La cour du district Est de l'état du Texas a condamné Apple à payer la somme de 21,7 millions de dollars. En effet, la firme de Steve Jobs a été accusée d'avoir violé un brevet initialement déposé par le fabricant de semi-conducteurs OPTi. Déposé en août 2000 et obtenu en juin 2002, le brevet en question décrit une technique permettant une meilleure cohérence de la mise en cache des données via des systèmes de distribution de mémoire partagée.
Au pays des détracteurs du concept de brevet logiciel, on voit rouge. Microsoft a en effet obtenu le 10 novembre dernier la validation, par le bureau américain des brevets (USPTO), d'une demande de dépôt visant à protéger un système d'élévation des droits utilisateurs, dans le cadre duquel il serait demandé à l'utilisateur d'entrer un mot de passe pour accéder à certains privilèges. Pour le site spécialisé Groklaw, l'idée n'est pas sans rappeler la célèbre commande sudo dont la mise au point remonte aux années 80.
La semaine dernière nous apprenions que le fabricant finlandais Nokia avait déposé une plainte à l'encontre d'Apple en accusant la firme de Steve Jobs d'avoir violé une dizaine de brevets. Nokia expliquait en effet être propriétaire de certaines technologies concernant les connexions GSM, UMTS (3G) et WLAN.
Décidément, on ne compte plus les dépôts de plainte pour violation de brevets. En voici d'ailleurs un plutôt particulier puisqu'il implique une liste relativement impressionnante de grandes marques parmi lesquelles nous retrouvons Google, Apple, eBay, Texas Instruments, Adobe, Amazon, Sun mais aussi Playboy, Go Daddy, Office Depot ou encore Blockbuster et Chase.
Les DRM, ces verrous numériques apposés à du contenu protégé par droits d'auteurs, deviennent de moins en moins populaires. C'est ainsi qu'en janvier dernier, Apple a décidé de les retirer sur ces chansons commercialisées via son logiciel iTunes. De son côté Microsoft y croit dur comme fer ; la firme vient en effet d'obtenir les droits d'un brevet décrivant un système de gestion de DRM fonctionnant sur les réseaux peer-to-peer.
Universal Music Group, filiale du groupe français Vivendi, perd son procès face à Veoh. Un juge californien a statué lundi contre le mastodonte de la musique enregistrée. Ce dernier avait déposé plainte en 2007 arguant que la plateforme de partage vidéo bafouait le copyright en autorisant la diffusion de contenus issus du catalogue Universal.
En début de semaine nous apprenions que le groupe Open Invention Network, composé de plusieurs grands défenseurs de Linux (IBM, Sony, Red Hat), tentait de racheter une vingtaine de brevets initialement déposés par Microsoft. Pourtant, la firme de Steve Ballmer vient de créer la surprise en levant le voile sur sa propre fondation open source. Baptisée CodePlex Foundation, cette initiative s'appuie sur les efforts précédemment fournis par Microsoft avec son répertoire de téléchargement public CodePlex.
Lors de la conférence IBC, qui se déroulera à Amsterdam le 11 septembre prochain, Microsoft devrait lever le voile sur les nouvelles fonctionnalités embarquées au sein de Silverlight 4. Créé pour concurrencer le couple Flash/Flex édité par Adobe, Silverlight permet de développer des applications enrichies dont l'exécution sera assurée au sein du navigateur. Comme Flash, Silverlight requiert donc l'installation d'un plugin dédié fonctionnant sous Windows, Mac ou Linux grâce au projet Moonlight de Novell.
Le service musical MusicMe, qui s'était distingué en lançant en France la première offre de téléchargement illimité de musique sur le mode locatif, vient de mettre en place une nouvelle formule de distribution, plus conventionnelle, basée sur un achat « à la carte » associé à des formats sans DRM, voire à des fichiers lossless (encodage sans perte).
Dans le but d'écarter le risque de procès qui pourrait décourager l'adoption de Linux, des rivaux de Microsoft seraient prêts à acquérir un ensemble de brevets anciennement détenus par la firme de Redmond, rapporte le Wall Street Journal.
La Commission Nationale des Communications (NCC) de Taïwan a débuté une campagne visant à enrayer la distribution des téléphones de contrefaçon. C'est ainsi que les personnes jugées coupables de commercialiser ces terminaux seront assujetties à une amende équivalente à 6380 euros.
Les jeunes pousses de l'internet débauchent. Alexander Macgillivray, juriste en charge de la propriété intellectuelle chez Google, rejoint Twitter, plateforme de microblogging et réseau social, rapporte le New York Times. Macgillivray, 36 ans, occupera les fonctions d'avocat général au sein de la startup, selon des sources proches du dossier citées samedi par le quotidien.
L'agrégation de contenus au banc des accusés ? Les principaux éditeurs de presse en Europe viennent d'adopter une déclaration en faveur du respect des droits de propriété intellectuelle dans la sphère numérique. L'EPC (European Publishers Council) et la WAN (World Association of Newspapers) ont initié ce mouvement.
Les sociétés Apple, Nintendo et Sony sont de nouveau traînées devant la justice pour violation de brevet. Plus précisément la firme Shared Memory Graphics LLC aurait déposé des droits sur un mécanisme d'accélération graphique.
Alors que les Polonais de CD Projekt RED semblent rencontrer quelques problèmes avec The Witcher : Rise Of The White Wolf sur Playstation 3 / Xbox 360, ils reviennent aujourd'hui en « terrain connu » avec la dernière mise à jour pour la mouture PC de leur jeu, The Witcher.
