La dette de France Telecom pourrait être partiellement effacée par une augmentation de capital

Jérôme Bouteiller
Publié le 25 février 2003 à 00h00
Après la chute du cours, la dilution ? A l'occasion d'une assemblée générale marquant l'engagement du groupe dans la "gouvernance d'entreprise", les actionnaires de ont approuvé une augmentation de capital pour désendetter partiellement l'opérateur français.

Revendiquant des résultats financiers en progression et de nouvelles méthodes de gestion donnant plus de pouvoir de contrôle au conseil d'administration (la fameuse gouvernance d'entreprise), France Telecom n'a néanmoins pas communiqué de date pour cette augmentation de capital qui pourrait avoir lieu dans les 12 prochains mois et qui devrait porter sur 15 milliards d'euros soit un quart de la dette totale du groupe et un tiers du plan d'économie envisagé par Thierry BRETON.

L'émission de nouveaux titres "à durée déterminée" a également été retenue comme moyen de rembourser la dette de 7,1 milliards d'euros contractée par MobilCom, filiale allemande de France Telecom. Cette opération devrait permettre à FT de clore définitivement ce dossier qui avait contribué à la chute de l'ancienne équipe.

Anticipant la dilution, le cours a chuté d'environ 5 % à la bourse de Paris. Il faut dire qu'avec une capitalisation boursière d'environ 24 milliards d'euros, une augmentation de capital de 15 milliards d'euros diluera fortement les actionnaires actuels, déjà passablement énervés par l'effondrement du cours depuis 2 ans.
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