Laurent de la Clergerie (LDLC.com) : entre e-commerce, projets de fermes et fast-food veggie

Alexandre Boero
Chargé de l'actualité de Clubic
02 juillet 2021 à 15h55
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Laurent de la Clergerie © LDLC
Laurent de la Clergerie © LDLC

Fidèle à son image d'homme passionné, audacieux et entrepreneur, Laurent de la Clergerie, monsieur LDLC, est prêt à relever de nouveaux défis, toujours dans un esprit bienveillant.

25 ans après, la success story de Laurent de la Clergerie est incontestable. En un quart de siècle, l'aîné de la famille, diplômé de sciences économiques et ingénieur en électronique, a fait du groupe LDLC une véritable référence du e-commerce français, symbolisée aussi, de l'autre côté de l'écran, par ce que l'on appelle vulgairement « le bonheur au travail ». En juillet 2020, le groupe installé à Limonest (Rhône) promettait de faire basculer ses salariés à 32 heures hebdomadaires. Et il l'a fait. Désormais, son président historique, Laurent de la Clergerie, veut prolonger l'aventure, mais sur d'autres terrains.

LDLC, la belle histoire

Au fil des années, le site LDLC.com (renforcé aussi par le soutien de 80 magasins) est devenu un passage quasi obligatoire pour tout amateur en quête d'un produit high-tech. Car si le PC et les périphériques restent des fondamentaux du site, celui-ci a élargi son horizon, pour désormais peser autour de 725 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel. En attendant le milliard, qui n'est qu'une question de temps.

Avec une galaxie de 7 sites marchands, de 50 000 références regroupées sous 1 500 marques et quelque 25 000 colis expédiés chaque jour, grâce aux efforts de 1 000 collaborateurs, LDLC ne cesse de grandir. Le tout en offrant un cadre de travail de premier plan aux salariés, qui peuvent se vanter d'œuvrer dans un groupe récemment certifié « Great place to work », où le bonheur quotidien est aussi une priorité.

Ses principes, Laurent de la Clergerie veut les appliquer ailleurs, loin du commerce en ligne. En effet, certaines insatisfactions demeurent. « Je vends des produis qui viennent tous de Chine ! J'ai certes créé une belle histoire, mais il me manque le sens » concède-t-il à nos confrères de E-Commerce Mag. Ce sens, l'entrepreneur espère le trouver en donnant vie à ses prochains projets.

Des fermes et du veggie au menu de Laurent de la Clergerie

Sauf immense catastrophe, et bien que rien ne soit jamais totalement acquis dans la vie, la pérennité du groupe LDLC semble relativement assurée. De quoi donner à Laurent de la Clergerie l'opportunité de se diversifier. Et le passionné d'informatique, qui, souvenez-nous, veut donner du « sens » à ses projets, ambitionne de lancer un concept de ferme, évidemment en reprenant les principaux ingrédients du succès de LDLC. L'idée : des fermiers salariés ne travaillant que 4 jours par semaine au sein d'une exploitation bio autoreproductrice, pour offrir un luxe dont les agriculteurs se privent : du repos et des vacances.

« Pour cela, il faut se concentrer sur un modèle de ferme de petite taille et donc que le modèle soit duplicable et rentable » explique Laurent de la Clergerie, qui ne veut pas perdre de temps. Et le modèle, qui vient des États-Unis, existe déjà.

Toujours loin du e-commerce, l'autre projet de mister LDLC est tout aussi atypique : un fast-food végétarien, dépourvu de viande et de poisson, pour consommer « vite et bon ». Si la proposition étonne, elle colle à la peau de Laurent de la Clergerie, lui, le Lyonnais qui a toujours rêvé d'être restaurateur.

Source : E-Commerce Mag

Alexandre Boero

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Journaliste, chargé de l'actualité de CLUBIC. Reporter, vidéaste, animateur et même imitateur-chanteur, j'ai écrit mon premier article en 6ème. J'ai fait de cette vocation mon métier (diplômé de l'EJC...

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Journaliste, chargé de l'actualité de CLUBIC. Reporter, vidéaste, animateur et même imitateur-chanteur, j'ai écrit mon premier article en 6ème. J'ai fait de cette vocation mon métier (diplômé de l'EJCAM), pour écrire, interroger, filmer, monter et produire au quotidien. Des atomes crochus avec la Tech, certes, mais aussi avec l'univers des médias, du sport et du voyage. Outre le journalisme, la prod' vidéo et l'animation, je possède une chaîne YouTube (à mon nom) qui devrait piquer votre curiosité si vous aimez les belles balades à travers le monde, les nouvelles technologies et Koh-Lanta :)

