Cela fait désormais un peu plus de trois ans que Motorola propose en France ses smartphones pliants sous le nom de famille Razr. Le constructeur cherche encore la formule gagnante afin de faire de l’ombre aux Galaxy Z Flip de Samsung qui dominent ce segment.

Le Razr 60 Ultra a de sérieux arguments à faire valoir : une électronique de pointe, un écran externe de grande taille et une surcouche logicielle particulièrement bien pensée. Cela sera-t-il suffisant pour faire de l’ombre à Samsung ? Afin de le savoir, nous l’avons pris en test pendant un mois.
- Qualité des deux écrans
- Coque de protection fournie
- Ergonomie réussie
- Interface Hello UI
- Photo & vidéo en plein jour
- Matières employées (bois, Alcantara)
- Moto AI pas encore francisé
- Durée du support logiciel (3 ans Android, 4 ans sécurité)
- Chauffe beaucoup
- Pas de bloc d'alimentation fourni
- Prix élevé
Un design original , une ergonomie classique
S’il y a bien une chose que l’on ne peut pas reprocher à Motorola, c’est le manque d’imagination. Le fabricant n’hésite pas à explorer des pistes originales afin de démarquer ses produits de la concurrence. Parfois ce n’est pas terrible (comme l’atroce parfum dont est aspergé l’intérieur de la boîte afin de créer une « expérience olfactive ») et parfois le résultat est convaincant.
Pour le Razr 60 Ultra, Motorola a choisi de sortir des sentiers battus. Son nouveau flagship pliant est décliné en une version équipée d’une coque en bois du plus bel effet : une première dans cette catégorie. Notre exemplaire de test bénéficiait quant à lui d’un étonnant habillage fait d’Alcantara vert émeraude.
L’effet est réussi, même si l’on se demande comment vieillira ce revêtement après quelques mois d’utilisation. On n’hésitera pas à utiliser la coque de protection fournie, faite de similicuir vert, qui ne dénature pas l’aspect de l’appareil.
La charnière est certainement un composant essentiel d’un smartphone pliant. À en croire Motorola, celle du Razr 60 Ultra est faite de titane et est certifiée pour 500 000 cycles d’ouverture/fermeture. Lorsqu’il est plié, les deux parties de l’écran sont collées l’une à l’autre, aucun interstice n’étant visible.
Le mécanisme a été pensé pour permettre une ouverture partielle, ce qui permet par exemple de réaliser des selfies en posant l’appareil sur une table. L’afficheur externe de 4″ (10,2 cm de diagonale) est protégé par un verre Gorilla Glass Ceramic. Trois perforations laissent de la place aux deux modules photographiques ainsi qu’au flash.
Le reste est assez classique : les touches de commande du volume et de mise sous tension sont logées sur le flanc droit, tandis que le gauche héberge celle destinée à l’IA Motorola. On trouve sur la face inférieure le traditionnel connecteur USB Type-C et le non moins familier tiroir où l’on insère sa carte SIM (eSIM supplémentaire prise en charge).
Finissons ce rapide tour du propriétaire en signalant que l’appareil est certifié IP48. Il est étanche aux particules de plus d’un millimètre et résiste à une immersion de 30 minutes maxi à 1,5 m de profondeur dans de l’eau claire.
Deux écrans de qualité
Comme la plupart des smartphones pliants, le Razr 60 Ultra dispose de deux écrans. Le principal est composé d’une dalle AMOLED pliante de 7″ (17,8 cm) de diagonale affichant 1224 points par 2192. Sa fréquence de rafraîchissement peut monter jusqu’à 165 Hz.
Motorola a trouvé un moyen de réduire l’épaisseur des bordures noires l'entourant et en a profité pour caser une dalle un peu plus grande que celle du Razr 50 Ultra. La différence est minime — 0,1" soit 2,54 mm — mais, petit à petit… Elle prend en charge l’affichage d’un milliard de teintes, sa luminosité maximale peut atteindre 4500 nits en pic HDR et il bénéficie des certifications Dolby Vision et HDR10+.
