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Habitué des contentieux en Europe, Google regarde néanmoins avec inquiétude ce qui se trame à Bruxelles. Selon des sources anonymes citées par Politico, la Commission européenne pourrait rendre le jugement concernant l'abus de position dominante impliquant Android en juillet.
Alors que la firme de Mountain View se remet tout juste du trou de 2,4 milliards causé par l'amende du 27 juin 2017, une autre - autrement plus conséquente - pourrait lui tomber dessus.
Condamné l'an dernier à verser une somme astronomique pour abus de position dominante dans le domaine de la recherche en ligne, Google doit désormais répondre de son quasi-monopole exercé sur le marché des smartphones.
En tête, on retrouve évidemment Google Play, mais également la barre de recherche Google. Chrome doit figurer parmi les applications installées nativement, et Google doit - cela va de soi - être le moteur de recherche par défaut des appareils Android.
Des accusations d'abus de position dominante desquelles se défend fermement Google. En novembre 2016, la firme répondait dans un blog à la Commission européenne que l'installation des produits Google sur un smartphone Android "est basée sur le volontariat"
Rappelons qu'Android équipe près de 80% des smartphones dans le monde, contre quelque 18% pour iOS.
Alors que la firme de Mountain View se remet tout juste du trou de 2,4 milliards causé par l'amende du 27 juin 2017, une autre - autrement plus conséquente - pourrait lui tomber dessus.
Condamné l'an dernier à verser une somme astronomique pour abus de position dominante dans le domaine de la recherche en ligne, Google doit désormais répondre de son quasi-monopole exercé sur le marché des smartphones.
Des services Google imposés par Android
Les chefs d'accusation ne sont pas à prendre à la légère, et témoignent d'une perception toute personnelle de la neutralité du net. En effet, Google impose à chaque fabricant de smartphones souhaitant utiliser Android d'installer, par défaut, de nombreux services Google.En tête, on retrouve évidemment Google Play, mais également la barre de recherche Google. Chrome doit figurer parmi les applications installées nativement, et Google doit - cela va de soi - être le moteur de recherche par défaut des appareils Android.
Des accusations d'abus de position dominante desquelles se défend fermement Google. En novembre 2016, la firme répondait dans un blog à la Commission européenne que l'installation des produits Google sur un smartphone Android "est basée sur le volontariat"
Une amende de plusieurs milliards d'euros pour abus de position dominante
Selon Politico, la décision de la Commission européenne pourrait tomber durant le mois de juillet. Si le montant de l'amende fait encore l'objet de spéculations, la presse américaine croit savoir que le montant sera plus élevé que celui de l'amende infligée en 2017, soit 2,4 milliards d'euros.Rappelons qu'Android équipe près de 80% des smartphones dans le monde, contre quelque 18% pour iOS.