Vostok 2 : 17 levers de Soleil autour de la Terre

Eric Bottlaender
Spécialiste espace
07 août 2022 à 17h17
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Hermann Titov en route pour le site de lancement de sa capsule Vostok-2. Avec le sourire ! Crédits URSS/N.A. via Kosmonavtika.com
Hermann Titov en route pour le site de lancement de sa capsule Vostok-2. Avec le sourire ! Crédits URSS/N.A. via Kosmonavtika.com

Que faire après le succès planétaire du vol habité de Gagarine ? Il s’agit bien de repousser les limites, mais il y a beaucoup à apprendre sur les vols spatiaux. Au diable le conformisme, les Soviétiques tentent d’envoyer Vostok 24 heures en orbite ! Un exploit d’alors, un peu masqué par d’autres pionniers…

Hermann Titov devient pourtant une célébrité de l'exploration spatiale.

Un fauteuil confortable ?

Comment se sent-on quand on a battu la NASA à plate couture ? Sergeï Koroliov, le principal instigateur du programme habité soviétique, devait bien le savoir, en ce début d’été 1961. Le vol orbital de Youri Gagarine le 12 avril fut un succès éclatant, auquel la jeune agence américaine n’a pu répliquer qu’avec deux décollages habités suborbitaux : Shepard et Grissom n’ont pu mener qu’un petit aller-retour de quelques minutes au-delà de la frontière de l’espace ! Toutefois, franchir une fois la ligne d’arrivée ne signifie pas que la course est terminée. Les Soviétiques n’ont pas encore pris la mesure de ce qui se trame politiquement aux Etats-Unis (Kennedy a pourtant levé un coin de voile sur ses ambitions lunaires)… Mais il savent que le rôle de l’humain dans l’espace ne va pas se limiter à une seule orbite. Les astronautes, ou cosmonautes, vont un jour vivre et travailler là-haut, Koroliov en est persuadé. Reste que médicalement, il n’y a pas vraiment consensus : les expériences avec les animaux ont montré des résultats très mitigés après trois orbites, et les cosmonautes comme les planificateurs demandent un vol de 5h environ. Ce qui serait déjà énorme : Gagarine n’a fait qu’un seul tour de Terre !

Hermann Titov sera le pilote de Vostok-2. Crédits URSS
Hermann Titov sera le pilote de Vostok-2. Crédits URSS

En plus, il y a une autre bonne raison pour limiter la durée du deuxième vol de la capsule Vostok. En effet, le véhicule spatial tourne autour de la Terre, mais la planète elle-même tourne sur elle-même dans le même temps, donc à chaque fois que Vostok boucle une orbite, elle se trouve décalée de plusieurs milliers de kilomètres à l’Est de son site de lancement. Au-delà de 4 orbites, elle ne sera plus au-dessus du territoire soviétique, et il ne sera plus possible de revenir sur un site acceptable avant d’avoir passé plus de 24h de vol. Ce profil à 17 orbites est tout de même le préféré de Koroliov, qui réussit à persuader les instances dirigeantes : ce sera un nouveau coup de force soviétique, et il sera possible de le mener dès le mois d’août !

Titov, un jeune homme en forme

Pour mener à bien cette mission, les autorités ont choisi Hermann Titov. Plus solide physiquement que Gagarine, il est aussi bien noté dans les évaluations, et il aurait tout aussi bien pu être choisi pour le premier vol autour de la Terre… même si son profil reflète un petit peu moins l’idéal soviétique que celui de son collègue (Titov est issu de la classe moyenne, ce qui est presque une insulte à la fin des années 50 en URSS). Personne n’émet alors de doutes sur son âge : il a 25 ans ! Au contraire, c’est un argument de plus pour les équipes au sol. Jeune, le pilote de chasse né à Verkhneïe Jilino récupèrera vite. Ainsi ce 6 août 1961, sanglé dans sa capsule Vostok, Hermann Titov décolle depuis Baïkonour et s’envole pour l’orbite. Il devient le plus jeune humain dans l’espace, et il reste, 61 ans plus tard, le plus jeune à avoir fait le tour de la Terre !

Plan de vol de la mission Vostok-2. Crédits N.A.
Plan de vol de la mission Vostok-2. Crédits N.A.

