Les organisations pro sur Internet peuvent mieux faire

Ariane Beky
Publié le 16 juillet 2003 à 00h00
Le ministère délégué à l'industrie (www.telecom.gouv.fr) a mis en ligne le rapport d'audit général concernant la présence des "fédérations et organisations professionnelles françaises sur Internet"

Ces organisations (chambres des métiers, confédérations, fédérations, syndicats, unions, etc.) sont censées défendre et promouvoir les intérêts catégoriels des entreprises, mais aussi bien entendu "informer leurs adhérents des problèmes inhérents à leurs professions."

Réalisé par la société de services BrainSoft (www.brainsoft.fr) en partenariat avec la DiGITIP (Direction de l'information, des technologies de l'information et des Postes), le rapport 2003 tente de faire la lumière sur l'appropriation des technologies de l'information et de la communication par les PME et PMI à travers ces organisations professionnelles.

L'étude révèle "une richesse d'information inégalée mais de profondes disparités de traitement et de mise en valeur sur le Net."

En effet certaines filières (pharmacie et santé, banques-assurances-immobilier, tourisme) "sont globalement plus performantes que d'autres." Cette situation peut s'expliquer par "le rôle historique joué par ces organisations à l'international." En revanche, la qualité de présentation des sites "n'est pas nécessairement liée à la taille de l'organisme ou à l'importance de son champ d'intervention."

Globalement, les sites Internet des fédérations et organisations professionnelles n'apparaissent pas dans la (ou les) première page de résultats des outils de recherche. Il est clair que ce problème de référencement doit être négocié afin de donner à ces sites de la visibilité.

Les auteurs de ce rapport 2003 estiment par ailleurs préjudiciable l'absence de mutualisation des investissements et des approches stratégiques de l'Internet, à quelques exceptions près.

D'après BrainSoft, 30% des sites étudiés ne sauraient répondre en l'état aux attentes des internautes. Ces sites Internet sont considérés comme "statiques, peu ou mal construits." Plus fort : certaines organisations ne disposent toujours pas d'un site web !

Cependant, il est important de noter que "20% des sites étudiés constituent des réalisations remarquables."

Pour conclure, les auteurs du rapport regrette l'absence "d'un grand portail d'entrée avec moteur de recherche", sorte de guichet unique qui permettrait aux entreprises d'accéder directement "à ce réseau virtuel de ressources et informations, filières et entreprises incluses."
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