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Commentaires (28)

dredd
Oh brdel ! C’est ça que ça veut dire LDLC ? Jai toujours cru que c’était pour "Le Doigt dans Le Cl" ! Je comprenais pas le sens et je trouvais même que ça mettait pas l’acheteur en confiance. Là ça en a plus j’avoue. Merci Clubic.
_Ludo
Au début dans les années 2000, quand LDLC s’est lancé, je ne sais plus quelle était la source… mais perso j’ai longtemps cru que LDLC signifait Low Delay Low Cost (si d’autres sont dans le même cas et savent pourquoi, éclairez-moi)… Faut dire que le nom de son créateur et dirigeant n’était pas bien connu à l’époque. Certains diront que ça manque un peu d’humilité que d’appeler son site comme soi ; un peu comême hein.<br /> Bref. 20 ans après LDLC c’est vachement moins Low Delay Low Cost mais le service client est toujours un des meilleurs en France et surtout ils ont racheté tous les concurrents qui valaient le coût. Chapeau.<br /> Concernant Monsieur LDLC, je trouve ça quand même fort appréciable de voir le patron d’une boite qui pèse à ce point tester des semaines à 32h, du télétravail quasi complet et de libérer son entreprise. Je ne pense pas que ça existe ailleurs dans les mêmes circonstances.<br /> LDLC ne fait pas (ou pas qu’on sache) d’évasion fiscale, ne cravache pas (ou pas qu’on sache) ses employés…<br /> Le monsieur teste des trucs. Ces nouvelles diversifications sont clairement bon esprit ; ça ne veut pas dire que la personne et parfaite et tout… mais c’est intéressant et je suis curieux de voir la suite.
jvachez
Il y en a marre des gens comme lui ! Stop à ces gens qui n’ont jamais assez d’argent !<br /> Il faut avoir de la décence en restant humble ! Il gagne suffisamment d’argent avec l’informatique, il n’a pas à aller encore dans d’autres domaines.
KoniRC
n’importe quoi
Kergariou
Le site internet est bien fait et les conseils en magasin sont de qualité.<br /> Le problème qui restera rebutant c’est continuer de passer par les PTT pour les livraisons. Le service toujours disons «&nbsp;aléatoire&nbsp;» est vrai frein à l’achat. Il faut qu’ils s’en affranchissent, à l’instar du concurrent Ricain.
twdmnd
Un patron à succès qui veut créer des entreprises où il fait bon vivre pour les salariés en se diversifiant sur des activités plus ethiques… quel est votre problème ?
Proutie66
Petite histoire :<br /> J’avais commandé une rtx 3070 à 10H le Vendredi matin sur Amazon.<br /> Un drop de Rtx 3070 Founder arrive sur LDLC à 16h, j’en achète. Je me trompe dans l’adresse, je les appelle, ils changent la commande sans soucis…<br /> Je reçois la carte graphique de LDLC le lendemain à 10H.<br /> Celle d’Amazon est arrivée plus tard…<br /> Impressionné à tout point de vue.
wackyseb
Moi je vais développer le concept de boucheries VEGAN.<br /> Les VEGAN aussi ont droit à manger de bonnes choses. De la viande et des protéines.<br /> On verra si mon concept me pousse loin ou pas
zomurn
Je n’aurais jamais pensé l’ombre d’une seconde que LDLC résiste à Amazon contre le milliardaire Jeff Bezos. Je n’aurais jamais parié un kopete en 2005 - 2010 sur LDLC. Impressionnant monsieur LDLC, les gafas ne t’ont pas terrassé.
Deleterz
J’achète et commande la plupart de mon matériel informatique chez LDLC depuis 20 ans.<br /> C’est un très bon site, jamais eu le moindre souci avec eux, livraison très rapide et sav efficace. A part peut être sur les prix, qui sont des fois un peut plus chère que la concurrence. Comme dit plus haut LDLC tiens bon face à des groupes comme Amazon et autres et j’espère que ça va continuer.
malak
«&nbsp;L’idée : des fermiers salariés&nbsp;»<br /> Il n’a strictement rien compris à l’agriculture… un agriculteur est avant tout un chef d’entreprise et n’a clairement pas envie de devenir salarié, sinon il ne ferait pas ce métier!<br /> Un riche déconnecté pensant avoir des idées révolutionnaires… un de plus… rien de nouveau.
CAPLETON
certes mais peut être que ça botteraient certains de bosser la dedans sans pour autant y passer TOUTE (dans le vrai sens du terme) la journée voir soirée ou l’aurore.
malak
Le salariat, ça existe déjà… cela s’appelle des ouvriers agricoles…
CAPLETON
du coup il n’y a pas de problèmes alors
c_planet
Tiens, c’est plutôt rare que j’entende des Fancais utiliser le terme de fermiers, y a du belge dans le coup ?
marc6310
Les végétaliens mangeant de bonnes choses justement parce qu’ils ne mangent pas d’animaux morts. On voit qu’au delà du paradoxe de ton concept il y a une blague pas drôle mais bon … En tout cas te lances pas dans l’humour en plus de ne pas te lancer dans l’entreprenariat.
Voigt-Kampf
