Faites le bon choix parmi la jungle des processeurs AMD et Intel, avec notre comparatif des meilleurs processeurs. Découvrez les meilleures références bureautique, gamer et professionnelles, testées de manière indépendante, pour une sélection en fonction de vos besoins et avec des composants de qualité. Ne manquez pas nos conseils pratiques pour choisir le socket et le nombre de cœurs adaptés à votre usage, et évaluez les performances des processeurs Intel Core et AMD Ryzen grâce à notre protocole d'évaluation rigoureux.

processeur

Notre sélection des meilleurs processeurs

  • L'entrée de gamme bureautique : Intel Core i3-13100F - petit prix et sans faille sur les tâches quotidiennes
  • Performances bureautiques maîtrisées : Intel Core Ultra 7 265K – Vingt cœurs, silence et efficacité admirable
  • L’entrée de gamme gaming : Intel Core i5-14400F – Pour du jeu fluide en 1080p sans vider son portefeuille
  • Puissance polyvalente milieu de gamme : Intel Core i7-14700K – Excellentes performances pour travail ET loisir.
  • Le roi du jeu vidéo : AMD Ryzen 7 9800X3D – 3D V-Cache, framerates… il domine partout !
  • La force brute créative : Intel Core Ultra 9 285K – Production accélérée, architecture Arrow Lake avancée
  • Le plus polyvalent en haut de gamme : AMD Ryzen 9 9950X3D – Productivité et jeu, sans concession thermique

Comment avons-nous sélectionné les meilleurs processeurs ?

Afin de vous proposer cette sélection des meilleurs processeurs, notre expert Nerces teste chaque processeur dévoilé par Intel et AMD en conditions réelles, pendant une semaine minimum.

  • Évaluation de l'architecture et des nouvelles technologies : finesse et procédé de gravure, focus sur le CPU, décryptage des technologies intégrées (IA, cœurs performance et efficaces)
  • Évaluation des performances : benchmarks synthétiques (3DMark, PCMark, Blender, AIDA64, Cinebench R3, Handbrake,WinRAR) et en jeux parmi une sélection de titres variés (DirectX 12, Vulkan, Unreal Engine, Unity, et autres moteurs 3D maison).
  • Évaluation de la consommation électrique et du refroidissement.

Si un processeur surpasse un des modèles présents dans notre sélection sur son créneau, il le remplace.

Comment testons-nous les processeurs chez Clubic ?
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Comment testons-nous les processeurs chez Clubic ?
10 octobre 2024 à 11h49
Labo

Pourquoi nous faire confiance ?

Depuis 2000, Clubic dissèque chaque génération de processeurs : architecture, gravure, rendement énergétique, latences mémoire… Nos protocoles internes s’affinent année après année, validés par des fabricants et cités par la presse spécialisée. Benchmarks maison, mesures thermiques et analyses multicœurs nous valent une reconnaissance durable auprès des passionnés comme des professionnels. Choisir un CPU avec Clubic, c’est profiter de vingt-cinq ans d’expertise comparative indépendante.

L'entrée de gamme bureautique : Intel Core i3-13100F :

Photo du Intel Core i3-13100F prise lors de notre test  © Clubic
Photo du Intel Core i3-13100F prise lors de notre test © Clubic

Quatre cœurs vifs qui animent sans effort écrans, tableurs et visioconférences dans un silence feutré.

Les plus
  • Ratio puissance/prix élevé
  • Faible échauffement
  • DDR4 ou DDR5 au choix
  • PCIe 5.0 de mise si besoin
Les moins
  • Progrès modestes vs. 12100F
  • Aucun cœur efficace
  • Aucun overcocking possible
Fiche technique
Support du processeur (socket)Intel 1700
Fréquence CPU3.4GHz
Fréquence en mode Turbo4.5GHz
Nombre de core4
Cache L312Mo
Compatibilité chipset carte mèreIntel B660 Express, Intel H610 Express, Intel H670 Express, Intel Z690 Express, Intel Z790 Express
Contrôleur graphique intégréAucun

Pourquoi choisir ce processeur ?

Son excellent couple performance-prix, sa faible chaleur et sa compatibilité DDR4 font merveille pour un PC de bureau économique et durable.

Notre avis

Premier allié des budgets serrés, le Core i3-13100F avale sans broncher suites Office, navigation gloutonne et doubles écrans Full HD. Sa fréquence Turbo grimpe à 4,5 GHz, gommant l’attente entre deux macros Excel. Associé à une carte B760 et un simple ventirad, il se révèle d’un calme olympien, même lors de visioconférences prolongées.

