Renault, Nissan et Mitsubishi prévoient 35 nouveaux véhicules électriques d'ici 2030

Thibaut Keutchayan
Publié le 27 janvier 2022 à 18h06
La succession de la Zoé est en bonne voie. © Renault
La succession de la Zoé est en bonne voie. © Renault

De nouveaux détails concernant les objectifs de l'Alliance 2030 entre Renault, Nissan et Mitsubishi sont désormais connus.

Outre les 23 milliards d'euros de budget commun destinés à proposer 35 nouveaux véhicules électriques d'ici 8 ans, une stratégie de « différenciation intelligente » est mise en place.

Des plateformes communes et des prix en baisse pour les batteries

Renault, Nissan et Mitsubishi ont récemment annoncé leur intention conjointe de contribuer à produire de nouveaux véhicules électriques plus abordables. De nouvelles informations ont été communiquées, notamment concernant les plateformes communes adoptées.

La première plateforme, CMF-AEV, doit équiper les véhicules les plus attractifs en termes de prix, tels que la Dacia Spring. La deuxième, la KEI-EV, sera employée sur les véhicules ultra-compacts, tandis que la troisième, la LCV, équipera les véhicules à usage commercial, comme la prochaine version du Renault Kangoo. La quatrième plateforme, baptisée CMF-EV, est quant à elle déjà employée pour les crossovers comme la Nissan Ariya et la Renault Mégane E-Tech. Enfin, la CMF-BEV sera pour les prochains véhicules compacts, tels que les futures Renault 5 et Micra électriques, pour un total d'environ 250 000 véhicules par an équipés rien que par cette dernière plateforme.

CMF-BEV, qui doit permettre de réduire la consommation d'énergie de 10 % et les coûts de 33 % sur un modèle comme la Zoé, n'est pas le seul moyen d'économiser de l'argent. Les batteries produites en commun par Renault, Nissan et Mitsubishi vont ainsi faire chuter le prix de ce composant essentiel pour les véhicules électriques de l'Alliance 2030. La baisse sera de 50 % dès 2026, et même 65 % en 2028. Enfin, les trois firmes espèrent parvenir à connecter pas moins de 25 millions de leurs véhicules à un système cloud développé par leurs soins dès 2026. Celui-ci sera notamment compatible avec des mises à jour à distance (OTA).

Source : Engadget

Thibaut Keutchayan
Par Thibaut Keutchayan

Je m'intéresse notamment aux problématiques liant nouvelles technologies et politique tout en m'ouvrant à l'immense diversité des sujets que propose le monde de la tech' quand je ne suis pas en train de taper dans un ballon.

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Commentaires (10)
cpicchio

Enfin des annonces sur des VE moins chers !

ld9474

Ca arrive vraiment très bientôt… Un peu de patience. Tesla annonce un modèle 2 à moins de 30000€ prochainement, Renault planche également sur des véhicules à moins de 30000€

Blackalf

Ils annoncent aussi le Cybertruck et le Roadster depuis un moment, ça devient même une habitude d’annoncer un modèle pour ensuite le repousser à l’année suivante, puis à l’année d’après… neutre

zoup01

les promesses n’engagent que ceux qui y croient (surtout avec musk)…

claude-alain_Blanc

Le tout électrique est une hérésie, alors que beaucoup de pays , doivent relancer des centrales à charbon. Le moteur thermique aurait bien plus de possibilités de développement, si on arrêtais , cette connerie du tout électrique

cpicchio

Oui. Et le problème de TESLA en Europe c’est qu’ils ne vendent réellement qu’un modèle (la 3), un peu par défaut (aucun véhicule réellement crédible à prix ‘acceptable’ de taille moyenne).

Avec l’arrivée de la Megane eVision (et concurrentes à venir dans l’année), la donne va changer et il sera intéressant de voir si elle va grappiller les ventes de TESLA. S’ils ne réagissent pas rapidement avec le modèle 2, cela va être compliqué pour eux sur ce continent.

cpicchio

On a globalement tout fait sur le moteur thermique avec les conséquences que l’on connaît (fragilité des moteurs downsizés, taille des particules émises à cause d’une température de combustion plus élevée, architecture de plus en plus complexe, …)

La réponse n’est évidemment pas de rester avec des centrales à charbon mais de produire de manière plus verte l’électricité, y compris avec des centrales nucléaires.

Nmut

Je suis d’accord avec @cpicchio.
Le VT s’approche très près du maximum théorique pour des couts de développement et de construction qui explosent. Il n’y a plus de possibilité de développement, à part une éducation des conducteurs (on considère que la conso pourrait baisser d’au moins 20%), mais ça c’est utopique.
En plus, les VE pourraient justement être la solution aux pics de consommation électrique et de lissage de la production éolienne et photovoltaïque! Les compteurs Linky sont là pour ça, et la gestion de grid arrive doucement.
De plus, on est très loin du « tout électrique ». Il faut plus de 30 ans pour renouveler le parc des véhicules des particuliers, et environ 15 ans pour le transport routier (qui ne va pas commencer son électrification tout de suite, à part probablement pour le dernier km, ce qui n’est qu’une fraction de la consommation d’énergie).

zoup01

Le moteur thermique est peut-être pas loin des limites de développement, par contre, je pense que l’on peut continuer à chercher côté carburant…

Il n’a pas que le gasoil et l’essence pour faire fonctionner un moteur thermique : bio carburant ( colza, ethanol, recyclage d’huiles usagées,…) les gaz avec des possibilités de biogaz, les carburants de synthèse, mais ça je ne vois pas trop ce que c’est même si l’essence de synthèse ne date pas d’hier.

Le monde sur batteries n’est absolument pas LA solution universelle et unique, mais seulement un élément dans un ensemble d’évolutions.

melcky

Le probleme des bio carburants c’est la quantité disponible de facon realiste.
En effet, l’agriculture va au devant de gros problemes: Erosion des sols accentuée, climat et donc recoltes instables, engrais largement issu du fossile et donc moins disponibles et/ou + cher a l’avenir, concurrence d’usage des sols entre l’alimentation humaines/ animales et la production de ces carburants, deforestations potentielles, resources en eau contraintes…
Bref, c’est tres loin d’etre une solution en remplacement au petrole.
Ce sera pertinent pour certains usages spécifiques, mais limités.