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Après avoir creusé ses pertes de 40% sur un an, le distributeur en ligne britannique Lastminute.com voit son action dévisser de plus de 30% en 5 jours.
Après une période de rachats effrénés, notamment les français Degriftour et Travelprice, le groupe britannique de vente de voyages par Internet traverse une période difficile.
Grâce à ses acquisitions récentes (Online Travel Corporation, Med Hotels et GemStone, et son rival allemand Lastminute.de), Lastminute.com a réussi à augmenter son chiffres d'affaires de 168,7% par rapport au même trimestre 2003 s'établissant à 168,1 millions de livres sterling (contre 62,6 millions de livres sterling en 2003).
Pour autant, le voyagiste a enregistré une perte avant impôts de près de 17 millions de livres, en augmentation de 40 % par rapport au troisième trimestre de l'exercice précédent, tout en soulignant que les perspectives d'activité pour le reste de l'année restaient difficiles.
Le groupe va donc réduire son effectif total de près de 15 %, espérant ainsi diminuer ses coûts d'environ 10% sur l'exercice 2005.
« Il est assez évident qu'il existe un certain nombre de doublons dus aux importantes acquisitions que nous avons réalisées et, afin d'intégrer l'ensemble de nos activités dans des systèmes unifiés (...), nous avons annoncé environ 350 suppressions de postes", a expliqué Brent Hoberman, PDG du groupe, cité par Reuters, sans donner plus de précisions sur les postes concernés.
« Comme d'habitude, le trimestre estival reste à la fois crucial et difficile à anticiper. Nous tablons néanmoins sur des progressions significatives en glissement annuel, pour atteindre une valeur totale des transactions de l'ordre de 400 millions de livres sterling au quatrième trimestre sur la base des ventes de juillet » a-t-il déclaré ensuite.
Même si Brent Hoberman souhaite se montrer rassurant sur les perspectives de son groupe, les marchés financiers ont durement accueilli les résultats de Lastminute.com et se montre prudent sur ses perspectives annuelles.
Après avoir chuté de 15,08% à 107 pence à la suite de cette publication de mercredi, la descente aux enfers du titre se poursuit. L'action affiche une baisse de plus de 30% en 5 jours et perd encore 3,81% ce lundi à 94,75 pence, atteignant son plus bas niveau sur un an.
Après une période de rachats effrénés, notamment les français Degriftour et Travelprice, le groupe britannique de vente de voyages par Internet traverse une période difficile.
Grâce à ses acquisitions récentes (Online Travel Corporation, Med Hotels et GemStone, et son rival allemand Lastminute.de), Lastminute.com a réussi à augmenter son chiffres d'affaires de 168,7% par rapport au même trimestre 2003 s'établissant à 168,1 millions de livres sterling (contre 62,6 millions de livres sterling en 2003).
Pour autant, le voyagiste a enregistré une perte avant impôts de près de 17 millions de livres, en augmentation de 40 % par rapport au troisième trimestre de l'exercice précédent, tout en soulignant que les perspectives d'activité pour le reste de l'année restaient difficiles.
Le groupe va donc réduire son effectif total de près de 15 %, espérant ainsi diminuer ses coûts d'environ 10% sur l'exercice 2005.
« Il est assez évident qu'il existe un certain nombre de doublons dus aux importantes acquisitions que nous avons réalisées et, afin d'intégrer l'ensemble de nos activités dans des systèmes unifiés (...), nous avons annoncé environ 350 suppressions de postes", a expliqué Brent Hoberman, PDG du groupe, cité par Reuters, sans donner plus de précisions sur les postes concernés.
« Comme d'habitude, le trimestre estival reste à la fois crucial et difficile à anticiper. Nous tablons néanmoins sur des progressions significatives en glissement annuel, pour atteindre une valeur totale des transactions de l'ordre de 400 millions de livres sterling au quatrième trimestre sur la base des ventes de juillet » a-t-il déclaré ensuite.
Même si Brent Hoberman souhaite se montrer rassurant sur les perspectives de son groupe, les marchés financiers ont durement accueilli les résultats de Lastminute.com et se montre prudent sur ses perspectives annuelles.
Après avoir chuté de 15,08% à 107 pence à la suite de cette publication de mercredi, la descente aux enfers du titre se poursuit. L'action affiche une baisse de plus de 30% en 5 jours et perd encore 3,81% ce lundi à 94,75 pence, atteignant son plus bas niveau sur un an.