Bien sûr, ses quatre cœurs montrent leurs limites sitôt qu’on touche au montage vidéo ou au jeu ambitieux ; mais pour la correspondance, la comptabilité et la gestion de mails volumineux, il assure une réactivité surprenante au vu de son tarif souvent sous les 80 €. L’outil idéal pour équiper masses et comptoirs sans alourdir la facture énergétique.

Performances bureautiques maîtrisés : Intel Core Ultra 7 265K

Un processeur qui jongle facilement entre les onglets lourds, les visioconférences 4K et les tableurs géants.

Les plus
  • Intel qui se renouvelle enfin !
  • Architecture convaincante
  • Chauffe et conso mesurées
  • Performances intéressantes
  • iGPU intéressant
Les moins
  • Un peu en retrait en jeu vidéo
  • Au revoir l'hyperthreading 😪
  • Des bugs liés à Windows 11 24H2
  • Le NPU à 13 TOPS ? Mouais...
Fiche technique
Support du processeur (socket)Intel LGA1851
Fréquence CPU3.9GHz
Fréquence en mode Turbo5.4GHz
Nombre de core20
Cache L330Mo
Contrôleur graphique intégréIntel Arc Graphics

Pourquoi choisir ce processeur ?

Ses cœurs efficaces absorbent multitâche et macros sans bruit, tandis que l’iGPU Xe gère deux écrans 4K sans carte dédiée.

Notre avis

Fruit d’Arrow Lake, l’Ultra 7 265K mêle cœurs Lion Cove véloces et Skymont économes ; un orchestre qui virevolte dans PCMark, laissant loin derrière l’ancien i7-14700K. Sous Outlook gorgé de mails, Lightroom ouvert et cinquante onglets Chromium, le ventilateur reste discret grâce à une consommation calée sous 190 W.

Il n’égale pas les Ryzen X3D sur le terrain ludique, mais pour l’open-space exigeant ou le poste télétravail premium, son équilibre impressionne : chiffriers colossaux, compilations légères et visio en simultané glissent sans heurts. Ajoutez un iGPU suffisant pour la vidéo HDR, et vous obtenez le compagnon idéal des journées de travail marathon.

L'entrée de gamme gaming : Intel Core i5-14400F

Photo du Intel Core i5-14400F prise lors de notre test © Clubic

Un processeur accessible et équilibré, parfait pour construire une machine dédié à des sessions gaming ponctuelles sans se ruiner.

Les plus
  • Bonnes performances générales
  • Échauffement limité
  • DDR4 ou DDR5 au choix
  • PCIe 5.0 de mise si besoin
Les moins
  • Juste au niveau du 13400F
  • Plus que 4 cœurs efficaces
  • Aucun overclocking possible
Fiche technique
Support du processeur (socket)Intel LGA1700
Fréquence CPU2.5GHz
Fréquence en mode Turbo4.7GHz
Nombre de core10
Cache L320Mo
Compatibilité chipset carte mèreIntel Z790 Express, Intel Z690 Express, Intel Z690, Intel H770 Express, Intel B760 Express, Intel B660 Express
Contrôleur graphique intégréAucun

Pourquoi choisir ce processeur ?

C'est un excellent rapport prix-performances pour jouer en Full HD et effectuer du multitâche sans ralentissement sur une machine modeste.

Notre avis

Avec ses dix cœurs hybrides et une consommation contenue, le Core i5-14400F offre une prestation solide pour les configurations gaming à petit budget. Couplé à une carte graphique milieu de gamme, il assure un bon confort en jeu, sans grever l’alimentation ni nécessiter un refroidissement élaboré. Il s’agit d’un processeur sans prétention, mais dont les performances suffisent largement pour jouer avec fluidité.

Le 14400F marque aussi des points côté efficacité énergétique, avec des températures bien maîtrisées et une faible demande en ressources. Son absence d’iGPU impose une carte graphique dédiée, mais cette contrainte se transforme vite en opportunité : en investissant dans un bon GPU, l’utilisateur obtient une machine plus homogène, capable de faire tourner tous les titres actuels dans de bonnes conditions. Un choix rationnel pour une configuration équilibrée et maîtrisée.

Puissance polyvalente milieu de gamme : Intel Core i7-14700K

Photo du Intel Core i7-14700K prise lors de notre test © Clubic

Ce processeur Raptor Lake Refresh excelle aussi bien en jeu qu’en création de contenu.