L’image produite par l’écran pliant est tout bonnement excellente. Elle est assez lumineuse pour rester lisible en plein soleil, bénéficie des bienfaits de l’AMOLED (pas de rémanence, contraste élevé, etc.) et offre une bonne fidélité colorimétrique. La pliure, encore inévitable sur ce type de produit, ne nous a pas gênés lors de nos tests. Et pour cause : elle est invisible en utilisation et nous l’avons tout simplement oubliée au bout de quelques jours.
L’écran externe est composé d’une dalle AMOLED de 4″ affichant 1272 x 1080 pixels à une luminosité maxi de 3000 nits en pic HDR. Sa fréquence de rafraîchissement atteint 165 Hz et il bénéficie des certifications HDR10+ et Dolby Vision.
Bien sûr, les trois perforations de la caméra réduisent la surface utilisable, mais il s’avère très utile au quotidien et évite de déplier le smartphone à tout bout de champ. L’image produite est claire, définie et reste lisible en plein soleil.
Intérieur ou externe, les écrans du Razr 60 Ultra sont une belle réussite. Seul petit regret, la surface de protection est trop sujette aux reflets. Vivement que la mode soit aux écrans mats…
Performances & autonomie
Positionné en haut de gamme, le Razr 60 Ultra offre-t-il la puissance et l’autonomie électrique que l’on est en droit d’attendre ? C'est une excellente question et on vous remercie de l'avoir posée.
De bonnes performances générales
Le Razr 60 Ultra est assemblé autour d’un SoC Qualcomm Snapdragon 8 Elite, soit le plus puissant actuellement disponible sur le marché des smartphones Android. La partie graphique est gérée par l’Adreno 830. Tous deux sont épaulés par 16 Go de mémoire vive LPDDR5X. Le stockage interne, non extensible, est composé de 512 Go de mémoire flash UFS 4.0.
Cette quincaillerie haut de gamme doit logiquement fournir d’excellentes performances, ce que confirme notre habituelle batterie de tests. Il obtient ainsi 2 178 361 points au benchmark Antutu (évaluation globale).
Geekbench 6, qui mesure la puissance de calcul brute du processeur central, lui attribue 8 840 points en multicœurs et 2 829 points en monocoeur. Enfin, 3DMark Wild Life Extreme crédite l’Adreno 830 de 6 184 points.
Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes… ou presque. Notre outil de mesure montre que le SoC peut voir sa fréquence de fonctionnement réduite de 58% afin d’éviter une trop grande surchauffe (et les dysfonctionnements qu’elle entraîne). La plupart du temps, le SoC n’est pas exploité à 100% de ses capacités.
Cela dit, même en fonctionnant à la moitié de sa fréquence nominale, le Snapdragon 8 Elite reste tout de même très puissant. Nous avons pu faire tourner sans ralentissement les derniers jeux à la mode, même si l’appareil devient très chaud au bout d’une dizaine de minutes d’utilisation intensive.
Le Razr 60 Ultra est un excellent compagnon du quotidien, capable de prendre en charge le multitâche et des applications gourmandes en ressources, à condition de ne pas les utiliser trop longtemps. Les derniers jeux 3D, gourmands en ressources, restent exploitables en utilisation occasionnelle. Si vous êtes un gamer invétéré, le Razr 60 Ultra n’est clairement pas fait pour vous.
Une autonomie très satisfaisante
Le Razr 60 Ultra embarque une batterie non amovible de 4 700 mAh, soit 700 mAh de plus que celle de son prédécesseur. Cela laisse présager une autonomie plus que correcte : c’est effectivement le cas. En utilisation traditionnelle (celle où l’on abuse pas trop des jeux et du multimédia), on tient sans problème deux journées pleines.
Ce quasi-exploit s’explique par l’excellente exploitation faite de l’écran externe, qui permet de réaliser la plupart des interactions courantes sans avoir à déplier le smartphone. En mode geek, quand on abuse du streaming vidéo, de la captation photo/vidéo et où l’on joue (quand même), on tient une journée et demie avant de se retrouver à sec. Pas mal du tout !
