USB 4, USB 4.0, USB4 ? Tout ce qu'on sait déjà, tout ce qu'il faut savoir

Matthieu Legouge
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08 juin 2021 à 11h25
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USB-C

Pourquoi faire compliqué quand on peut aller au plus simple ? Cette question rhétorique a sans doute grandement motivé le développement de la norme USB4 !

Annoncé en 2019 et reposant sur le protocole Thunderbolt 3, le standard USB4 arrive à grands pas en cette fin d’année 2020. On commence d’ailleurs à le voir pointer le bout de son nez sur certains produits, l’occasion pour nous de faire le point.

USB4 : une norme simplifiée ?

Pour ceux qui ne suivent pas l’actualité technologique de près, l’arrivée d’une nouvelle norme USB peut sembler confuse. Rassurez-vous, l’USB4 ne va pas seulement autoriser de meilleures performances en matière de débits, mais va aussi largement gagner en clarté. On vous dit tout ce que l’on sait et tout ce qu’il faut savoir de cette nouvelle norme dans cet article.

USB 3.x : des standards confus pour l’utilisateur

Tout simplement incontournable, l’Universal Serial Bus s’est pourtant complexifié ces dernières années avec l’arrivée de nouveaux standards à la nomenclature parfaitement indigeste pour l’utilisateur. Nous pensons bien sûr aux USB 3.1 et 3.2 qui ont débouché sur une certaine incompréhension des fiches techniques de nos produits.

USB - Thunderbolt
L'USB4 sera un standard beaucoup plus clair pour l'utilisateur

Les désignations USB 3.1 Gen 1 ou USB 3.2 Gen 2, ont ainsi été « simplifiées » avec de nouveaux noms se rapportant aux débits autorisés : SuperSpeed USB, SuperSpeed USB 10 Gbps et SuperSpeed USB 20 Gbps, tandis que l’USB 2.0 a été rebaptisé USB Hi-Speed. Et encore, nous avons évoqué ces dernières normes seulement en fonction de leurs capacités en matière de transfert de données, sans faire référence aux différents types de connecteurs ni aux protocoles qu’ils prennent (ou pas) en charge.

USB4 : une petite révolution pour le consommateur

Heureusement, l’USB Implementers Forum (USB-IF), une organisation créée par les sociétés fondatrices du protocole USB et en charge de sa standardisation, a travaillé à rendre tout cela beaucoup plus simple pour les utilisateurs.

Cela signifie d’abord que c’en est fini des numéros de version. Contrairement aux différents standards USB 3.x, l’USB4 ne s’engagera pas dans un dédale de nomenclatures itératives (4.1 ; 4.2 ; 4.3, etc.) ! C’est d’ailleurs pour cette raison que le nom USB4 s’écrit désormais sans espace contrairement à ce que l’on peut lire ci et là où l’on constate que certains stipulent encore USB 4 ou USB 4.0.

En réalité, si les numéros de version compliquent la vie des utilisateurs, elles ont un sens pour les développeurs, mais l’USB-IF souhaite que les fabricants d’équipements (OEM) utilisent des noms plus simples lorsqu’ils commercialisent des produits.

De nouveaux logos pour reconnaître l’USB4

Il n’est d’ailleurs pas exclu que l’USB4 évolue dans les mois et années à venir, c’est même très fortement probable. Les consommateurs pourront alors différencier les différentes versions en fonction de leur vitesse de transfert de données, à l’aide du logo et d’une désignation qui inclut le débit.

Logos USB4

Les logos ci-dessus montrent à quoi s’attendre, pour la norme en elle-même, mais aussi pour les câbles et connecteurs. Vu les spécifications de l’USB4, nous ne serons pas étonnés de voir apparaître d’ici quelques années un logo USB4 80 Gbps !

Il faudra toutefois faire attention de ne pas confondre ce logo assurant la présence de l’USB4 20 Gbps et de l’ensemble de ses fonctionnalités, avec celui de l’USB 3.2 Gen 2×2 qui autorise un débit similaire, mais qui ne prend pas en charge toutes les fonctionnalités de l’USB4. Pour éviter la confusion, vous pouvez voir ci-dessous les logos actuellement utilisés pour les standards USB 3.x (SuperSpeed USB).