Les plus
  • 4 cœurs de plus
  • Solides performances générales
  • Excellent en jeu vidéo
  • Chauffe modérée à 125 watts
  • Compatible chipsets 600/700
Les moins
  • Chauffe et conso élevées
  • Pas d'Intel APO
  • Très proche du Core i7-13700K
Fiche technique
Support du processeur (socket)Intel LGA1700
Fréquence CPU3.4GHz
Fréquence en mode Turbo5.6GHz
Nombre de core20
Cache L333Mo
Compatibilité chipset carte mèreIntel Z790 Express, Intel Z690 Express
Contrôleur graphique intégréIntel UHD Graphics 770

Pourquoi choisir ce processeur ?

C'est un modèle ultra-polyvalent, rapide et endurant, idéal pour les usages intensifs et les configs durables.

Notre avis

Avec ses 8 P-cores et 12 E-cores, le Core i7-14700K excelle sur tous les fronts. Jeux, montage, tâches gourmandes : il répond toujours présent avec des performances proches du Core i9. Une option très sérieuse pour qui veut une configuration puissante sans basculer dans l’extrême.

Son comportement thermique reste raisonnable avec un bon refroidissement, et il brille autant en mono qu’en multithread. Une solution équilibrée, qui évite les compromis et s’adresse aux passionnés aussi bien qu’aux pros exigeants. C’est le cœur battant d’un PC hautement polyvalent.

Le roi du jeu vidéo : AMD Ryzen 7 9800X3D

Photo du AMD Ryzen 7 9800X3D prise lors de notre test © Clubic

Le 3D V-Cache donne une longueur d’avance dans les titres les plus exigeants.

Les plus
  • Excellentes performances en jeu vidéo
  • Meilleur que le 7800X3D en production
  • 96 Mo de cache L3 !
  • Échauffement limité
  • Déblocage de l'overclocking
Les moins
  • Plus cher que le 7800X3D
  • Plus énergivore que le 7800X3D
Fiche technique
Support du processeur (socket)AMD AM5
Fréquence CPU4.7GHz
Fréquence en mode Turbo5.2GHz
Nombre de core8
Cache L396Mo
Contrôleur graphique intégréAMD Radeon Graphics

Pourquoi choisir ce processeur ?

Son énorme cache booste les performances en jeu comme aucun autre CPU du moment.

Notre avis

Le Ryzen 7 9800X3D est une arme redoutable pour les gamers les plus exigeants. Avec ses huit cœurs Zen 5 et son impressionnant cache L3 de 96 Mo, il parvient à creuser l’écart dans les jeux les plus gourmands. Ce processeur ne se contente pas d’être rapide : il anticipe les mouvements, réduit la latence, et maximise les performances là où ça compte le plus.

Sa spécialité ? Offrir des framerates ultra-stables, même dans les scènes chargées, en multijoueur comme en solo. Couplé à une carte graphique haut de gamme, il débloque le plein potentiel d’une config gaming. Et contrairement à d’autres modèles puissants, il reste relativement frais et peu énergivore, ce qui simplifie le choix du refroidissement.

Le 9800X3D s’adresse clairement à ceux qui placent leur expérience de jeu au sommet de leurs priorités. Il survole la concurrence dans les titres compétitifs, mais reste tout aussi impressionnant dans les open-worlds et les productions AAA. Pour les joueurs exigeants qui veulent ce qu’il y a de mieux sans basculer dans l’excès, ce processeur est une évidence.

La force brute créative : Intel Core Ultra 9 285K

Photo du Intel Core Ultra 9 285K prise lors de notre test © Clubic
Les plus
  • Intel qui se renouvelle enfin !
  • Architecture convaincante
  • Chauffe et conso mesurées
  • Performances élevées
  • iGPU intéressant
Les moins
  • Core i9 / Ryzen X3D devant en JV
  • Au revoir l'hyperthreading 😪
  • Des bugs liés à Windows 11 24H2
  • Le NPU à 13 TOPS ? Mouais...
Fiche technique
Support du processeur (socket)Intel LGA1851
Fréquence CPU3.7GHz
Fréquence en mode Turbo5.7GHz
Nombre de core24
Cache L336Mo
Compatibilité chipset carte mèreIntel Z890, Intel B860, Intel H810
Contrôleur graphique intégréIntel Arc Graphics

Pourquoi choisir ce processeur ?