Lundi dernier, la société Music Copyright Solutions (MCS), associée à plusieurs artistes, a déposé une plainte auprès de la cour du Tennessee à l'encontre de Yahoo!, de Microsoft et de Real Networks. MCS gérerait les droits d'auteurs de 45 000 chansons et estime que le sociétés incriminées n'auraient pas correctement acquis les licences de plus de 200 chansons, lesquelles sont offertes sur Internet via des formules de lecture en streaming à la demande ou en téléchargement via la boutique de Zune, de Rhapsody ou de Yahoo! Music.
Cegedim, l'éditeur de logiciels de relation client (CRM) pour le secteur pharmaceutique, annonce avoir acquis Nomi, un fournisseur nordique de solutions de business intelligence. Les termes du contrat n'ont pas été précisés.
Afin de lutter contre le piratage de leurs œuvres, de nombreux éditeurs de jeux PC ont récemment eu recours à des systèmes de protection pas toujours efficaces, mais surtout de plus en plus contraignants pour l'utilisateur « en règle ».
Avec quelques mois de retard sur l'INA ou Dailymotion qui multiplient les solutions de protection des contenus, Google France vient d'annoncer que la solution Content ID, une mesure technique de protection (MTP ou DRM en anglais) conçue pour Youtube, venait d'être adoptée par six grands studios et laboratoires audiovisuels français : CMC, Cognacq Jay Image, Éclair Group, Quinta Industries, MPOeMedia et VDM.
Avec quelques mois de retard sur l'INA ou Dailymotion qui multiplient les solutions de protection des contenus, Google France vient d'annoncer que la solution Content ID, une mesure technique de protection (MTP ou DRM en anglais) conçue pour Youtube, venait d'être adoptée par six grands studios et laboratoires audiovisuels français : CMC, Cognacq Jay Image, Éclair Group, Quinta Industries, MPOeMedia et VDM.
Premier dépoussiérage en plus de vingt ans. Un décret, paru au Journal Officiel le 21 juin dernier, fixe les nouvelles règles de fonctionnement de la Commission pour la rémunération de la copie privée. La réorganisation sera-t-elle suffisante pour mettre fin à des mois de dissension entre sociétés d'auteur, industriels et associations de consommateurs ?
Intégré en version mobile depuis des mois sur une partie des derniers smartphones anglais et américains du marché (dont le T-Mobile G1), le kiosque « Amazon MP3 » fait désormais son apparition en France.
Généralement pointé du doigt comme la principale cause du déclin du marché de la musique enregistrée, le piratage jouerait également un rôle moteur dans la découverte et l'incitation à l'achat. Une étude, réalisée par une école de commerce norvégienne auprès de deux mille individus âgés de quinze ans et plus, révèle en effet que ceux qui consomment le plus de musique gratuite - qu'elle soit légale ou illégale - sont aussi ceux qui en achètent le plus. Autrement dit, ceux que l'industrie du disque pointe du doigt comme étant la cause de ses maux financiers constitueraient également sa chance de salut.
Brevets et marques déposées sont désormais consultables en ligne. L'Institut national de la propriété industrielle (Inpi) vient de rendre gratuit l'accès à sa base de données. Plusieurs millions de références sont désormais accessibles au plus grand nombre.
Les sénateurs américains sont parvenus mercredi à un accord sur les éléments clés nécessaires à la révision de la loi sur les brevets aux Etats-Unis. Un projet similaire adopté en 2007 par la chambre des représentants, seconde chambre du Congrès US, avait échoué au Sénat.
Soucieux de trouver une solution au problème posé par la mise en place des DRM sur certains de ses titres récents (et surtout d'arrondir les angles avec une communauté pour le moins vindicative), Electronic Arts vient de diffuser un outil destiné à gérer les autorisations.
Après s'être attaqués mutuellement en justice aux Etats-Unis au sujet de la violation supposée de brevets en rapport avec l'utilisation de technologies GPS et Linux, TomTom et Microsoft ont décidé de régler leur différend à l'amiable.
Comme beaucoup d'autres éditeurs de jeux, Electronic Arts avait choisi de faire confiance aux DRM pour la protection de ses jeux, et notamment à l'imbitable SecuROM, véritable plaie dès qu'il s'agit d'activer son produit pourtant acheté légalement dans le commerce. L'éditeur américain a semble-t-il compris que ce système ne résoudrait pas le problème du piratage (Spore est l'un des titres les plus piratés de 2008) puisqu'il vient d'annoncer que son prochain titre phare, le très attendu Les Sims 3, ne contiendrait aucun DRM. Retour au bon vieux système du code d'activation, certes pas infaillible mais nettement moins contraignant pour l'utilisateur qui a gentiment payé son jeu. On dit merci qui ?
Avec son nouvel iPod Shuffle, Apple offre une fonctionnalité jusqu'ici inédite dans le monde des baladeurs : appelée VoiceOver, celle-ci permet à l'utilisateur d'entendre, par le biais d'un mécanisme de synthèse vocale, le titre et l'interprète du morceau en cours de lecture. Associée à la télécommande, elle permet de piloter un iPod Shuffle désormais dépourvu de boutons... mais pourrait bien restreindre le choix de l'utilisateur, puisqu'il faudra disposer d'écouteurs compatibles avec cette technologie !