Logos USB 3.x

Si le choix d’un câble pouvait être un véritable casse-tête, les choses sont désormais beaucoup moins floues, ce qui sera également un avantage lors de l’achat d’un ordinateur portable ou encore d’une carte-mère.

C’est quoi l’USB4 ?

Avant de se demander ce qu’est l’USB4 et en quoi il va simplifier la donne, changer nos habitudes et améliorer nos tâches quotidiennes, il convient de rappeler (brièvement) ce qu’est l’Universal Serial Bus (USB) !

Universal Serial Bus : incontournable depuis plus de 20 ans

Cela peut paraitre élémentaire, mais c'est loin d’être anodin pour une norme qui est omniprésente et qui s’est imposée comme un standard universel depuis le début des années 2000.

Apparu pour la première fois en 1996, l’USB commencera à être utilisé avec sa seconde version (USB 1.1) en 1998. Apple en équipe alors ses emblématiques iMac G3 et démocratise l’USB avant que la version 2.0 n’entre dans la danse en 2000. C’est ainsi la première machine à faire l’impasse sur les nombreux ports que l’on trouvait à cette époque sur les ordinateurs, comme les ports parallèles et séries, ou encore les connecteurs DIN et PS/2 pour les claviers et souris, qui présentaient des limites évidentes en matière de compatibilité et d’utilisation.

USB timeline © Kensington
Chronologie de l'Universal Serial Bus © Kensington

La suite on la connait : l’USB se répand à vitesse grand V et équipe la majorité des machines, de l’imprimante aux souris et clavier, jusqu’au disque dur externe, smartphone, tablette et ainsi de suite.

En 2008, l’USB 3.0 marquera une évolution significative avec un débit de 5 Gb/s, jusqu’à l’USB 3.2 2x2 en 2017 avec sa vitesse de transfert de 20 Gb/s. Entre temps, un nouveau connecteur apparaît et s’ajoute aux existants : l’USB Type-C, dont la vocation est dès le départ de simplifier les choses puisqu’il est destiné, à terme, à remplacer les connecteurs plus anciens.

Ses avantages ? Sa réversibilité (comme le Lightning d’Apple), sa compatibilité avec l’USB-PD (Power Delivery) et le support de la technologie DisplayPort pour les signaux audio et vidéo. C’est ce connecteur que nous retrouvons à l’honneur avec l’USB4, logique puisque ce nouveau standard se base sur le Thunderbolt 3 d’Intel qui lui-même a recours exclusivement au connecteur USB Type-C.

USB4 : pour quand et sur quels appareils ?

Le déploiement de l’USB4 est imminent et vous verrez, en 2021, tout un panel d’appareils électroniques équipés en USB4 ! Il n’aura d’ailleurs pas été nécessaire d’attendre 2021 : à l’heure où nous écrivons ces lignes Apple a déjà lancé ses Macbook Air / Pro et Mac Mini et leur nouvelle puce M1 dotés de deux ports USB-C compatibles Thunderbolt/USB 4. Idem du côté d’Intel puisque les premiers laptops équipés avec les processeurs Intel Core de 11e génération et leur architecture Tiger Lake prennent en charge aussi bien le Thunderbolt 4 que l’USB4.

mac mini M1
Vue arrière sur le Mac Mini © Apple

Vous vous posez encore des questions, mais à propos du Thunderbolt cette fois-ci ? Nous évoquons le sujet en détail en fin d’article !

Le point sur les systèmes d’exploitation compatibles

Nous venons de voir que côté hardware, les CPU sous Tiger Lake et le processeur Apple M1 sous ARM exploitent l’USB4. Mais qu’en est-il du côté des systèmes d’exploitation ?

Pour faire un point rapide, à l’heure actuelle le tout récent MacOS Big Sur supporte l’USB4 depuis son lancement en date du 12 novembre 2020. Du côté de Microsoft, c’est la version de Windows 10 20H2 qui apporte cette compatibilité. Enfin, Linux a un peu d’avance puisque le système d’exploitation open source supporte l’USB4 depuis sa mise à jour 5.6 parue en mars 2020.

Quoi de neuf avec l’USB4 ?

Faisons un pas dans le vif du sujet : quelles sont les nouveautés de l’USB4 et quels avantages allons-nous en tirer ?