Le Razr 60 Ultra est compatible avec la technologie TurboPower Charging 68 watts. Elle autorise un passage de 0 à 100% en une heure à condition d’utiliser le bloc d’alimentation conçu par Motorola (non fourni avec le smartphone). Enfin, la charge par induction 30 watts est de la partie, à condition là aussi d’utiliser le chargeur qui va bien.
Hello UI, le meilleur ami du néophyte
Le Razr 60 Ultra est équipé d’Android 15 et de la surcouche maison Hello UI. Avant d’aller plus loin, signalons que Motorola garantit trois ans de fourniture des mises à jour majeures d’Android et quatre ans pour les patches de sécurité. Cela nous semble bien peu pour un produit premium : Google et Samsung proposent sans cligner des yeux 7 ans de mise à jour pour l’OS et les patches.
Hello UI a pour objectifs de combler les lacunes ergonomiques de l’interface Android standard (et il y en a), de simplifier l’utilisation du smartphone et d’exploiter au mieux ses deux écrans. L’interface est ainsi truffée de panneaux explicatifs, de bulle et de croquis. Ils apparaissent lors de la première utilisation d’une fonction et sont rédigés en un texte sans jargon. On peut bien entendu les réactiver à tout moment.
Hello UI ne réinvente pas ce qui existe déjà et s’appuie sur les apps de Google (Agenda, Gmail, Contacts, etc.). Le fabricant a tout de même tenu à y intégrer quelques applications claires et bien pensées.
Moto Secure, par exemple, regroupe en une interface simplifiée toutes les fonctions de sécurité disponibles. Moto Unplugged permet de se « désintoxiquer » d’une utilisation intensive, Family Space peut interdire l’accès à certaines applis ou limiter leur durée d’utilisation (très pratique lorsqu’on prête son smartphone à ses ados).
L’intelligence artificielle fait aussi partie des réjouissances. Baptisée Moto AI, elle offre un ensemble de fonctions intéressantes. Parmi elles, la mémorisation d’information qui enregistre à la demande tout ce que vous souhaitez (captures d’écran, photo, conversation, notes écrites, etc) et en extrait les informations pour consultation ultérieure.
On trouve aussi la désormais traditionnelle génération d’images à partir de prompt, la création de fonds d’écran à la demande ainsi qu’un générateur de playlists bien pensé. Dommage que Moto AI ne soit pas encore disponible en français, ce qui limite son utilisation en France. Interrogé à ce sujet, Motorola nous a indiqué que le français sera disponible dans le « courant du second semestre 2025 ». Patience, donc…
Last but not least, la gestion de l’écran externe s’avère très aboutie. On peut au choix y afficher des widgets, des informations ou même des applications que l’on utilisera sans déplier l’appareil. Lors de nos quatre semaines de test, nous avons apprécié de pouvoir accéder aux fonctions essentielles depuis l’écran externe.
On peut très facilement répondre à un appel, invoquer une IA comme Gemini, consulter les informations, répondre à des messages ou, même, jouer sans déplier l’écran. Tout cela s’ajoute à la prise en compte du dépliage partiel de l’appareil, qui peut fonctionner en mode « chevalet » ou « tente ». Une jolie réussite.
Photo & vidéo : pas mal du tout !
La caméra dorsale du Razr 60 Ultra se compose de deux modules :
- Module principal : capteur 50 mégapixels (taille 1/1,56 ’’ ; photosites 1 μm) ; objectif ouvrant à f/1,8 ; stabilisation optique ;
- Ultra grand-angle : capteur 50 Mpx (photosites 0,6 μm) ; objectif ouvrant à f/2 ; zoom optique x2 ; fonction macro.
La caméra frontale dispose d’un capteur 50 Mpx (photosites 0,64 μm) et d’un objectif ouvrant à f/2.
Le téléobjectif apparu sur le Razr 50 Ultra n’a pas été reconduit ici. Il est remplacé par un ultra grand-angle, sûrement moins onéreux à produire, comme c’était le cas avec le Razr 40 Ultra. On note tout de même que les trois modules disposent de capteurs 50 Mpx, même s’ils ne sont pas de même taille. Très bien, mais cela donne quoi, concrètement ?
