0
Dans la vie, il y a des hauts et des bas. Après les success-story de la nouvelle économie, l'IE-Club de Maurice KHAWAM et l'association Croissance Plus ont organisé jeudi soir, dans le cadre prestigieux de la chambre de commerce et d'industrie de Paris, une conférence sur les entreprises en difficulté... et leur éventuel rebond.
Baptisée "les entreprises en difficulté : prévenir et rebondir", cette table ronde réunissait, autour du journaliste Jean ROGNETTA (Cyberpouvoirs) : Olivier Edwards (Croissance Plus), Michel Chavaux (administrateur judiciaire), Thierry Bellot (expert comptable, associé du cabinet F.C.C.), Sylvain Forestier (DG Arvato D) et Jacques Chatain (General Partners chez Auriga Partners).
Les intervenants ont exposé la différence de philosophie entre le Chapter 11 américain, destiné à protéger les créanciers, et la cessation de paiement française, visant surtout à assurer la continuité de l'entreprise. En France, 90% des entreprises qui déposent leur bilan finissent par être liquidées mais les 10% qui bénéficient d'un redressement judiciaire (souvent de grosses PME) parviennent, dans un cas sur deux, à survivre à cette épreuve.
Les différents intervenants ont également souligné la nécessité d'anticiper la cessation de paiement en demandant au président du tribunal de commerce de nommer un mandataire ad hoc, chargé, par exemple, de renégocier les dettes de l'entreprise. Ce type de solution peut être menée en toute confidentialité vis à vis des actionnaires, y compris pour une entreprise cotée, mais le chef d'entreprise aura néanmoins l'obligation d'en avertir son comité d'entreprise.
Enfin, cette table ronde a également souligné le fossé culturel entre la vieille Europe et les Etats-Unis face à la fermeture d'une entreprise. Expérience enrichissante de l'autre côté de l'atlantique, la cessation d'activité reste hélas très mal vue en France entraînant l'entrepreneur, parfois endetté personnellement par la faillite de son entreprise, dans une spirale infernale.
Entre les anges des affaires et la résurrection des entreprises, cet IE-club a en tout cas proposé une dose de spiritualité aux entrepreneurs et investisseurs de cette soirée !
Baptisée "les entreprises en difficulté : prévenir et rebondir", cette table ronde réunissait, autour du journaliste Jean ROGNETTA (Cyberpouvoirs) : Olivier Edwards (Croissance Plus), Michel Chavaux (administrateur judiciaire), Thierry Bellot (expert comptable, associé du cabinet F.C.C.), Sylvain Forestier (DG Arvato D) et Jacques Chatain (General Partners chez Auriga Partners).
Les intervenants ont exposé la différence de philosophie entre le Chapter 11 américain, destiné à protéger les créanciers, et la cessation de paiement française, visant surtout à assurer la continuité de l'entreprise. En France, 90% des entreprises qui déposent leur bilan finissent par être liquidées mais les 10% qui bénéficient d'un redressement judiciaire (souvent de grosses PME) parviennent, dans un cas sur deux, à survivre à cette épreuve.
Les différents intervenants ont également souligné la nécessité d'anticiper la cessation de paiement en demandant au président du tribunal de commerce de nommer un mandataire ad hoc, chargé, par exemple, de renégocier les dettes de l'entreprise. Ce type de solution peut être menée en toute confidentialité vis à vis des actionnaires, y compris pour une entreprise cotée, mais le chef d'entreprise aura néanmoins l'obligation d'en avertir son comité d'entreprise.
Enfin, cette table ronde a également souligné le fossé culturel entre la vieille Europe et les Etats-Unis face à la fermeture d'une entreprise. Expérience enrichissante de l'autre côté de l'atlantique, la cessation d'activité reste hélas très mal vue en France entraînant l'entrepreneur, parfois endetté personnellement par la faillite de son entreprise, dans une spirale infernale.
Entre les anges des affaires et la résurrection des entreprises, cet IE-club a en tout cas proposé une dose de spiritualité aux entrepreneurs et investisseurs de cette soirée !
