Voitures électriques : nos tops de l'année 2023 !

La fin d'année approchant c'est l'occasion pour nous de regarder dans le rétroviseur et de vous donner nos coups de cœur de l'année écoulée en matière de voitures électriques.

Les tops

Coups de cœur de l'année, bonnes surprises, découvertes prometteuses ou inattendues, ici on vous fait le bilan de ce que l'on aura retenu de plus positif pour cette année 2023 ! Petit point de détail : on ne retient que les nouveautés effectivement présentées et que l'on a pu voir ou essayer, pas juste les concepts ou les annonces de futures voitures. Par exemple, la Citroën ë-C3 pourrait rentrer dans la sélection, à l'inverse de la R5 E-Tech qui n'a pas encore été réellement dévoilée.

Citroën ë-C3

Justement, on commence avec la citadine électrique de Citroën ! Si elle ne prendra la route que l'an prochain, nous avons eu la chance de l'approcher, de monter dedans et de nous faire un premier avis. Et il est positif puisque si la ë-C3 fait baisser ses coûts par l’adoption de matériaux peu flatteurs, les assemblages sont plutôt corrects et surtout son groupe motopropulseur n'est pas au rabais.

Animée par un moteur développant 113 ch lequel est alimenté par une batterie LFP de 42 kWh, elle affiche une autonomie de 320 km. Alors, certes c'est peu, mais elle offre tout de même une certaine polyvalence grâce à sa capacité de recharge en courant continu de 100 kW. C'est son prix de 23 300 € qui la rend particulièrement attractive d'autant qu'elle va pouvoir bénéficier du bonus en 2024. Pour ne rien gâcher, même la version d'entrée de gamme You bénéficiera des suspensions Citroën Advanced Comfort et d'une liste d'équipements intéressants.

Les voitures chinoises

Prenez garde ! L'Europe a beau diligenter une enquête sur les aides que le gouvernement de Pékin aurait octroyées à sa filière, le gouvernement français a beau avoir revu les règles d'attribution du bonus écologique pour protéger les constructeurs européens : rien n'y fait. La voiture chinoise est là et elle le sera de plus en plus.

Est-ce une bonne ou une mauvaise chose ? C'est au consommateur d'en juger en réalité et nous pensons qu'il serait de bon ton que l’État ou l'Europe cesse par tous les moyens d’orienter nos choix. Qu'ont fait les gouvernements européens pour enrayer l'invasion de technologies chinoises dans les smartphones par exemple ? Xiaomi a-t-il tué ce marché justement ? Il y a eu de la casse, c'est indéniable, mais le marché existe toujours, et il y a toujours des entrées de gamme et des hauts de gamme, que le public continue d'acheter.

Il en sera de même pour les voitures électriques et les constructeurs chinois ont bien compris qu'ils n'allaient pas se contenter de production low cost. Bien qu'imparfaites, les MG4 par exemple sont intéressantes à rouler et la gamme MG dans son ensemble a su évoluer et relever ses prestations pour justement satisfaire les exigences des conducteurs européens. BYD va s'implanter en Hongrie et propose une Seal particulièrement intéressante qui vient réellement chatouiller l’indétrônable Tesla Model 3.

Ah ! Et pour rappel, BYD est le troisième plus gros fournisseur de batterie derrière CATL et LG, ainsi que le deuxième plus gros vendeur de voitures électriques dans le monde … Il est tant que l'Europe se réveille.

FIAT 600e

Cousine italienne du Jeep Avenger mais aussi des Peugeot e-208 et Opel Corsa-e, la FIAT 600e a pour elle une bouille qui vous donne le sourire chaque matin. Étonnamment, cette compacte est cohérente, ses liaisons au sol permettent de tracer la route tant en ville à rythme tranquille que sur petites routes en haussant le ton. On ne parlera pas de sport (on y vient plus loin), mais le roulis est maitrisé, et la voiture se révèle homogène et équilibrée.

Le groupe moto-propulseur se dote de la nouvelle chaine de traction du groupe Stellantis qui offre un moteur de 156 ch alimenté par une batterie de 51 kWh pour une autonomie mixte d'un peu plus de 400 km. Bonne surprise, sans écoconduite la consommation tourne autour de 16,5 kWh et ses prix démarrent à 35 900 € hors bonus auquel elle aura droit avec, là aussi, une liste d'équipements convenables.