  • Un débit maximal de 40 Gb/s : l’USB4 peut fonctionner, comme le Thunderbolt 3, à un débit maximal de 40 Gb/s grâce au fonctionnement à deux voies des câbles USB-C. Les câbles certifiés permettent quant à eux d’atteindre un débit qui va au-delà des 40 Gb/s si l’on en croit l’USB-IF.

  • La compatibilité avec de nombreux protocoles : l’USB4 prend en charge les protocoles USB Power Delivery (jusqu’à 100 W), DisplayPort Alt Mode 2.0 et, de manière optionnelle, le Thunderbolt 3. Nous revenons sur ces trois protocoles un peu plus bas.

  • Le partage dynamique de la bande passante : l’USB4 autorise le tunneling pour transférer des données transmises via d’autres protocoles (USB 3.2, DisplayPort et PCIe) et gérer les débits alloués à ces différentes sources. Il parvient ainsi à allouer de manière dynamique un certain pourcentage de bande passante à chacune de ces sources en fonction de leurs besoins respectifs.

USB4 : une large rétrocompatibilité ?

Vous serez sans doute du même avis : la rétrocompatibilité et l’interopérabilité des différents standards USB sont formidables ! Il ne fallait évidemment pas en attendre moins de l’USB4, puisqu’il est rétrocompatible avec l’ensemble des normes d’anciennes générations, à commercer par l’USB 3.2 auquel il succède, jusqu’à l’USB 2.0 « Hi-Speed ».

Cable management

Bien entendu, il ne faut pas vous attendre à profiter de meilleurs débits ou de nouvelles fonctionnalités avec vos appareils équipés de connecteurs d’anciennes générations ; ceux-ci conservent leurs capacités initiales, même lorsque vous les connecterez à un périphérique USB4.

Quels protocoles sont pris en charge par l’USB4 ?

Comme nous venons de l’aborder ci-dessus, l’USB4 prend en charge différents protocoles que nous allons rapidement détailler ci-dessous.

USB Power Delivery

Le grand avantage de l’USB4 est de permettre, à l’aide d’un seul câble, d’alimenter votre appareil, de faire transiter des signaux audio et vidéo, par exemple vers un écran ou depuis une carte graphique externe, mais aussi de transférer des données, le tout simultanément. La précision est importante, pour la simple raison que tous les connecteurs USB-C ne prenaient pas nécessairement en charge l’USB Power Delivery.

C’est désormais une obligation : les appareils USB4 dotés de connecteurs USB Type-C doivent supporter la norme USB Power Delivery. Les spécifications de l’USB4 impliquent que le Power Delivery peut fournir une puissance allant jusqu’à 100 W maximum. La majorité des appareils, comme c’est le cas des alimentations de PC portables, n’auront cependant pas besoin de supporter une telle puissance.

DisplayPort Alt Mode 2.0 : c’est quoi ?

L’USB4 prend en charge l’Alt Mode (mode alternatif) de la norme DisplayPort 2.0. Une véritable petite révolution, car entre la version précédente (DisplayPort 1.4a) et celle-ci introduite en juin 2019, le DisplayPort a quasiment triplé sa bande passante !

DisplayPort 2.0 © VESA
© VESA

En Alt Mode, avec un connecteur USB-C, cela signifie qu’il est possible de disposer d’une bande passante doublée par rapport au transfert de données USB, avec pas moins de 80 Gb/s. C’est simple, le DisplayPort 2.0 ne fait qu’envoyer des données dans une seule direction, il peut donc utiliser l’ensemble des voies simultanément et par conséquent profiter de deux fois plus de bande passante.

Concrètement, cela signifie que le DP Alt Mode permet de profiter d’un large panel de configurations. Par exemple : un écran 8K à 30 Hz ou deux écrans 4K à 120 Hz, ou encore trois moniteurs 4K UHD à 144 Hz, le tout en bénéficiant de l’HDR10.

DisplayPort Alt Mode 2.0
© VESA

Outre le gain de performances, la nouveauté réside dans la gestion de la bande passante entre les données USB et les signaux vidéo. Auparavant, les ressources n’étaient pas réparties équitablement, en divisant la bande passante par deux lors d’un transfert de données par exemple. Désormais, le tunneling permet d’allouer dynamiquement les ressources sous forme de paquet, avec un Alt Mode finalement beaucoup mieux optimisé.