Son énorme cache booste les performances en jeu comme aucun autre CPU du moment.

Notre avis

Le Ryzen 7 9800X3D est une arme redoutable pour les gamers les plus exigeants. Avec ses huit cœurs Zen 5 et son impressionnant cache L3 de 96 Mo, il parvient à creuser l’écart dans les jeux les plus gourmands. Ce processeur ne se contente pas d’être rapide : il anticipe les mouvements, réduit la latence, et maximise les performances là où ça compte le plus.

Sa spécialité ? Offrir des framerates ultra-stables, même dans les scènes chargées, en multijoueur comme en solo. Couplé à une carte graphique haut de gamme, il débloque le plein potentiel d’une config gaming. Et contrairement à d’autres modèles puissants, il reste relativement frais et peu énergivore, ce qui simplifie le choix du refroidissement.

Le 9800X3D s’adresse clairement à ceux qui placent leur expérience de jeu au sommet de leurs priorités. Il survole la concurrence dans les titres compétitifs, mais reste tout aussi impressionnant dans les open-worlds et les productions AAA. Pour les joueurs exigeants qui veulent ce qu’il y a de mieux sans basculer dans l’excès, ce processeur est une évidence.

Le plus polyvalent en haut de gamme : AMD Ryzen 9 9950X3D

Photo du AMD Ryzen 9 9950X3D prise lors de notre test © Clubic
Les plus
  • Excellente consommation en charge
  • Performances de premier plan
  • Chauffe mesurée
  • iGPU correct, pour dépanner
  • Prix de lancement vs Ryzen 7000
  • Compatible toutes CM AM5
Les moins
  • Consommation au repos
  • Derrière le 7950X3D en jeux
  • L'ombre d'un futur 9950X3D
Fiche technique
Support du processeur (socket)AMD AM5
Fréquence CPU4.3GHz
Fréquence en mode Turbo5.7GHz
Nombre de core16
Cache L364Mo
Compatibilité chipset carte mèreAMD X870E, AMD A620, AMD X870, AMD B650E, AMD B650, AMD X670E, AMD X670
Contrôleur graphique intégréAMD Radeon Graphics

Pourquoi choisir ce processeur ?

Son énorme cache booste les performances en jeu comme aucun autre CPU du moment.

Notre avis

Le Ryzen 7 9800X3D est une arme redoutable pour les gamers les plus exigeants. Avec ses huit cœurs Zen 5 et son impressionnant cache L3 de 96 Mo, il parvient à creuser l’écart dans les jeux les plus gourmands. Ce processeur ne se contente pas d’être rapide : il anticipe les mouvements, réduit la latence, et maximise les performances là où ça compte le plus.

Sa spécialité ? Offrir des framerates ultra-stables, même dans les scènes chargées, en multijoueur comme en solo. Couplé à une carte graphique haut de gamme, il débloque le plein potentiel d’une config gaming. Et contrairement à d’autres modèles puissants, il reste relativement frais et peu énergivore, ce qui simplifie le choix du refroidissement.

Le 9800X3D s’adresse clairement à ceux qui placent leur expérience de jeu au sommet de leurs priorités. Il survole la concurrence dans les titres compétitifs, mais reste tout aussi impressionnant dans les open-worlds et les productions AAA. Pour les joueurs exigeants qui veulent ce qu’il y a de mieux sans basculer dans l’excès, ce processeur est une évidence.

FAQ Processeur : les réponses à toutes vos questions

Choisir son processeur : les critères à observer

Le socket

Le socket d'un processeur est le composant physique de la carte mère de l'ordinateur qui accueille le processeur. Il est essentiel pour déterminer la compatibilité entre la carte mère et le processeur. Chaque type de processeur nécessite un certain type de socket pour fonctionner correctement.

L'importance du socket dans le choix d'un processeur est principalement due à la compatibilité. Si vous choisissez un processeur avec un socket qui ne correspond pas à celui de votre carte mère, le processeur ne pourra pas être installé.

Aussi, différents types de sockets peuvent supporter différentes technologies et vitesses de processeurs. Ainsi, même si un processeur peut techniquement s'adapter à un certain socket, il ne peut pas nécessairement utiliser toutes ses capacités à moins que le socket ne prenne en charge ces fonctionnalités.

En somme, le choix du socket est crucial afin d'assurer une fonctionnalité correcte et optimale du processeur au sein du système informatique.