Perso LDLC est le site que je privilégie dans les achats informatiques. C’est plus cher, mais niveau compétence et demande d’aide y’a pas mieux. J’ai monté il n’y a pas si longtemps une config complète et j’ai eu des problèmes, j’ai eu le droit qu’un technicien m’épaule au téléphone sur le problème ! Ensuite, j’ai déjà retourné des produits défectueux, ils ont toujours fait joué la garantie sans jamais pinailler. Franchement, pour moi et pour l’instant ils ont ma confiance.
Francis7
Il y a plein de gens qui au bout de vingt ans ont envie de faire autre chose et de se diversifier…Je trouve cela tout à fait normal. Il y a même des polytechniciens destinés à de hauts postes dans le privé ou la fonction publique qui ont préféré être bergers ou agriculteurs. C’est la vie.<br /> Comme tout le monde je connait bien LDLC aussi. Très bon. L’ex Matériel point net aussi.<br /> Alors félicitations au groupe et puis que le patron vive sa vie comme il l’entend.
Palou
@emsko msg supprimé car hors sujet<br /> twdmnd:<br /> quel est votre problème ?<br /> Son problème est le même que celui de beaucoup (trop) de français, il n’aime pas les gens qui gagnent de l’argent par leur travail
EnLighter
Chapeau bas M. LDLC et je vous souhaite de réussir dans cette belle nouvelle initiative. Ce modèle pourrait peut être même être récupéré par des particuliers ayant un peu de terrain et créer une vraie synergie vertueuse.
wackyseb
C’était évidemment pour la blague .<br /> Je ne compte pas me lancer dans l’entreprenariat. En tout cas pas avec ce concept. Hihi
Highmac
Je n’ai jamais commandé chez LDLC, mais je commande chez Matériel.net, donc même boutique.<br /> Ce gars-la est épatant !<br /> Il devrait faire des envieux/exemples chez certains patrons.
nirgal76
«&nbsp;Les végétaliens mangeant de bonnes choses justement parce qu’ils ne mangent pas d’animaux morts&nbsp;»<br /> C’est toujours mieux que de manger des animaux vivants.
nordic16
S’il réussit a faire de ses entreprises tout ce qu’il y a de françaises des succès faisant travailler dans d’excélentes conditions ses concitoyens ne trouvez vous pas qu’au contraire il devrait être soutenu par toute la France au lieu d’être dénigré.
Highmac
Euh… et avec la ponctuation ?
Duben
Tu as lu l’article ?
Duben
Un grand nombre d’agriculteurs sont des salariés. Beaucoup d’agriculteurs ne travaillent pas tout seuls dans leur ferme, faut pas croire, et qui sont les gens qui travaillent avec eux… ? Des salariés
malak
En France, un agriculteur est un travailleur indépendant, un exploitant, c’est la définition officielle de l’administration. Un ouvrier agricole n’est pas un agriculteur…
Duben
De la sémantique qui ne change rien, remplacez les mots que vous souhaitez pour corriger ce que vous voulez, mais à moins de faire preuve d’une extrème mauvaise foi, je pense que vous avez bien compris de quoi il s’agit.<br /> Et des gens qui souhaitent travailler dans des exploitations agricoles sans avoir toutes les contraintes de l’exploitant, il y en a, et il y en a beaucoup
malak
Ce n’est pas de la sémantique, c’est la réalité, mais comme vous n’y connaissez rien à l’agriculture, vous mettez tout le monde dans le même panier. Qui plus est, l’idée de ce bourgeois est bien de rendre les exploitants salariés! Ce qui est d’une stupidité monstrueuse, mais soit, comme vous ne connaissez pas le monde agricole, vous ne voyez pas non plus le problème…
Duben
Je ne pense pas qu’il va aller chercher des exploitants, leur mettre le couteau sous la gorge et les obliger à devenir des salariés.<br /> Quel est le problème à proposer autre chose ? Un autre modèle ? Il faut obligatoirement rester dans le principe d’un travail éprouvant, avec très peu de repos et de congés ? Ou est ce qu’on peut essayer d’attirer des gens vers ce métier en leur offrant une vie décente et un cadre de travail moins difficile ? Beaucoup aiment ou aimeraient travailler dans ce domaine mais ne veulent pas y sacrifier leur vie. Et peu importe le nom qu’on leur donne, mais le fait est qu’il y a des gens qui travaillent dans ce milieu sans être exploitants, qui sont salariés, et qui seraient peut être intéressés<br /> Et si ça fonctionne et que ça peut faire le bonheur de certains tant mieux, si ça ne marche pas parce que c’est une mauvaise idée eh bien tant pis, il aura essayé<br /> A moins que le problème soit surtout le fait que ce projet soit lancé par «&nbsp;un riche bourgeois qui n’y connait rien&nbsp;». Mais ce «&nbsp;bourgeois&nbsp;» comme vous l’appelez, est plutôt reconnu pour penser au bien être de ses salariés et des gens avec qui il travaille
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