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La croissance du marché de la téléphonie mobile reste plus forte en Europe qu'aux Etats-Unis et au Japon, tandis que la Chine devient un acteur incontournable.
L'Idate, Institut de l'audiovisuel et des télécommunications en Europe, centre de recherche spécialisé dans l'analyse des industries des technologies de l'information et de la communication, vient de publier ses «tendances sur le marché des mobiles» (Idate news n°182 - 7 juin 2001).
D'après l'Institut, la croissance du secteur sur les principaux marchés accuse un ralentissement.
Les cinq grands marchés européens (Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie et Espagne) ne progressent que de 7,3% sur le premier trimestre 2001 contre 12,7% sur la même période en 2000.
La progression des marchés mobiles américains et japonais est également plus faible, affichant toutefois des taux de progression respectifs de 3,5% (contre 5,7% l'an passé) et 5,1% (contre 5,5% l'an passé).
Tendance inversée : la Chine se distingue par l'accélération de la croissance de son marché mobile de l'ordre de 16%.
La base d'abonnés mobiles en Chine devrait dépasser celle des Etats-Unis dans les mois à venir, pour atteindre les 130 ou 140 millions...
C'est la Chine qui apporte la majeure partie (40,1%) des nouveaux abonnés sur la période, légèrement plus que les pays d'Europe (39,2%).
Du côté des constructeurs, les commandes de terminaux GSM se sont tassées (stocks accumulés par les opérateurs en fin d'année 2000, semi-échec du Wap, retard du GPRS.)
A l'heure actuelle, les commandes d'infrastructures GSM, en dehors de la Chine, sont essentiellement destinées à densifier les réseaux.
D'autre part, conclut l'Idate : «Les investissements attendus dans les infrastructures UMTS, plus de 160 milliards d'Euros en Europe, sont sujets à des décalages : reports d'ouverture, difficultés techniques, consolidations industrielles, mutualisation...»
L'Idate, Institut de l'audiovisuel et des télécommunications en Europe, centre de recherche spécialisé dans l'analyse des industries des technologies de l'information et de la communication, vient de publier ses «tendances sur le marché des mobiles» (Idate news n°182 - 7 juin 2001).
D'après l'Institut, la croissance du secteur sur les principaux marchés accuse un ralentissement.
Les cinq grands marchés européens (Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie et Espagne) ne progressent que de 7,3% sur le premier trimestre 2001 contre 12,7% sur la même période en 2000.
La progression des marchés mobiles américains et japonais est également plus faible, affichant toutefois des taux de progression respectifs de 3,5% (contre 5,7% l'an passé) et 5,1% (contre 5,5% l'an passé).
Tendance inversée : la Chine se distingue par l'accélération de la croissance de son marché mobile de l'ordre de 16%.
La base d'abonnés mobiles en Chine devrait dépasser celle des Etats-Unis dans les mois à venir, pour atteindre les 130 ou 140 millions...
C'est la Chine qui apporte la majeure partie (40,1%) des nouveaux abonnés sur la période, légèrement plus que les pays d'Europe (39,2%).
Du côté des constructeurs, les commandes de terminaux GSM se sont tassées (stocks accumulés par les opérateurs en fin d'année 2000, semi-échec du Wap, retard du GPRS.)
A l'heure actuelle, les commandes d'infrastructures GSM, en dehors de la Chine, sont essentiellement destinées à densifier les réseaux.
D'autre part, conclut l'Idate : «Les investissements attendus dans les infrastructures UMTS, plus de 160 milliards d'Euros en Europe, sont sujets à des décalages : reports d'ouverture, difficultés techniques, consolidations industrielles, mutualisation...»