La vente du logiciel RealDVD, le logiciel de sauvegarde de DVD annoncé il y a un mois, a été interrompue suite à une décision de la justice américaine. Cette condamnation provisoire fait suite à une plainte de la MPAA, l'association américaine de défense de l'industrie cinématographique, qui estime que le logiciel viole le DMCA (les droits d'auteurs).
Une association de consommateurs norvégienne s'apprête à attaquer Apple en justice, l'accusant de rendre injustement contraignante la lecture de morceaux achetés sur l'iTunes Store sur des dispositifs autres qu'un iPod. Ombudsman Bjoern Erik Thon a effectivement demandé à Apple de faire en sorte qu'il puisse lire sur n'importe quel baladeur la musique qu'il a acheté, en vain. Dans une interview accordée à Reuters, il a indiqué qu'il souhaitait « qu'ils rendent leur service interopérable de manière à ce qu'il soit possible de lire de la musique achetée sur iTunes sur d'autres dispositifs, y compris des téléphones portables. »
Nouveau rebondissement dans l'affaire Alcatel - Microsoft : la justice américaine a finalement décidé, en appel, que l'éditeur de Redmond n'aurait pas à payer les 1,5 milliard de dollars demandés en guise de dommages et intérêts par le groupe spécialisé dans les télécommunications. L'affaire remonte à 2002, date à laquelle Alcatel avait attaqué Microsoft en justice, accusant ce dernier d'utiliser certaines de ses technologies, protégées par brevets, au sein de son logiciel Windows Media Player. Etait notamment concerné le format de compression audio Mp3, dont Alcatel détient une partie des droits, aux côtés du Fraunhofer Gesellschaft.
Spécialisée aussi bien dans la protection de sa propriété intellectuelle que dans la conception de puces informatique à basse consommation, la firme californienne Transmeta vient d'annoncer qu'elle était à la recherche d'un repreneur. Histoire de valoriser ses actifs, elle dévoile à cette occasion la signature d'un accord avec Intel selon les termes duquel le numéro un mondial du microprocesseur lui versera 91,5 millions de dollars pour avoir le droit d'utiliser certaines de ses technologies.
La transparence est-elle de mise en matière de protections contre la copie ? Plusieurs consommateurs mécontents viennent d'ouvrir, aux États-Unis, une action collective à l'encontre d'Electronic Arts, éditeur du jeu Spore. Ils estiment que l'éditeur n'informe pas correctement les joueurs des protections logicielles qu'il intègre à ses produits pour les protéger contre la copie. Une fois de plus, c'est le système SecuROM qui est visé ici. Rappelons qu'avec Spore, SecuROM permet à EA de limiter le nombre d'activations du jeu à cinq, mais également de ne créer qu'un seul compte utilisateur par exemplaire.
Depuis la sortie de Spore et malgré le gameplay original du titre de Will Wright, c'est surtout le système de protection employé par Electronic Arts qui fait parler de lui. Aujourd'hui, l'éditeur diffuse une première mise à jour, mais si ce patch revient sur différents bugs, il ne semble pas encore question d'assouplir le système de trois activations.
Si la publication des différents tests du dernier jeu de Will Wright a fait couler pas mal d'encre, ce n'est rien en comparaison du tollé provoqué par le système de DRM de Spore. Electronic Arts a effectivement choisi la dernière version de SecuROM pour protéger son jeu, mais lui a aussi attaché une politique de DRM un rien contraignante.
Triste histoire que celle de Kane Kramer... Apple, champion de la musique numérique, aurait, selon le Daily Mail, implicitement reconnu que cet ingénieur âgé de 52 ans était l'inventeur du concept de l'iPod, alors que ce dernier ne touche aujourd'hui pas un centime des colossaux revenus que génère ce baladeur à succès. En 1979, Kane Kramer aurait déposé un brevet, couvert à l'international, protégeant une idée de son crû : stocker de la musique numérique dans un petit boitier permettant de l'écouter où l'on veut.