En plein jour, les images produites avec le module principal sont de bonne qualité. La colorimétrie s’avère fidèle et le piqué correct. Cela vaut aussi pour le zoom 2x « qualité optique », l’IA faisant un bon boulot. En zoom 4x, le résultat reste honorable, même si une petite perte de détails est visible en examinant l’image à 100% sur un écran informatique.
Les choses se gâtent si l’on pousse jusqu’à 10x puis à 30x, la valeur maximale autorisée ici. Les détails sont gommés au fur et à mesure que le zoom augmente, sans que cela devienne réellement désastreux. L’ultra grand-angle est lui aussi correct, si l’on excepte l’inévitable mollesse visible sur les bords de la photo.
Le mode nocturne produit des résultats corrects avec le capteur principal et l’ultra grand-angle. Malheureusement, la perte de détail apparaît en zoom 2x, ce qui fait perdre à l’image de sa netteté.
La dégradation s’accentue quand on passe en 4x, puis 10x, valeur maximale autorisée. Le résultat peut à la rigueur faire illusion pour un partage sur les réseaux sociaux ou le visionnage sur une tablette, mais pas sur grand écran.
La macrophotographie est assurée par l’ultra grand-angle et les images produites sont tout à fait honorables. Le mode portrait se tire pas mal de l’exercice en proposant un flou artificiel crédible sur les personnages ou les natures mortes. L’IA se fait parfois piéger sur les scènes complexes, mais il faut examiner l’image de près pour s’en rendre compte.
Smartphone pliant oblige, l’interface de prise de vue s’adapte si l’appareil est posé en chevalet sur une surface plane. On peut alors réaliser des selfies avec la caméra principale tout en contrôlant le cadrage.
Lorsqu’il est entièrement déplié, l’écran externe permet à une personne photographiée de se voir afin d’éviter un ratage esthétique. On apprécie aussi la possibilité d’afficher une animation amusante retenant l’attention : cela fonctionne particulièrement bien sur les enfants en bas âge !
Côté vidéo, le Razr 60 Ultra autorise la captation en 8K à 30 images/s, en 4K à 30, 60 ou 120 ips ainsi qu’en Full HD jusqu’à 240 ips. Les séquences enregistrées s’avèrent honorables, tout comme la captation audio.
Le zoom numérique monte jusqu’à 6x, y compris en 8K et produit des images satisfaisantes jusqu’en 4x, valeur à laquelle il commence à peiner sur les détails. Ce n’est toutefois pas dramatique et le Razr 60 Ultra produit des vidéos en phase avec son positionnement grand public.
Détail amusant, Motorola a reconduit le mode caméscope : en pliant l’écran à 90°, l’interface change afin d’offrir une ergonomie proche de celles des caméras du début des années 2000 pour la plus grande joie des nostalgiques.
Motorola Razr 60 Ultra : l’avis de Clubic
Le smartphone pliant haut de gamme de Motorola a tout d’un séducteur. On apprécie l’effort fait par le constructeur afin de proposer des textures peu communes (Alcantara vert pour notre exemplaire de test) et pour la fourniture d’une jolie coque de protection.
La partie logicielle est elle aussi particulièrement soignée, la surcouche Hello UI étant pensée pour les utilisateurs n’ayant pas — ou ne souhaitant pas avoir — de connaissances techniques particulières pour tirer le meilleur de l’appareil. L’IA fait son apparition et semble prometteuse : nous réservons notre jugement sur ses capacités lorsqu’elle sera francisée.
Par rapport à son prédécesseur, le Razr 60 Ultra gagne en autonomie et en puissance de traitement. Certes, le SoC est sous-exploité afin de ne pas surchauffer dangereusement. C’est actuellement inévitable, surtout dans un produit pliant aussi fin.
Bon point enfin pour les performances photographiques, malgré le remplacement du téléobjectif par un ultra grand-angle. Le zoom numérique, boosté à l’IA fait un excellent boulot et reste exploitable au moins jusqu’en 4x.