Les processeurs Intel Core de 12ᵉ, 13ᵉ et 14ᵉ génération utilisent le LGA1700 tandis que chez AMD, les Zen 1,2 et 3 utilisent l'AM4. Zen 4 a inauguré l'AM5.

CPU, APU, SoC

CPU, APU et SoC renvoient tous trois à une conception différente du processeur et à des usages distincts. Le CPU (Central Processing Unit) est le processeur classique que l'on trouve sur les ordinateurs de bureau et sur les portables. Véritable cerveau de nos machines, il renferme plusieurs cœurs qui « tournent » à des fréquences variant en fonction des modèles, des marchés auxquels il se destine et de sa conception.

La plupart des CPU récents comprennent une petite puce graphique (iGPU) capable de gérer l'affichage sans faire appel à une carte graphique ou vidéo dédiée, mais il ne faut pas leur en demander plus. C'est là que l'APU entre en scène. L'APU (Accelerated Processing Unit) est, pour faire simple, l'association d'un CPU et d'un circuit graphique dédié. Une manière de dire qu'il s'agit d'un processeur ayant hérité d'un appendice graphique plus costaud que le simple iGPU évoqué plus haut. À cet égard, l'APU se rapproche du SoC qui intègre d'autres composants essentiels, mais nous y reviendrons. Fréquents chez AMD, les APU profitent de performances supérieures à celles des CPU dotés d'iGPU en matière de calcul vidéo. Cela leur permet, sur PC, de lancer certains jeux peu gourmands dans des conditions convenables.

Notons enfin que des APU dits customs (conçus par AMD) sont utilisés sur les consoles de salon actuelles (PlayStation / Xbox). Les joueurs PC leur préfèrent l'alliance d'un CPU et d'un GPU dédié, tandis que Nintendo et sa Switch ont opté pour un SoC Tegra signé NVIDIA, plus adapté à l'orientation nomade de l'appareil. Voilà une transition rêvée pour aborder le cas des SoC (System on a Chip). Cette troisième catégorie de puces concernait jusqu'à présent, et pour l'essentiel, les smartphones ainsi que quelques consoles de jeu portables. Pourtant, la sortie des premiers laptops Windows équipés de SoC Snapdragon a changé la donne... au point de faire entrer de plain-pied ce type de systèmes dans le monde mobile.

Typiquement, et comme leur nom l'indique, les SoC sont des puces regroupant un CPU, une partie graphique, mais aussi d'autres ingrédients (périphériques d'interface, mémoire vive, capteurs divers...) permettant d'accoucher d'un tout complet, très économe en énergie et prêt à être monté sur une carte mère. De nombreux constructeurs se sont au fil des années attaché à produire des SoC, essentiellement en vue de les intégrer à des smartphones. Parmi eux, Huawei, au travers de sa filiale HiSilicon, Samsung avec ses puces Exynos, Apple, Nvidia, Qualcomm ou encore MediaTek. Les SoC constituent une réponse aux enjeux d'autonomie sur plateformes mobiles. Ils deviennent par ailleurs, année après année, de plus en plus performants.

Le nombre de cœurs et les fréquences

La question des cœurs (ou cores en anglais) et des fréquences aura été centrale tout au long de notre comparatif, et pour cause, il s'agit des deux principaux éléments à prendre en considération pour obtenir une idée générale des performances d'un processeur. La chose mérite toutefois d'être abordée avec mesure : avoir un processeur bardé de cœurs ne rime pas toujours avec des performances de folie. De manière générale, la plupart des processeurs actuels (exception faite des certaines puces entrée de gamme) sont équipés d'au moins quatre cœurs physiques, complétés dans certains cas par l'Hyperthreading ou le SMT pour une démultiplication des cœurs logiques (ou threads). La règle consiste souvent à dire que plus, il y a de cœurs dans un processeur, mieux c'est, mais ce n'est pas toujours le cas : depuis quelques années, un processeur Intel quadruple-cœurs valait mieux qu'un CPU AMD octuple-cœurs.

La question de l'architecture (conception interne d'un processeur) et de la finesse de gravure (14 nm, 12 nm, 7 nm...) rentre ainsi plus que jamais en ligne de compte pour estimer l'efficacité d'un processeur et de ses cœurs. Pour faire simple, un processeur doté de deux cœurs fera encore tout à fait l'affaire pour de la bureautique et du multimédia (surtout avec de l'Hyperthreading chez Intel ou du SMT chez AMD), une puce équipée de quatre ou six cœurs sera parfaite pour jouer, tandis que le calcul lourd aura tendance à requérir huit cœurs ou plus. L'important est donc de garder en tête ce que vous souhaitez faire de votre machine, afin d'acquérir un processeur adapté à vos besoins.

