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Linus Torvalds estime que le chapitre 'anti-DRM' inclus à la première ébauche de licence publique générale (GPL) version 3, n'est pas adapté au noyau Linux.
Les dispositions anti-DRM de la licence publique générale inquiètent le père de Linux, Linus Torvalds.
Le chapitre anti-gestion des droits numériques (DRM) inclus dans la première ébauche de la GPLv3, prochaine mouture de la licence publique générale soutenant la distribution de la plupart des logiciels libres, fait polémique.
"Signatures numériques et cryptographie ne sont pas que des 'mauvais DRM'. Ces solutions offrent également de la 'bonne sécurité'", a indiqué Linus Torvalds, la semaine dernière (http://www.ussg.iu.edu/hypermail/linux/kernel/0601.3/0559.html).
Avant de préciser : "J'estime qu'il est malsain d'exiger des qu'ils livrent leurs clés de signature. Personnellement, je ne souhaite pas convertir la moindre portion de mon code."
"Le noyau Linux dépend uniquement de la GPLv2. Certains fichiers sont susceptibles de passer sous la version 3 mais pas le noyau en général", a insisté l'ingénieur finlandais désormais installé aux Etats-Unis.
Cette annonce d'exclusion du noyau du système d'exploitation de la GPLv3 serait liée à une interprétation erronée de la licence en cours de définition, selon la Free Software Foundation France (fsffrance.org).
"La GPLv3 telle que rédigée, signifie qu'il faut publier des clés privées, impératif inacceptable, je l'admets. Le brouillon n'est pas clair sur les DRM, chapitre sensible, il sera donc rédigé à nouveau", a indiqué Loïc Dachary, membre de FSF France.
Outre les DRM, les évolutions de la licence publique générale concernent : le code ("source code" et "object code"), la compatibilité avec d'autres licences et les problématiques de brevetabilité (http://gplv3.fsf.org/draft).
Une seconde ébauche de la GPLv3 sera présentée l'été prochain par la FSF, puis une autre à l'automne. La version finale est attendue pour le printemps 2007.
Les dispositions anti-DRM de la licence publique générale inquiètent le père de Linux, Linus Torvalds.
Le chapitre anti-gestion des droits numériques (DRM) inclus dans la première ébauche de la GPLv3, prochaine mouture de la licence publique générale soutenant la distribution de la plupart des logiciels libres, fait polémique.
"Signatures numériques et cryptographie ne sont pas que des 'mauvais DRM'. Ces solutions offrent également de la 'bonne sécurité'", a indiqué Linus Torvalds, la semaine dernière (http://www.ussg.iu.edu/hypermail/linux/kernel/0601.3/0559.html).
Avant de préciser : "J'estime qu'il est malsain d'exiger des qu'ils livrent leurs clés de signature. Personnellement, je ne souhaite pas convertir la moindre portion de mon code."
"Le noyau Linux dépend uniquement de la GPLv2. Certains fichiers sont susceptibles de passer sous la version 3 mais pas le noyau en général", a insisté l'ingénieur finlandais désormais installé aux Etats-Unis.
Cette annonce d'exclusion du noyau du système d'exploitation de la GPLv3 serait liée à une interprétation erronée de la licence en cours de définition, selon la Free Software Foundation France (fsffrance.org).
"La GPLv3 telle que rédigée, signifie qu'il faut publier des clés privées, impératif inacceptable, je l'admets. Le brouillon n'est pas clair sur les DRM, chapitre sensible, il sera donc rédigé à nouveau", a indiqué Loïc Dachary, membre de FSF France.
Outre les DRM, les évolutions de la licence publique générale concernent : le code ("source code" et "object code"), la compatibilité avec d'autres licences et les problématiques de brevetabilité (http://gplv3.fsf.org/draft).
Une seconde ébauche de la GPLv3 sera présentée l'été prochain par la FSF, puis une autre à l'automne. La version finale est attendue pour le printemps 2007.