USB4 : le support du Thunderbolt 3 est-il optionnel ?

L’USB4 s’appuie sur le Thunderbolt 3 et en reprend les spécifications, comme nous avons pu déjà le voir. C’est une très bonne nouvelle puisque cela indique que la bande passante est désormais suffisante pour faire transiter les signaux de deux écrans 4K, ou encore de booster les performances graphiques d’un ordinateur portable en y connectant un GPU externe. On peut aussi évoquer la rétrocompatibilité de cette norme avec les générations précédentes comme Thunderbolt 2, qui nécessitera toutefois un adaptateur (Mini DisplayPort).

Thunderbolt

Il faut malgré tout nuancer le propos, car la compatibilité Thunderbolt n’est pas une spécification obligatoire de l’USB4, elle est optionnelle. D’un autre côté, l’interface Thunderbolt 3 étant conçue par Intel (en partenariat avec Apple), on la retrouve aujourd’hui sous un panel d’appareils assez restreint : sur les iMac et MacBook, ainsi que sur certaines gammes de quelques constructeurs comme Razer, Alienware, Asus, ou encore Dell. Les configurations alimentées par un processeur AMD en sont donc dépourvues. Enfin, l’adoption du Thunderbolt 3 par les fabricants inclut le facteur prix, pour la simple raison qu’il ne s’agit pas d’un standard ouvert et qu’il nécessite le paiement de redevances à Intel.

Thunderbolt 3

Heureusement les choses changent avec l’arrivée de l’USB4 et nous pouvons espérer retrouver la compatibilité Thunderbolt 3 beaucoup plus souvent puisque les fabricants n’auront cette fois-ci aucune redevance à verser à Intel ! Malgré tout, étant donné qu’elle reste optionnelle, la question continue de se poser. Enfin, la compatibilité avec les GPU externes continuera d’être épineuse, Thunderbolt 3 ou pas. C’est notamment le cas des nouveaux Mac basés sur la puce ARM M1 : malgré la présence du Thunderbolt 3 et de l’USB4, les nouveaux laptops d’Apple ne sont pour l’instant pas capables de prendre en charge les GPU externes, même le fameux eGPU Blackmagic d’Apple !

Dernière chose à prendre en considération : si les fabricants peuvent désormais intégrer le Thunderbolt sans payer de redevance à Intel, il reste nécessaire d’obtenir la certification permettant d’accoler le logo aux produits compatibles, ce qui reste une contrainte en matière de temps et d’argent pour les fabricants.

USB4 : des connecteurs USB-C ou rien ?

Ce n’est évidemment pas une surprise, et c’est d’ailleurs une bonne nouvelle : l’USB4 ne fonctionnera que sur des connecteurs USB Type-C, un seul connecteur pour tout faire ou presque ! Comme indiqué plus haut, l’USB-C est le seul à prendre en charge l’USB Power Delivery, cette norme faisant partie des spécifications de l’USB4 il est donc logique d’y retrouver ce connecteur.

usb-type-a-b-c
L'USB4 utilisera un seul connecteur : l'USB Type-C. Un hub ou un adaptateur sera nécessaire pour connecter vos autres équipements

Nos appareils pourvus de connecteurs différents continueront bien sûr de fonctionner avec l’USB4, à condition d’avoir un adaptateur sous la main.

Quelles différences entre USB4 et Thunderbolt 4 ?

Il n’y a pas vraiment de grandes différences entre Thunderbolt 4 et USB4 ! En réalité, le cahier des charges du Thunderbolt 4 implique qu’il prenne en charge nativement l’USB4.

Il y a cependant des exigences supplémentaires avec cette nouvelle interface. Tous les appareils estampillés USB4 ne pourront donc pas se targuer d’être compatibles avec le Thunderbolt 4. D’abord, car ils ont toujours besoin de la certification d’Intel, mais aussi, car les spécifications minimales de ce nouveau standard ont été revues à la hausse.