Question fréquence, AMD et Intel ont pris l'habitude d'augmenter la cadence de leurs puces au fil des années. Qui dit fréquences élevées, dit performances importantes, certes, mais également consommation en hausse. Un facteur à garder à l'œil. Des fréquences élevées sont utiles en jeu et en calcul, mais feront chauffer le processeur pour des clopinettes en usage bureautique et multimédia, par exemple. C'est pour cette raison que les processeurs sont capables d'ajuster leur fréquence aux usages et qu'ils disposent de fréquences dites de boost pour aller encore plus loin que l'usage « de base ». Notons enfin que les laptops misent souvent sur des processeurs dotés de fréquences relativement basses. Un moyen de conserver une consommation raisonnable... pour une meilleure autonomie.

L'overclocking

L'overclocking (ou surcadençage en bon français) n'est autre que l'augmentation de la fréquence de fonctionnement de base d'une puce ou, en réalité, de n'importe quel composant que l'on pousse au-delà des recommandations de son constructeur.

Dans le monde des cartes graphiques, de nombreux constructeurs, partenaires d'AMD ou de NVIDIA, proposent des modèles overclockés en usine afin que l'utilisateur profite d'un GPU un peu plus rapide. Sur les CPU, c'est davantage l'usager lui-même qui s'occupe de booster les fréquences de sa puce pour un gain de performances parfois très intéressant, notamment sur les puces qui prennent de l'âge…

Pour overclocker son processeur, il fallait généralement se rendre dans le BIOS pour agir sur le coefficient multiplicateur de son CPU et/ou le FSB (Front Side Bus ou fréquence du bus de données). Il faut souvent également modifier le Vcore du processeur et y aller progressivement pour s'assurer d'un surcadençage réussi et stable. L'idée est de faire progresser ces différentes valeurs petit à petit.

Cela nous amène à évoquer les risques induits par l'overclocking. Bien que ce dernier puisse sensiblement améliorer les performances d'un processeur, avoir les yeux plus gros que le ventre peut avoir de graves conséquences. Aujourd'hui, des sécurités existent, mais en étant particulièrement maladroit, il doit encore être possible de griller son processeur alors… prudence !

De nombreux didacticiels sont disponibles en ligne et nous aurons peut-être l'occasion de revenir plus en détail sur cet intéressant sujet.

Le TDP

Nous avons abordé la question de la consommation à plusieurs reprises lors ce comparatif, souvent en pointant l'importance du TDP (Thermal Design Power). L'enveloppe thermique des processeurs est, en effet, un point essentiel à considérer dans le choix d'un processeur, notamment parce qu'il contribuera à déterminer quelle alimentation sélectionner (ou si votre alimentation actuelle est suffisante pour accueillir un nouveau processeur, potentiellement plus performant et gourmand en watts). Plus la consommation d'un processeur est grande, plus il dégage de chaleur, chaleur qu'il faudra ensuite dissiper. La question du TDP d'un CPU entre donc également en ligne de compte dans le choix d'un système de dissipation.

Le refroidissement

Il existe trois principaux types de systèmes de refroidissement pour processeurs de bureau : le ventirad, le watercooling AiO (All-in-One pour tout-en-un) et le watercooling custom. - Le ventirad est parfois livré directement avec le processeur au moment de l'achat. Les ventirads fournis sont toutefois loin d'être suffisants pour refroidir correctement un processeur utilisé pour des tâches plus poussées que la bureautique ou le multimédia. Si vous optez pour un Core i5, i7 ou un i9, il est conseillé d'investir dans un ventirad plus volumineux, plus efficace.

Il existe des ventirads de toutes tailles, certains sont conçus pour être installés à l'horizontale dans le boîtier, d'autres à la verticale. Ces solutions sont proposées par de nombreux fabricants, mais Be Quiet, Noctua et CoolerMaster sont probablement les trois constructeurs les plus reconnus sur ce marché et seront donc les marques à privilégier. En matière de prix, on passe facilement du simple au triple entre les produits basiques et les modèles les plus hauts de gamme. Dans l'immense majorité des cas, les ventirads sont fournis avec un seul ventilateur (un second sera parfois nécessaire pour améliorer le flux d'air) ainsi que des supports de fixation adaptables aux cartes mères et aux différents sockets du marché.