Reste la question du prix. Hors promotion, le Razr 60 Ultra est proposé au prix catalogue de 1299 euros en configuration 16 Go/512 Go, soit 100€ de plus que son prédécesseur (qui était accompagné d’un chargeur, lui).
Vaut-il son prix (élevé) ? Nous serions tentés de répondre oui. On peut tout de même faire baisser le prix d’acquisition en profitant des promos quasi permanentes auxquelles il sera soumis, ou en l’achetant par une offre de renouvellement des opérateurs.
- Qualité des deux écrans
- Coque de protection fournie
- Ergonomie réussie
- Interface Hello UI
- Photo & vidéo en plein jour
- Matières employées (bois, Alcantara)
- Moto AI pas encore francisé
- Durée du support logiciel (3 ans Android, 4 ans sécurité)
- Chauffe beaucoup
- Pas de bloc d'alimentation fourni
- Prix élevé
Fiche technique Motorola Razr 60 Ultra
Mémoire interne | 512 Go |
Mémoire vive (RAM) | 16 Go |
Capacité de la batterie | 4700 mAh |
Charge rapide | Oui |
Définition du / des capteur(s) arrière | 50 Mpx ; 50 Mpx |
Système d'exploitation | Android |
Version du système d'exploitation | 15 |
Taille de l'écran | 7 pouces |
Type d'écran | AMOLED flexible |
Définition de l'écran | 1224 x 2912 pixels |
Taux de rafraîchissement | 165Hz |
Écran HDR | Oui |
Taille de l'écran | 4 pouces |
Type d'écran | AMOLED |
Taux de rafraîchissement | 165Hz |
Densité de pixels | 1272 x 1080 pixels |
Écran HDR | Oui |
Mémoire interne | 512 Go |
Stockage extensible | Non |
Processeur | Snapdragon 8 Elite |
Finesse de gravure | 3nm |
Nombre de cœurs CPU | 8 cœurs |
Mémoire vive (RAM) | 16 Go |
Capacité de la batterie | 4700 mAh |
Batterie amovible | Non |
Recharge sans-fil | Oui |
Charge rapide | Oui |
Puissance de la charge rapide | 68W |
Nombre de caméras (avant & arrière) | 3 |
Définition du / des capteur(s) arrière | 50 Mpx ; 50 Mpx |
Définition du / des capteur(s) avant | 50 Mpx |
Enregistrement vidéo | 8K 30 im/sec, 4K 30/60/120 im/sec, 1080p 30/60/120/240 im/sec |
Stabilisateur caméra | Numérique |
Flash arrière | LED |
Taille des photosites objectifs arrière | 1 µm + 0,6 µm |
Taille des photosites objectifs frontaux | 0,64 μm |
Ouverture objectif photo arrières | f/1,8 + f/2 |
Ouverture objectif photo frontaux | f/2 |
Zoom Optique | - |
Carte(s) SIM compatible(s) | Nano-SIM, eSIM |
Nombre total eSIM | 1 |
Compatible double SIM | Oui |
Compatible 5G | Oui |
Compatible VoLTE | Oui |
Wi-Fi | 7 |
Bluetooth | 5.4 |
Type de connecteur | USB-C |
Lecteur biométrique à empreinte digitale | Oui |
Capteur de reconnaissance faciale | Reconnaissance faciale 2D |
Acceleromètre | Oui |
Gyroscope | Oui |
Capteur de lumière ambiante | Oui |
Prise Jack | Non |
Nombre de haut-parleurs | 2 |
Hauteur (Ouvert) | 171.5mm |
Hauteur (Plié) | 88.1mm |
Largeur (Ouvert) | 74mm |
Largeur (Plié) | 74mm |
Epaisseur (Ouvert) | 7.2mm |
Epaisseur (Plié) | 15.7mm |
Poids | 199g |
Certification IP | IP48 |
Indice de réparabilité | 8.0 |
DAS tête | 1,43 W/Kg |
DAS tronc | 0,76 W/Kg |
DAS membres | 2,95 W/Kg |