Thunderbolt 4 © © Intel

Intel prévoit ainsi un débit minimal de 40 Gb/s et non 20 Gb/s, la vitesse de transfert minimale requise pour l’USB4. Concernant la liaison PCI Express du Thunderbolt 4, Intel impose une bande passante minimale de 32 Gb/s, ainsi qu’une protection DMA basée sur le dispositif Intel VT-d. Le tableau ci-dessus résume bien à quoi s’attendre avec le Thunderbolt 4 et ses principales différences par rapport à l’USB4.

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Commentaires (29)

negima
Même les ordinateurs portables vendus aujourd’hui sont toujours avec des ports usb type-a. Sauf sur les plus hauts de gamme où ils ont à la fois type c et a. Il est peut-être temps de passer définitivement au type c avec tous les appareils.
fg03
C’est une excellente nouvelle… vivement que tout le monde migre sur l’USB4 au standard Thunderbolt 3 cad 40Gb/S comme les nouveau Mac M1… faut juste que je m’équipe d’adaptateur<br /> USB-A &lt;–&gt; USB-C
Winpoks
Ça commence bien, il y a déjà un soucis de logo sur la frise chronologique qui mentionne l’USB4.
twenty94470
Petite coquille «&nbsp;n’est pas une spécification obligation de&nbsp;»<br /> Je rejoins les commentaires précédents même les nouveaux équipements comme des écouteurs Bluetooth se retrouvent avec une connexion en micro USB. Et les chargeurs un bout type C l’autre type B pour le chargeur… Faut imposer les clés USB type C etc.
yoda_net
" Il est peut-être temps de passer définitivement au type c avec tous les appareils"<br /> Les clients qui ont des machines avec uniquement du c (macbook, ultraportables) me demandent des adaptateurs pour brancher leur clef usb, disque dur, écran et vidéoprojecteur … Je préfère avoir encore de l’usb A et du HDMI en plus du C plutôt que du C uniquement avec besoin de hubs et adaptateurs vers les équipement existants
Niverolle
Merci pour ce ch’ti récapitulatif ! C’est vrai qu’un logo USB4 80 Gbps aurait de la gueule pour de l’eGPU, même si au fond je sais bien que d’ici là, les jeux 8K mettront ce genre de matos, à l’agonie, sans une once de pitié (mais bon voila, il neige, c’est joli, et je suis d’humeur rêvasseuse…).
negima
C’est justement parce que la plupart des appareils sont encore avec du type a : pc portable sous Windows, PlayStation 4, Dock de la Nintendo Switch, Nvidia Shield TV… qu’on trouve uniquement des clés usb, disques durs externes qu’en usb type a.<br /> Donc si les machines ne font pas le premier pas, on n’y arrivera jamais.
Matthieu_Legouge
C’est normal, la frise précède les logos J’ai tout de même tenu à l’utiliser … pour sa chronologie justement !
Matthieu_Legouge
Merci pour votre vigilance, c’est corrigé.
yoda_net
«&nbsp;Oui en effet il serait temps d’en finir avec le connecteur type A !<br /> Quand je pense que les imprimantes/scanner etc sont toujours en usb type A/B&nbsp;»<br /> Le connecteur A a l’avantage d’avoir traversé les ères USB 1, 2 et 3 en restant compatible et interconnectable sans adaptateur. Les imprimantes n’ont pas besoin de la vitesse de l’usb 3 ou 4 aujourd’hui, pourquoi mettre un connecteur type C avec un contrôleur qui gère l’usb 3.1 ou 3.2 (surement plus coûteux sur les premières gammes d’imprimantes) pour n’avoir besoin que de la vitesse de l’usb 2?<br /> Les imprimantes neuves sont toutes wifi, les ultra portables aussi. L’usb sur l’imprimante, c’est plutôt pour la connexion à des ordinateurs fixes, qui ont 6, 8 ou 10 ports usb A, mais 1 port type C (voire 0). Bloquer le port type C ultra rapide pour une imprimante qui se contente de l’usb 2 …
Pernel
clavier, souris aussi
Garden_Dwarf
«&nbsp;Pourquoi faire compliquer&nbsp;» … des larmes de sang coulent le long de mes joues …
ddrmysti
