (le truc en plus par rapport aux autres marques) c’est la qualité des hauts parleurs et la recharge ultra rapide. Rien que pour ça je pourrais pas acheter autre chose.
ullbach
on dirait que tu viens de débarquer de mars<br /> Xiaomi font des haut de gammes bien longtemps qui n’ont rien à envier à du samsung, loin de là.<br /> J’avais un xiaomi MI3 (vers 2013) qui était meilleur que le samsung plastique d’époque. (S4 de mémoire) j’ai souvent eu les deux, je trouve les xiaomi plus qualitatifs, une maitrise incontestable de la batterie (c’est désormais une force incontestable chez les chinois). Il leur manquait un écran oled au niveau, ils l’ont depuis quelques temps. Et ils le font maison aussi (BOE)<br /> Je trouve donc ton commentaire anachronique
Pernel
T’as lu mon commentaire où t’as juste compris ce qui t’arrangeait ?<br /> Xiaomi ne fait du haut de gamme que depuis peu, a l’époque du MI3 c’était une tentative de haut de gamme sans l’être plus que ça, comme le OnePlus One en son temps. C’est pas parce qu’on met un gros moteur que c’est une voiture haut de gamme.<br /> C’est pas parce qu’on maîtrise la batterie qu’on est haut de gamme…<br /> C’est que depuis 3-4 ans qu’ils se lancent vraiment dans le haut de gamme et c’est aussi pour ça que les prix montent. Le haut de gamme c’est un tout, pas juste la puissance, juste la batterie (qui est rarement en faveur des hauts de gammes d’ailleurs), pas juste l’écran, pas juste les finitions, c’est le tout. Xiaomi y est allé petit à petit, le temps qu’ils trouvent leurs marques et la bonne recette.<br /> Maintenant qu’ils savent faire du haut de gamme, ils montent les prix.<br /> Au passage, BOE n’est pas du tout Xiami, c’est Chinois, mais c’est pas du tout la même entreprise.<br /> Je me demande lequel de nous deux débarque de Mars, entre celui qui félicite une marque d’avoir monté en gamme et celui qui confonds les choses et crois que deux entreprises du même pays ne font qu’un…
ullbach
en gros tu définis le hdg comme un écran de fumée marketing et c’est pour cette même raison que tu as répété une phrase de comm.<br /> Il faut être factuel, c’est depuis belle lurette que xiaomi font du haut de gamme, même si, ils ont du s’adapter au marché et plus mettre en valeur redmi.<br /> J’ai eu des samsung définis comme hdg avec des prix élevés, ils ont resserrés les vices à l’arrivée des chinois. Leurs roms étaient lourdes comme pas possibles, les exynos chauffaient, la carcasse en plastique partait en lambeau, le suvi était médiocre, des batteries qui se dégradaient rapidement. Ils avaient comme point fort les fonctionnalités, l’écran et la gamme note avec son stylet. Leur sav quasi inexistant. Je ne parle pas des rattages de sony (j’en ai fait les frais)<br /> Huawei sont venus et ils avaient mis tout le monde d’accord.<br /> Et cette tendance n’est pas nouvelle. Elle date de plusieurs années. C’est juste que les xiaomi n’étaient pas representés officiellement<br /> je ne te parle même pas des premiers oppo qui se vendaient chers et étaient particulièrement qualitatifs.<br /> J’ai aussi du apple dont un vieux qui ne tourne plus depuis une maj.<br /> La notion de hdg est variable. Je le répète, si tu penses que xiaomi « pourront » se frotter à samsung à partir du xiaomi 12, c’est que tu es sacrement pris dans le marketing.<br /> je peux te garantir que tu si tu touches un Huawei, tu comprends vite pourquoi ils avaient mis en panique Samsung et Apple.<br /> Quand à xiaomi, ça dépend des époque. Ce n’est pas parce qu’ils ont mis en avant redmi (pour s’adapter au marché) qu’ils ont oublié de faire du hdg. J’ai dans mon entourrage des gens qui ont lâché leur iphone pour du xiaomi, je peux te garantir qu’ils n’ont aucun regret.<br /> ta notion de hdg ne s’appuie sur rien en fait si ce n’est l’image de marque autoconstruite (et sachant que samsung se faisaient eux même traiter de copieux d’apple et de qualité inférieure à nokia) Même htc à l’époque faisait meilleure qualité<br /> ps : oui evidemment que BOE n’est pas xiaomi mais ça a permis aux chinois d’acquérir leur maitrise de l’oled et du pliable sans être trop dépendant des coréens. Ils sont retardés sur les soc pour les raisons qu’on connait (tsmc huawei hisilicon).<br /> grosso modo, ce sont des objets high tech qui ont leurs critères qui sont d’abord factuels. Le reste est du social.<br /> Les chinois ont pour moi le dessus sur la maitrise qualitative (montage, finition), batterie, recharge, photographie tout en proposant des écrans de qualité quasi similaire, une fiabilité supérieure (tout ceci est assez bien documenté) alors dis moi que reste il à samsung ? Samsung n’ont plus aucune valeur ajoutée objective sur les flaghship chinoix, ce n’est pas nouveau. Alors dire « ils vont commencer à se frotteré » me parait lunaire
Pernel