Les watercooling AiO sont des systèmes de refroidissement liquides de plus en plus populaires, notamment dans le monde des tours Gaming. Ils permettent dans certains cas (pas toujours) une dissipation thermique plus efficace que les ventirads, mais ont surtout pour avantage de prendre moins de place dans le boîtier et d'être plus esthétique. Le principal atout des solutions All-in-One (tout-en-un) est de proposer une approche ultra-simplifiée du watercooling traditionnel. L'installation se fait donc a peu près aussi facilement que celle d'un ventirad. Autre intérêt : leur prix. Bien que plus coûteux en moyenne que les ventirads, les watercooling AiO sont bien plus abordables que les solutions à concevoir et à monter soi-même. Ils se déclinent le plus souvent en versions 120 et 240 mm. Les principaux pourvoyeurs de watercooling AiO sont BeQuiet, Cooler Master, Corsair, Enermax, Fractal Design et Thermaltake NZXT.

Les watercooling customs profitent des mêmes avantages que les modèles AIO, à ceci près qu'ils sont entièrement adaptables aux besoins et envies de l'utilisateur, et ce, pour une raison très simple : il se chargera de concevoir le « circuit de refroidissement » de sa tour en achetant une à une les pièces qui le composeront. Le terme « circuit » n'est pas usurpé puisqu'un système de watercooling custom pourra tout à fait englober le GPU afin de refroidir en même temps le processeur et la carte graphique.

Cette solution, très efficace, a toutefois deux inconvénients de taille : une certaine complexité avec laquelle il faudra composer et un coût pouvant facilement faire grimper la facture.

Processeur bureau ou PC portable ?

De manière assez élémentaire, nous répondrons en pointant qu'un processeur reste un processeur et que les principaux critères de sélection évoqués plus haut s'appliquent aussi dans le cas des laptops. Cependant, certaines spécificités propres aux processeurs mobiles sont à considérer pour réaliser un achat le plus opportun possible. Sur le marché des ordinateurs portables, plusieurs types de puces cohabitent, pour une variété tout aussi marquée que sur ordinateur de bureau, mais peut-être un peu plus opaque.

Les processeurs pour laptops sont conçus pour conserver un TDP le plus bas possible afin de limiter la chauffe et préserver autant que possible l'autonomie… même s'il existe des exceptions. Chez Intel, l'offre s'articule principalement autour des références H / HK, U et Y (nous ignorons volontairement les CPU entrée de gamme avec suffixe N). Ses processeurs les plus efficaces sur le montage, le jeu vidéo et le calcul seront sans conteste les CPU estampillés H et HK (Core i5, i7 et i9). Ces derniers se montrent (presque) aussi efficaces que leurs homologues dédiés au marché desktop et ne sont pas spécialement économes en énergie. On les trouve surtout sur les grosses machines pensées pour le jeu ou sur des laptops destinés aux professionnels. Les MacBook Pro 15 pouces d'Apple misent aussi sur ces puces, notamment sur les Core i7 et i9 pourvus de 6 et 8 cœurs.

Pour une machine polyvalente, capable de tenir plus longtemps sur batterie, ce sont les puces U d'Intel qu'il faut privilégier. Ces dernières (Core i3, i5 et i7) profitent souvent de 4 cœurs et d'un bon équilibre performances / consommation, grâce à un TDP maintenu entre 15 et 30 watts (45 watts pour les puces H et HK). On les retrouvera sur de nombreux portables milieu / haut de gamme conçus pour la mobilité sans pour autant sacrifier les performances. Notons qu'AMD propose d'honnêtes alternatives. Bien qu'en retrait face à Intel sur le marché du CPU pour laptop, la firme de Lisa Su est revenue en force depuis deux ans avec des Ryzen 5 et Ryzen 7 basse consommation, intégrés à des laptops bureautique et multimédia. HP et Lenovo ont des modèles ainsi équipés. Restent les puces dotées du suffixe Y. Il s'agit chez Intel de CPU ultra-basse consommation, intégrés aux ultraportables plutôt cossus, comme le Swift 7 d'Acer. Déclinées en Core i5 et i7, ces puces se contentent de 2 cœurs et visent l'autonomie ainsi qu'une chauffe la plus réduite possible pour être intégrées à des laptops dépourvus de systèmes de dissipation actifs. Elles se rapprochent en cela du cœur de cible des lignées m3 et m5, également proposées par Intel.