Mais non, l’usb c’est génial car c’est universel qu’ils disaient, avec un seul câble tu peux tout faire qu’ils disaient…<br /> Le C est plus complexe, donc plus cher à produire, du coup ils n’en mettent que tu les machines haut de gamme où la marge est plus forte. Pour le reste, on vous met le truc le moins cher et débrouillez vous avec ça.<br /> Mais je trouve ça assez marrant de voir qu’il y en a encore qui défendent le fait de devoir avoir une tripotée de câbles et de connecteur quand on nous vend l’usb comme un truc iniverselle qui fait qu’on a pas besoin de se trimbaler une tripoté de câbles.
MattS32
Le besoin du type A n’est pas pour les nouveaux périphériques qu’on serait amené à acheter. Mais pour ceux qu’on a déjà. Même si tous les nouveaux PC sur le marché n’ont plus que de l’USB-C, le port existant sur mes appareils existants ne va pas «&nbsp;magiquement&nbsp;» devenir un port USB-C. Donc c’est beaucoup plus pratique d’avoir les deux ports et de ne pas se taper des adaptateurs pour utiliser les périphériques qu’on a déjà…
Matthieu_Legouge
À ce point ? Le correcteur auto a fait des siennes désolé (et merci de nous l’avoir fait remarquer).
MattS32
Je suis assez d’accord sur le fait que c’est pas gênant de garder l’USB-A sur certains périphérique, et encore moins gênant (et même plutôt pratique ^^) d’en avoir encore sur les PC.<br /> Par contre c’est pas une question de nécessité de gestion des hauts débits pour mettre un port USB-C : la norme autorise à faire un port USB-C qui ne gérerait que les débits de l’USB 2.0, ou même seulement 1.1. Par exemple, si je regarde comment est reconnue ma manette Xbox One, elle indique à l’hôte qu’elle gère l’USB 2.0 et qu’au maximum elle supporte les débits Full Speed (càd les 12 Mbit/s de l’USB 1.1).<br /> Et pour les imprimantes, l’utilisation de l’USB-C pourrait avoir un intérêt : rendre l’alimentation secteur optionnelle quand connecté à un PC fournissant suffisamment de puissance.
molotofmezcal
Donc, peut-on espérer bientôt de n’avoir que des connectiques USB4 en usb c sur l’ensemble de nos appareils ?
Dahita
Ce genre d’article est la raison pour laquelle je viens chez Clubic. Merci!
Skoleras
Avant de passer à l’USB4, les constructeurs feraient déjà mieux de passer toutes leurs machines entièrement sur l’USB 3. J’ai acheter un ordinateur portable Asus en septembre près de 1000€ et j’étais très étonné (dans le mauvais sens du terme) de voir que sur les 3 ports USB de type A présents sur la machine, il y en avait 2 sous la norme USB 2…<br /> En 2020, et pour le prix de l’ordinateur j’ai vraiment trouvé ça limite de la part d’Asus de faire des économies de bout de chandelle : quelle est la différence de coût entre un port USB 2 face à un port USB 3 ? Cela doit être minime.
Garden_Dwarf
«&nbsp;fait remarqué&nbsp;» … j’espère que c’est de l’humour ce coup-ci ?
Skoleras
Bien sûr. Il s’agit du Vivobook S14, la version sous AMD Ryzen 7 4700U et avec 16 Go de RAM. Le modèle le plus performant (mais pas le plus cher, les versions avec les i7 sont proposées avec un tarif supérieurs mais ont des performances moindres, Intel oblige) des Vivobook vendus.<br /> Cependant toutes les versions du Vivobook S14 2020 ont le même châssis et donc les mêmes ports USB et ce quelque soit les configurations proposées.
MattS32
1920×1328 2 MB<br /> Vu la conception interne de la machine, le choix de l’USB 2.0 réside peut-être dans une difficulté à faire passer les 8 lignes supplémentaires nécessaires pour avoir 2 ports USB 3.0 plus que dans une question de coût. Le passage entre les ports de droite (gauche sur la photo) et le reste de la carte mère est étroit (sous le SSD) et l’acheminement des lignes PCI-E pour le SSD doit pas mal obstruer l’espace.
KlingonBrain
