Le marché européen du référencement n’est pas encore mature

Le référencement reste marginal dans l'investissement Internet des entreprises européennes, malgré un potentiel de croissance important.

Le marché européen du référencement n'est pas mature, pourtant le potentiel de développement semble non négligeable.

D'ici 2003, le marché européen du référencement devrait atteindre 8,6 milliards de francs, 1,24 milliards de francs en France, d'après IDC.

Malgré tout, «le référencement reste marginal dans l'investissement Internet des entreprises», observe Karim BAHOUL Program manager chez IDC France.

Imposé par la société , le référencement sur mesure est manuel (des agents inscrivent l'adresse du site web concerné auprès des annuaires et moteurs de recherche sélectionnés.)

A l'inverse, le référencement automatique utilise une solution logicielle qui référence les pages web sur les moteurs de recherche, souvent pour un coût dérisoire, et sans garantie d'indexation ou de positionnement.

Ce qui est souvent le cas en matière de référencement puisque les moteurs modifient leurs paramètres techniques et les annuaires leur politique, pour intégrer les sites à leur base de données.

Les dépenses globales des entreprises européennes liées à leur stratégie Internet devraient passer de 126,5 milliards de francs en 2000, dont 736 millions pour le référencement, à 350 milliards en 2003 (8 628 millions pour le référencement).

En France, la demande serait «en pleine explosion». Alors qu'en Allemagne et au Royaume-Uni le marché est plus actif, plus d'entreprises disposant d'un site web.

Selon IDC, plus de 80% des entreprises françaises envisageraient mettre en place une campagne de référencement sur mesure dans les deux ans à venir.

Enfin, plus de la moitié des entreprises interrogées en Allemagne, en Angleterre et en France ne connaissent aucun acteur du marché, alors que 65 % des entreprises françaises souhaiteraient passer par un prestataire extérieur...