Bouclons notre dossier en revenant sur le cas des processeurs ARM. Comme évoqué précédemment, l'Américain Qualcomm a fait une entrée réussie sur le marché des laptops sous Windows 10, avec ses puces Snapdragon 8XX initialement pensées pour les smartphones et tablettes. Elles ont pour elles une consommation réduite, mais leurs performances demeurent faibles en comparaison de ce qu'Intel peut proposer. La chose pourrait toutefois évoluer dans les mois à venir, avec le lancement de nouvelles générations de puces ARM Qualcomm. Avec elles, la suprématie d'Intel et des processeurs x86 sur ce marché diminuerait potentiellement. Apple lui-même s'est lancé sur ce segment avec la sortie — en novembre 2020 — du M1, une puce ARM qui propulse, avec vigueur, plusieurs MacBook. La généralisation des SoC sur le secteur du PC portable conduirait à une révolution sur ce marché en déclin... et pourtant indispensable.

Comment surveiller la température du processeur sous windows ?

Par simple curiosité ou pour essayer d'identifier un problème ? Sur votre ancien processeur ou sur une puce flambant neuve que vous venez d'acquérir ? La surveillance de la température du processeur a de multiples justifications… et de multiples solutions.

Option n°1 : via Ryzen Master

Conçu par AMD pour tirer le meilleur de ses processeurs, le Ryzen Master ne fonctionne que sur Ryzen. Son utilisation est simple et il se distingue par sa mesure de la température à travers une méthode qui n'est pas accessible aux autres logiciels.

Ryzen Master : le nec plus ultra pour processeurs AMD © Nerces pour Clubic

Option n°2 : via Core Temp

Axé sur le seul processeur, Core Temp n'est pas limité à une marque ou un modèle. Il est simple d'emploi, renseigne sur la limite (Tj Max) à ne pas dépasser sur votre puce et s'intègre à la zone de notifications de Windows pour une surveillance plus directe.

Caler Core Temp dans la zone de notifications via les options © Clubic

Option n°3 : HWMonitor

Plus complet que Core Temp, HWMonitor surveille l'intégralité du PC et retourne des informations sur les tensions observées autant que la vitesse de rotation des ventilateurs. Il est très léger et peut lui aussi s'intégrer à la zone de notifications de Windows.

Un simple clic-droit sur l'indicateur à surveiller pour le glisser dans la zone de notifications © Nerces pour Clubic

Quand et comment changer la pâte thermique d'un processeur ?

Monté par une grande marque ou par un ami, un PC a forcément reçu une petite dose de pâte thermique, appliquée entre le processeur et son système de refroidissement. Cette pâte sert à optimiser le contact entre les deux matériels en question.

Sans elle, la dissipation thermique se ferait mal et votre processeur se retrouverait vite en surchauffe. Problème, la pâte thermique n'est pas éternelle, elle s'assèche. Au bout de combien de temps ? Difficile à dire, mais il faut s'en préoccuper au moins après trois ans.

Vous l'aurez compris, il est temps de remplacer tout ça © Newegg

Pour le savoir avec précision, le mieux est de surveiller la température de votre processeur. Dès lors que son échauffement est plus rapide, il est temps de le faire passer sur le billard.

Changer la pâte n'est pas sorcier, mais si vous n'y connaissez rien, le mieux est encore que quelqu'un vous montre. Il faut d'abord retirer le système de refroidissement du processeur et avoir sous la main de quoi nettoyer les deux surfaces :

  • - de l'alcool ou du dissolvant
  • - un ou deux cotons-tiges

Ensuite, le plus simple est d'utiliser de la pâte thermique en seringue, elle a l'avantage de pouvoir être appliquée avec précision. Une petite noisette de pâte au centre du processeur et le tour est joué : il suffit de replacer le refroidisseur pour terminer l'opération.

Une noisette ! Là, c'est déjà beaucoup ! © Newegg

Comment connaître le modèle de processeur que contient votre ordinateur avant d'envisager d'en changer ?

Pour connaître le modèle de processeur que contient votre ordinateur, rendez-vous dans la barre de recherche et tapez “Gestionnaire de périphériques”. Cliquez sur le menu correspondant, une fois à l’intérieur, vous verrez un champ consacré au processeur. Dans ce champ, cliquez sur la petite flèche qui pointe vers le bas, les informations de votre processeur vont alors s’afficher. Félicitations, votre processeur n’a plus de secrets pour vous !

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