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Vivendi Universal redéfinie ses liens avec Bertelsmann après le départ du président du groupe allemand, Thomas Middelhoff, de son conseil d'administration
Les raisons de divergence devenaient de plus en plus nombreuses entre les deux géants de la communication, le français Vivendi-Universal et l'allemand Bertelsmann, après la fusion entre Vivendi et Seagram et la rivalité sur le dossier Napster, l'allié de Bertelsmann que Jean-Marie MESSIER a qualifié de « pirate ».
Ainsi les deux groupes entendent clarifier et redéfinir leurs relations.
Thomas Middelhoff, président du groupe Bertelsmann, a donc quitté le conseil d'administration de Vivendi Universal, considérant, « en concertation avec Jean-Marie Messier (président du directoire) que l'évolution des groupes respectifs qu'ils président était susceptible de créer des conflits d'intérêts ».
Le groupe français va céder à Bertelsmann sa participation de 50% dans France-Loisirs, société de vente de livres par correspondance détenue à parité et réalisant un chiffre d'affaires de 430 millions d'euros.
Vivendi reprendra en échange les parts de l'allemand dans GetMusic, le site Internet créé conjointement par Universal Music et BMG ( qui était encore à cette époque filiale du canadien Seagram ) en 1999 pour s'imposer dans la distribution musicale.
Coté rapprochement, Vivendi et Bertelsmann pourrait s'unir pour la retransmission d'événements sportifs. Le groupe français est en effet en discussions préliminaires avec RTL Group l'opérateur de télévision désormais contrôlé par Bertelsmann, "en vue de constituer un groupe européen spécialisé dans l'acquisition de droits sportifs", réunissant Sport+, filiale de Canal+, UFA Sports, propriété de RTL Group, et le groupe Jean-Claude Darmon.
"Sur la base d'un actionnariat équilibré, cet accord permettrait au leader européen de la télévision payante (Canal+) et à celui de la télévision hertzienne (RTL Group), parfaitement complémentaires, de mieux concourir sur la scène mondiale du sport", explique Vivendi Universal.
Des discussions au sommet, accueillies assez froidement par les actionnaires puisque Vivendi a clôturé en baisse de 1,69% à 67,1 euro, plus bas niveau historique de la valeur qui perd près de 50% depuis l'année dernière.
Les raisons de divergence devenaient de plus en plus nombreuses entre les deux géants de la communication, le français Vivendi-Universal et l'allemand Bertelsmann, après la fusion entre Vivendi et Seagram et la rivalité sur le dossier Napster, l'allié de Bertelsmann que Jean-Marie MESSIER a qualifié de « pirate ».
Ainsi les deux groupes entendent clarifier et redéfinir leurs relations.
Thomas Middelhoff, président du groupe Bertelsmann, a donc quitté le conseil d'administration de Vivendi Universal, considérant, « en concertation avec Jean-Marie Messier (président du directoire) que l'évolution des groupes respectifs qu'ils président était susceptible de créer des conflits d'intérêts ».
Le groupe français va céder à Bertelsmann sa participation de 50% dans France-Loisirs, société de vente de livres par correspondance détenue à parité et réalisant un chiffre d'affaires de 430 millions d'euros.
Vivendi reprendra en échange les parts de l'allemand dans GetMusic, le site Internet créé conjointement par Universal Music et BMG ( qui était encore à cette époque filiale du canadien Seagram ) en 1999 pour s'imposer dans la distribution musicale.
Coté rapprochement, Vivendi et Bertelsmann pourrait s'unir pour la retransmission d'événements sportifs. Le groupe français est en effet en discussions préliminaires avec RTL Group l'opérateur de télévision désormais contrôlé par Bertelsmann, "en vue de constituer un groupe européen spécialisé dans l'acquisition de droits sportifs", réunissant Sport+, filiale de Canal+, UFA Sports, propriété de RTL Group, et le groupe Jean-Claude Darmon.
"Sur la base d'un actionnariat équilibré, cet accord permettrait au leader européen de la télévision payante (Canal+) et à celui de la télévision hertzienne (RTL Group), parfaitement complémentaires, de mieux concourir sur la scène mondiale du sport", explique Vivendi Universal.
Des discussions au sommet, accueillies assez froidement par les actionnaires puisque Vivendi a clôturé en baisse de 1,69% à 67,1 euro, plus bas niveau historique de la valeur qui perd près de 50% depuis l'année dernière.