Non je ne définis pas du tout le HDG comme un écran de fumé marketing, je ne sais pas où t’as pêché ça, je pense que t’as fumé, c’est le seul lien qu’il puisse y avoir.<br /> Il faut être factuel, ok, mais comment tu peux prétendre être factuel en disant que BOE = Xiaomi ? C’est à l’opposé de ce que tu prêches.<br /> Et non Xiaomi ne FAIT (pas « font ») de HDG depuis belle lurette, sauf si une lurette = 3-4 ans.<br /> Oui Samsung faisait du plastique il y a 10 ans … comme tous les autres en fait … Ils ont tous augmenté les prix en augmentant leurs matériaux même si ce n’est pas proportionnel mais c’est toujours exponentiel dans ces gammes, peu importe le type de produit.<br /> Non c’est pas Huawei qui a mis tout le monde d’accord à son arrivée (déjà c’est pas du tout le sujet) car il faisait aussi des mobiles en plastique avec les mêmes qualités et défauts que les concurrents, c’est simplement que les marques ont compris que pour « justifier » des prix inavouables, il faut monter en qualité, pas plus compliqué que ça, c’est pas nouveau, c’est aussi dans tous les domaines.<br /> D’accord t’as eu un iPhone qui marche plus … C’est pas le sujet.<br /> Je n’ai pas dit que Xiaomi « pourrait » (et non pas « pourront », c’est une personne morale …) rivalisé avec Samsung (et les autres) avec le 12, vu que c’est le cas (dis le franchement, tu ne lis pas les commentaires ?)<br /> Ah bon c’est moi qui suis pris dans le marketing maintenant … moi qui selon toi dans ce même commentaire dis que j’aurai dit que c’est « un écran de fumé marketing » alors que je ne l’ai jamais dit ?<br /> Oui des gens ont quitté Apple pour Xiaomi, et ? Personne n’a dit que Xiaomi c’était de la merde, j’en ai eu un, le Mi 9T, il était très bien, un très bon milieu de gamme comme toujours.<br /> Non, ce n’est pas MA notion du haut de gamme, c’est le marché qui l’a défini ainsi, tu devrais voir ce que c’est ce marché, c’est intéressant.<br /> PS: Oui mais on s’en tape que BOE a permis aux Chinois d’avoir des compétences en OLED, pour la 3ᵉ fois, ce n’est pas le sujet …<br /> Oui tous les objets ont leurs critères, mais arrête de parler de factuel parce que c’est à la mode, apprends à faire factuel avant de le prôner.<br /> Oui les Chinois ont très fort, ce n’est pas nouveau, tout le monde le sait (demande aux USA …), mais pour la 4ᵉ fois, ce n’est pas du tout le sujet (ça commence à faire beaucoup …).<br /> Ce qui est lunaire c’est que tu sois autant à côté du sujet. On te demande l’heure qu’il est, tu réponds mauve. On te dit que Xiaomi a monté en gamme, ce qui est très bien, et toi tu réponds « BOE fait de bons écrans, les Chinois sont fort, Samsung, ce n’est pas si bien, le hors sujet c’est factuel … » ça c’est lunaire, quasiment l’intégralité de tes réponses (qui n’en sont pas toujours vu que tu donnes l’impression de n’avoir lu que ce qui t’arrange sans même comprendre le sens) est lunaire et en rien factuel au passage.<br /> Si c’est pour répondre encore hors sujet, abstiens-toi de le faire, merci.
jcc137
La rhétorique en plus
ullbach
Il faut que je te l’explique en chinois (tiens)<br /> Depuis quand je t’ai dit que BOE = Xiaomi. C’est de la mauvaise foie.<br /> BOE = intégré dans un écosystème domestique hightech= écran (qui est un des critères du haut de gamme). ça s’arrête là<br /> Si tu balaie tous les critères du haut de gamme (je ne vais pas me répéter) alors je maintiens que ton commentaire est pauvre, je te cite :<br /> Pernel:<br /> Xiaomi montre les dents, c’est très bien, mais pour se frotter à Samsung et consort, faut faire encore un peu mieux, on s’en rapproche.<br /> Développe un peu, sinon, c’est comme ce que j’ai dis, tu écris une généralité et tu n’arrives pas à la gérer
Blackalf
4. Faites preuve de tolérance<br /> Qu’il s’agisse de rédacteurs professionnels ou amateurs, de lecteurs experts ou passionnés, vous devez faire preuve de tolérance et vous placer dans une démarche d’entraide.<br /> 5. Restez courtois<br /> Particulièrement lorsque vous exprimez votre désaccord, critiquez les idées, pas les personnes. Évitez à tout prix les insultes, les attaques et autres jugements sur la forme des messages.<br /> 6. Publiez des messages utiles<br /> Chaque participation a vocation à enrichir la discussion, aussi les partages d’humeurs personnelles ne doivent pas venir gêner le fil des échanges.<br />
dancod
Franchement, quand on voit comme le S22 ultra est décevant (sauf en photographie), je regrette de ne pas avoir attendu…
domdom2
Le prix affiché lors de la sortie de l’appareil n’a comme justification que d’aligner le Mi12 sur la même ligne de départ que les cadors.<br /> Dans quelques mois (semaines) les super promo vont alors déclencher des achats… Avec le sentiment d’avoir fait une bonne affaire et d’être plus malin que les acheteurs d’Iphone/samsung…
tfpsly
dancod:<br /> S22 ultra est décevant (sauf en photographie)<br /> Décevant sur quel(s) point(s) exactement ? Je viens de parcourir plusieurs tests pour voir (Clubic, LesNums, GsmArena) et ils s’accordent à dire que c’est un excellent téléphone, seules les perfs du GPU Exynos sont juste bonnes et pas excellentes car il se castre en chauffant trop .
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