Abarth 500e

Avouez que vous ne l'attendiez pas celle-là ! Et pourtant la nouvelle Abarth 500e aura été un de nos coups de cœur de cette année 2023. Là encore, sa ligne aura fait vibrer notre cœur, mais en réalité c'est bien derrière le volant que nous avons eu le sourire. Oubliez les chiffres. Cette Abarth n'affiche que 155 ch pour 235 Nm de couple, ce n'est pas grand-chose, mais elle se révèle être une des plus légères électriques du marché avec ses 1 335 kg. Mieux encore, le réglage de ses suspensions et de ses trains roulants offrent à cette puce des villes une véritable agilité que l'on croyait enterrée avec l'arrivée de l'électrique.

Et pourtant, sur des tracés sinueux ou dans un environnement périurbain elle se révèle jouissive à conduire. Son centre de gravité bas et la bonne consistance de sa direction permettent de la placer au cordeau et elle offre suffisamment de punch pour s'amuser. Oui s'amuser, car l'automobile n'est pas condamnée à n'être qu'un engin silencieux sans âme et sans saveur. N'en déplaise aux ayatollahs en chemise verte, le constructeur a même pensé ajouter un simulateur sonore reproduisant le bruit de l’échappement Record Monza.

Nous l'admettons volontiers, au ralenti l'illusion fonctionne mais on oubliera vite ce gadget. En effet, pendant l'accélération, même si la sonorité varie avec la vitesse, elle reste trop monocorde. Et finalement cette Abarth n'a pas besoin de ça, car son plaisir de conduite, c'est derrière le volant qu'elle le distille et c'est bien là le principal.

Hyundai Ioniq 5 N

Vous restiez sur votre faim avec l'Abarth 500e, pas de soucis, voici une voiture, qu'on le veuille ou non, qui sera un futur collector : la Hyundai Ioniq 5 N. Cette voiture électrique se distingue par son expérience de conduite unique. Elle offre une puissance de 609 ch, pouvant atteindre 650 ch en mode boost, avec une batterie de 84 kWh. Son caractère réside dans sa capacité à simuler les sensations d'une voiture thermique grâce à une sonorité artificielle ajustable et une transmission virtuelle à double embrayage à huit rapports. Elle présente une dynamique de conduite sportive et engageante, avec un châssis optimisé et des technologies avancées comme le freinage régénératif amélioré.

Vendue à 78 000 euros, elle cible un marché exclusif, mais en réalité au vu des prestations offertes est extrêmement bien placée. On regrette toutefois que son design soit si imposant, mais elle offre une ergonomie riche en commandes, combinant des éléments tactiles et traditionnels. Elle est extrêmement bien équipée et surtout elle est tout simplement une excellente voiture. Véritablement.

Kia EV9

Porte-drapeau du groupe coréen, le Kia EV9 est un SUV électrique 7 places qui aura été une bonne surprise de l'année. Si son gabarit imposant (5,01 m de long pour 1,78 m de haut) impressionne, il se révèle en réalité particulièrement facile à prendre en main. Souple, docile, presque agile, sa motorisation de 385 ch et ses 700 Nm de couple font vite oublier son poids de pachyderme. Non seulement il offre une bonne autonomie WLTP de 563 km, mais surtout l'habitacle permet à 5, 6 ou 7 adultes de se sentir à leur aise. En effet, l'intérieur spacieux du Kia EV9 offre une grande modularité, avec différentes configurations de sièges pour répondre aux besoins de confort et d'espace. Idéal pour les familles nombreuses qui souhaitent voyager en électrique. Même sur les sièges du rang 3 un adulte de 1,80 mètre y trouve ses aises et ce fait est assez rare pour être souligné.

Pour le reste, rien à dire sur l'équipement. Le Kia EV9 est très bien pourvu et intègre même, ô miracle, un planificateur d’itinéraire qui malheureusement ne nous a pas convaincus et doit encore être peaufiné. Mais ce n'est qu'une question de mise à jour. Affiché à 73 000 euros (oui l'électrique c'est encore vraiment trop cher) il n'a quasiment aucune concurrence.