… l’USB commencera à être utilisé avec sa seconde version (USB 1.1) en 1998. Apple en équipe alors ses emblématiques iMac G3 et démocratise l’USB avant que la version 2.0 n’entre dans la danse en 2000.<br /> Le PC en était déjà équipé depuis un moment. Le chipset Intel 430HX supportait l’USB.<br /> Pour preuve, voici un lien sur un article à propos de l’ASUS P/I P55T2P4. Vous noterez la date de l’article qui est décembre 1996. J’ai possédé cette carte mère qui était très populaire à l’époque.<br /> https://www.tomshardware.com/reviews/motherboard-review,10.html<br /> C’est ainsi la première machine à faire l’impasse sur les nombreux ports que l’on trouvait à cette époque sur les ordinateurs, comme les ports parallèles et séries, ou encore les connecteurs DIN et PS/2 pour les claviers et souris, qui présentaient des limites évidentes en matière de compatibilité et d’utilisation.<br /> Un choix radical, mais des plus discutable.<br /> Le PC à géré cette transition de manière beaucoup plus douce, en offrant pendant longtemps la cohabitation entre les anciens ports et l’USB. Ce qui permettait de continuer d’utiliser ses périphériques.<br /> Rappelons les défauts majeurs de l’USB à l’époque : un manque de périphériques à ce standard et une vitesse de transmission beaucoup trop lente pour tout ce qui était périphérique rapide.<br /> Autant cela pouvait convenir pour un clavier, autant c’était un souci pour les scanner, les graveurs ou les périphériques de stockage externe.<br /> Apple n’aurait pas du supprimer le SCSI qui est resté encore près de 10 ans le seul standard performant pour ces périphériques au point que même l’USB 2 ne l’égalait pas. Il a fallu attendre le FireWire et plus tard l’USB 3 pour mettre fin au règne du SCSI.<br /> Pour finir, rappelons que le port PS/2 à survécu puisqu’il existe encore sur beaucoup de cartes mères récentes. Il semblerait qu’il ait encore des qualités face à l’USB.
KlingonBrain
Oui en effet il serait temps d’en finir avec le connecteur type A !<br /> Quand je pense que les imprimantes/scanner etc sont toujours en usb type A/B<br /> Et pourquoi cela ?<br /> Il y a des périphériques pour lesquels cela n’apporterait objectivement rien.<br /> Avec juste l’inconvénient d’être plus petit et plus fragile.<br /> L’USB type C est surtout un bon remplaçant pour le Micro USB que l’on connecte souvent.
MattS32
«&nbsp;Avec juste l’inconvénient d’être plus petit et plus fragile.&nbsp;»<br /> Plus petit, oui. Plus fragile, non. Le connecteur USB-C est conçu pour être plus résistant.<br /> Et pour moi les imprimantes ne font pas partie des périphériques pour lesquels l’USB-C n’apporterait rien : sur les jet d’encore, il permettrait de se passer du câble d’alimentation (pour les scanner, c’est déjà le cas de l’USB classique, ça consomme moins qu’une imprimante).<br /> En gros, tous les périphériques USB dont la consommation est comprise entre 4.5W et 100W pourraient avoir un avantage à passer à l’USB-C, pour se débarrasser du câble d’alim.
mcbenny
Je ne suis pas fin connaisseur mais je pense que l’idée d’universel est ici en rapport avec les périphériques.<br /> Avant l’USB tu avais :<br /> port série : imprimantes et scanners la plupart du temps, modems,<br /> port ethernet : routeurs,<br /> port parallele : imprimantes,<br /> port SCSI : disques durs,<br /> port PS2 : claviers et souris uniquement,<br /> port VGA : écrans uniquement.<br /> Et ça uniquement considérant la micro-informatique générique, je passe les modems et routeurs pro, les appareils métiers (caisses enregistreuses, malettes électroniques par exemple…)<br /> Maintenant, l’USB peut servir à tous ces périphériques. Et sur tous les systèmes d’exploitation.
KlingonBrain