Universal Music Group a annoncé aujourd'hui qu'il allait commercialiser l'ensemble de son catalogue sans DRM. C'est la plateforme de téléchargement anglaise 7digital qui va profiter en premier de cette mesure, le catalogue entier sera ainsi proposé en téléchargement au format MP3 320 kbps sans verrou numérique. Chacun sera alors libre de faire ce qu'il veut de ses achats et pourra copier de manière illimitée sa musique vers les ordinateurs, baladeurs et supports de son choix, écouter sa musique sans se soucier du bon fonctionnement d'un service tiers, etc. Autant de choses qui ne sont pas possibles avec des morceaux protégés.
Le service de vente de musique en ligne Napster pourrait être mis en vente prochainement. C'est en tout cas ce que rapporte l'agence Reuters à qui Napster a indiqué qu'une partie du conseil d'administration considérait cette option. La banque UBS, une des plus importantes sociétés de services financiers, a par ailleurs été engagée pour étudier différentes hypothèses.
Orinda Intellectual Properties, une société américaine spécialisée dans la gestion des droits de propriété intellectuelle, a attaqué le 20 août dernier le géant de l'électronique grand public Sony au sujet des technologies employées dans ses produits Blu-ray. L'ensemble de la gamme est couvert : de la Playstation 3 aux ordinateurs équipés d'un lecteur compatible avec ce format en passant par les platines de salon. Estimant sa propriété intellectuelle lésée, Orinda réclame le versement de royalties sur tous les produits Sony équipés de lecteurs Blu-ray.
Si les offres de téléchargements musicaux sans DRM se multiplient, les studios d'Hollywood ne sont pas prêts à lâcher cette protection numérique... bien au contraire! Pour cette raison, Sony entend universaliser les DRM afin de simplifier le processus à la fois pour l'utilisateur et pour les distributeurs.
Dévoilé en début d'année, le kiosque de téléchargement de contenus de Sony Ericsson, « PlayNow Arena », va enfin être lancé dans quelques pays européens dès le lundi 25 août prochain.
La justice d'un Land d'Allemagne a annoncé la semaine dernière qu'elle ne poursuivrait que le piratage à but commercial. Les procureurs de Rhénanie-du-Nord-Westphalie ont effectivement décidé de fixer un seuil à partir duquel ils estiment qu'il y a préjudice. Cette décision est la réponse à l'augmentation continue ces dernières années des actions judiciaires engagées par les ayants droit contre des internautes, le parquet général de Düsseldorf (capitale du Land) par exemple a enregistré 25 000 plaintes pour violation de droit d'auteur au premier semestre 2008.
Alors que Yahoo! vient de fermer son Music Store en retirant son serveur DRM - au grand dam des utilisateurs, la compagnie de Sunnyvale a annoncé hier le lancement d'une nouvelle interface de programmation pour Yahoo! Music. Les développeurs pourront accéder aux bases de données et aux catalogues de Yahoo! où sont répertoriés artistes, albums, chansons, notations, genres musicaux... En se basant sur les technologies XML, RSS, JSON et BBAuth, cette API permettra de développer des mini applications Flash à l'image de celle de Facebook présentée par la compagnie l'année dernière. Selon Yahoo!, l'utilisateur sera alors en mesure de partager facilement ses goûts musicaux ou ses clips vidéos favoris sur le web et au sein de son réseau communautaire.
La boutique de musique en ligne Yahoo! Music Unlimited va fermer le 30 septembre, emboîtant le pas au MSN Music Store. Dans un courrier adressé à ses clients, Yahoo précise qu'il « ne sera plus en mesure de mettre à disposition les licences pour la musique achetée sur Yahoo! Music Unlimited » et qu'il « ne sera plus capable d'autoriser la lecture des chansons sur de nouveaux ordinateurs. » Autrement dit à compter du 1er octobre 2008, les morceaux étant protégés par DRM, il ne sera plus ni possible de les transférer sur d'autres périphériques, ni de les écouter de nouveau si un changement important est observé sur votre machine (changement de matériel ou de système d'exploitation par exemple).
C'est une période d'accalmie pour Nokia qui était il y a peu encore attaqué de toutes parts au sujet de l'utilisation censée être illégale de brevets sans fil détenus par d'autres sociétés. Après avoir en partie trouvé un accord avec InterDigital concernant l'exploitation de ses brevets 3G, le numéro un des mobiles a cette fois trouvé un accord à l'amiable avec Qualcomm.
La redevance pour copie privée avait déjà un certain mal à être acceptée par les différents industriels du monde des produits électroniques grand public mais son application aux téléphones mobiles multimédia semble encore plus soumise à des tensions entre le gouvernement, les constructeurs de terminaux et les opérateurs.
Cela fait plus de trois ans maintenant que Nokia est confronté à un problème de violation de brevets qui inquiète la commission de commerce international des Etats-Unis (ITC) basée à Washington.
Comment éviter la multiplication de procès autour des brevets ? Des géants des technologies, dont Google, chercheraient à acquérir en commun des actifs clés de propriété intellectuelle, avant que ceux-ci ne soient achetés par des tiers à des fins de pression, selon le Wall Street Journal.
Après Amazon et Napster, Rhapsody lance à son tour un kiosque de téléchargement de MP3 sans DRM (Digital Rights Management) au Etats-Unis. Dans le cadre d'accords signés avec les 4 majors du disque et des labels indépendants, Rhapsody propose plus de 5 millions de titres au format MP3. Il est possible d'écouter l'ensemble d'un titre, plutôt que les seules 30 premières secondes, avant de l'acheter. Sauf exception, le titre est facturé 0,99 dollar, l'album 9,99 dollars.
En début d'année, Sony avait annoncé un premier partenariat avec DivX, les créateurs du célèbre codec vidéo. L'accord en question autorise Sony à exploiter le codec DivX (qui peut être adossé à un DRM lié à l'utilisateur et non au périphérique de lecture employé) pour vendre des films dans ce format et pouvant être lus depuis un ordinateur ou une platine de salon DivX.
Après avoir défrayé la chronique lors de sa sortie, le système de protection qui a été adossé au très populaire jeu BioShock, dans sa version PC, vient de disparaître. En effet, Bioshock lors de sa sortie en août dernier avait été particulièrement critiqué pour avoir été proposé avec cette protection nommée SecuROM DRM.
Vodeo.tv, service de vidéo à la demande (VOD) spécialisé dans les documentaires et les reportages, a mis en ligne la semaine dernière une nouvelle version de son site Web, et annonce pour l'occasion le passage d'une partie de son catalogue au format DivX, sans le moindre verrou numérique (DRM, ou Digital Right Management). Ils sont nombreux à penser que les DRM constituaient le principal frein au développement du marché de la musique numérique. En irait-il de même pour la vidéo à la demande (VOD), un secteur dans lequel l'offre est systématiquement protégée par le système de gestion des droits de Microsoft ?
La mariée se fait belle mais également généreuse. Longtemps dans l'ombre de Free, d'Orange ou de Neuf, l'opérateur Alice multiplie ces dernières semaines les innovations marketing afin de séduire de nouveaux clients.
La mariée se fait belle mais également généreuse. Longtemps dans l'ombre de Free, d'Orange ou de Neuf, l'opérateur Alice multiplie ces dernières semaines les innovations marketing afin de séduire de nouveaux clients.
Microsoft perd une nouvelle bataille face à l'équipementier réseau franco-américain Alcatel-Lucent. Accusé par le numéro un mondial du logiciel d'utiliser sans autorisation quatre brevets 'communications unifiées' déposés par ses soins, Alcatel-Lucent a été disculpé. Initialement, le juge administratif chargé du dossier avait estimé qu'il existe une violation sur l'un des quatre brevets concernés. Réunie en commission plénière, mardi, la Commission américaine du commerce international (ITC) a révisé la décision et déclaré que le droit de propriété intellectuelle (section 337) n'a pas été bafoué dans cette affaire.
Le « sans DRM » est à la fête ! Parallèlement à la sortie de sa version 4.5, Napster propose désormais l'ensemble de son catalogue sans DRM (256 kb/s). Comme il l'avait annoncé en janvier, le service américain de musique en ligne fournit en téléchargement plus de 6 millions de titres au format MP3 sans « verrou », à 0,99 $ le titre, 9,95 $ l'album.
Le service eMusic qui propose notamment des morceaux de musique au format MP3 dépourvus de DRM (ou verrou numérique) annonce avoir vendu plus de 200 millions de morceau à ce jour. Le service a été lancé en 2003 et il est maintenant associé à une moyenne de 7 millions de morceau vendus par mois.