Plus petit, oui. Plus fragile, non. Le connecteur USB-C est conçu pour être plus résistant.<br /> Je pense qu’il faut comprendre cela comme plus résistant que le Micro B.<br /> Il suffit de regarder la conception des connecteurs pour comprendre pourquoi les A/B sont imbattables : grâce leur grande taille et leur grande distance d’insertion, des plots d’ancrages de grande taille, des connections des contacts en «&nbsp;through hole&nbsp;» (la plupart du temps).<br /> Bref, rien n’est magique dans la connectique.<br /> t pour moi les imprimantes ne font pas partie des périphériques pour lesquels l’USB-C n’apporterait rien : sur les jet d’encore, il permettrait de se passer du câble d’alimentation (pour les scanner, c’est déjà le cas de l’USB classique, ça consomme moins qu’une imprimante).<br /> En gros, tous les périphériques USB dont la consommation est comprise entre 4.5W et 100W pourraient avoir un avantage à passer à l’USB-C, pour se débarrasser du câble d’alim.<br /> En même temps, on est peut être pas arrivé au modèle «&nbsp;a chaque périphérique son alimentation&nbsp;»(sauf pour les petits périfs) seulement par hasard…<br /> Parce qu’il faut bien qu’il y ait une alimentation quelque part. Si on ne met pas d’alimentation dans les périphériques, ça reporte le problème sur l’ordinateur.<br /> En fait de «&nbsp;simplification&nbsp;»,cela ajoute plutôt de gros problèmes.<br /> -Quelle puissance prévoir dans l’alim ? Sachant que plus on voudra mettre de périphériques, plus il faudra prévoir une alimentation puissante… et coûteuse dans l’ordinateur. Et parfois devoir en changer.<br /> -Un petit portable devra se trimbaler une grosse «&nbsp;brique&nbsp;», faut de quoi, il ne pourra pas du tout utiliser certains périphériques.<br /> -Les alimentation seront souvent sous exploité, ce qui engendrera des pertes de rendement.<br /> -D’autres soucis, comme le fait que les alimentation ATX des desktop ne fournissent pas la tension nécessaire pour délivrer 100W.<br /> L’idée part d’un bon sentiment, celle de permettre d’alimenter des petits périphériques plus gourmands. Mais on risque ainsi d’engendrer un nouveau problème quand les fabricants d’écrans, de scanners, d’imprimante sauteront sur cette belle occasion de diminuer leurs coûts… en fait, juste les reporter sur d’autres industriels.
ddrmysti
Et bien tu pense mal xD<br /> Le contexte quand on me sort ça, c’est «&nbsp;apple c’est nul, t’es obligé de te trimbaler avec un câble juste pour eux alors que l’usb au moins c’est universel&nbsp;».<br /> Personnellement chez moi j’ai 7 type d’USB différent, soit plus que la liste des connecteurs qu’ils sont sensé «&nbsp;universaliser&nbsp;». Donc le coté universel de l’usb me fait doucement rigoler quand je vois à quel point les connecteurs se multiplient sans quasiment jamais faire disparaitre les anciens.
ddrmysti
D’après pas mal de témoignages que j’ai pu lire, le soucis de la fragilité du C vient de la très fine lamelle qui se trouve à l’intérieur du port femelle, qui une fois cassé rend le connecteur, et potentiellement l’appareil, inutilisable.
Skoleras
MattS32:<br /> Et pour moi les imprimantes ne font pas partie des périphériques pour lesquels l’USB-C n’apporterait rien : sur les jet d’encore, il permettrait de se passer du câble d’alimentation (pour les scanner, c’est déjà le cas de l’USB classique, ça consomme moins qu’une imprimante).<br /> Quelle-est l’utilité de brancher son imprimante en USB-C ? Aujourd’hui elles sont majoritairement en WiFi (et ce même sur les modèles d’entrée de gamme à 50€ - souvent trouvable à 30€ avec les offres et les ODR). Plus besoin de brancher de périphériques en filière pour le commun des mortels. J’ai récemment refais mon setup pour l’adapter à du télétravail dans le LT et j’ai profiter pour tout faire passé en sans-fil : imprimante en Wifi, clavier/souris/casque/enceinte en bluetooth et l’internet en Wifi avec un système maillé eero.<br /> Mes seuls périphériques en filières sont ma webcam (je n’ai pas trouver de modèle sans fil, sinon je l’aurais prise), mon disque dur pour des sauvegardes et mon écran en HDMI.<br /> Alors oui il y a toujours des périphériques dans des domaines pros qui utiliseront des câbles, mais pour le grand public c’est le début de la fin des fils. Et quand on voit le bazar c’est pas plus mal
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