Petits maux d’estomac

L’arrivée en orbite se passe bien, et les trois étages de la fusée ont amené Titov et Vostok-2 sur la trajectoire prévue : une altitude basse entre 178 et 257 km ! De quoi faire hausser les sourcils aujourd’hui (les stations orbitent autour de 400 km d’altitude), mais largement suffisant pour passer 24h et faire 17 tours autour de la Terre. A la fin de sa première orbite, alors qu’il reçoit les félicitations du premier secrétaire Khrouchtchev, Hermann Titov est en réalité souffrant ! Il s’agit du premier cas documenté de « mal de l’espace », qui n’affecte pas tous les astronautes… Ce mal, lié à l’oreille interne, met un temps certain avant de se dissiper et cause des nausées, peut entraîner des désorientations et surtout, c’est très inconfortable. Mais il n’y a rien de particulier à faire, sinon attendre que ça passe, et l’exiguïté de la capsule Vostok permet au moins de limiter les effets… Même si Titov n’arrive pas à s’alimenter comme prévu : le premier vrai repas pris dans l’espace ne passe pas comme une lettre à la poste. Toutefois, ce n’est pas une raison pour annuler la mission. Le cosmonaute rassure les équipes au sol et poursuit le programme qui lui a été assigné. Car contrairement à Gagarine, Titov a de quoi faire !

Dormir au-dessus des rêves

Il teste par exemple le pilotage manuel de la capsule Vostok, en effectuant des réglages d’orientation au-dessus de l’Afrique. Puis il prend des photographies à travers le hublot principal devant lui, et même une vingtaine de minutes de film, ce que Gagarine n’avait pas eu le loisir de faire. En plus de nombreux échanges radiophoniques (qui seront entendus tout autour du monde), Titov prend le temps de décrire son expérience et son environnement. La nouvelle de son vol spatial fait la Une, moins de deux heures après son départ. Et comme le vol dure une journée, les agences étrangères ont tout le loisir d’écouter et de constater une fois de plus ce succès soviétique. Hermann Titov va également s’accorder une période de sommeil, ce qui faisait partie du programme. Son mal de l’espace ne l’empêchera pas de dormir… même 37 minutes de plus que prévu ! Il lui faudra attendre après la 12e orbite (soit pratiquement 19h d’impesanteur) pour que ses nausées s’atténuent, puis disparaissent. Le pilote est en pleine forme pour la fin de son vol !

La Terre, vue depuis la capsule Vostok-2. Crédits URSS/H. Titov via Spacefacts.de
La Terre, vue depuis la capsule Vostok-2. Crédits URSS/H. Titov via Spacefacts.de

Ne pas oublier de freiner

Le freinage se passe sans problème, et comme pour Vostok-1, la capsule commence à entrer dans l’atmosphère au-dessus du continent africain. Et les ennuis de Gagarine ne seront pas épargnés à Titov ! Cette fois encore, le module de service qui devait être éjecté à l’aide de boulons explosifs juste avant d’arriver à 100 km d’altitude ne se détache pas. Pire, il reste longtemps accroché, et fait balloter la sphère de métal en tous sens avant de finalement se décrocher, les sangles étant brûlées par le plasma entourant la capsule. Moins sympathique pour Titov, un détail attire son attention au mauvais moment alors que Vostok-2 se rapproche du sol… Son siège éjectable s’active à ce moment-là, et le propulse avec le nez en sang au-dessus du territoire soviétique. Rien de grave heureusement, et les cosmonautes avaient suffisamment répété cette phase finale pour savoir à quoi s’attendre. Titov sera rapidement récupéré au sol, et en forme.

Une fois la capsule au sol, la foule arrive pour célébrer l'événement. Crédits URSS/N.A. via Kosmonavtika.com
Une fois la capsule au sol, la foule arrive pour célébrer l'événement. Crédits URSS/N.A. via Kosmonavtika.com

Placard doré

Devenu le premier humain à passer plus de 24h en orbite, Hermann Titov est comme Gagarine couvert de décorations et présenté avec les honneurs partout en URSS. Leurs vols étant assez proches, les deux pilotes auront le loisir de parcourir le monde ensemble, devenus Héros (mais aussi hérauts) de l’Union Soviétique. Ils seront des invités de marque, et pas uniquement du côté soviétique du rideau de fer. Ce sont des ambassadeurs d’excellence (et ce malgré quelques écarts dus à leur célébrité ou leurs talents de séducteurs), et ils le resteront tout au long du programme Vostok. Hermann Titov comme Gagarine voudra remettre le couvert, en particulier pour les missions qui se dessinent dans le cadre du programme lunaire soviétique… Mais la mort accidentelle de Gagarine en 1968 ne lui laisse que peu d’opportunités pour voler. Il quitte le corps des cosmonautes, mais utilise toutefois son expérience acquise au service du programme spatial, du côté des systèmes embarqués. Il a plus de chance que sa capsule, Vostok-2 ! Cette dernière ne finit pas dans un musée, mais fut démolie lors d’un test de parachute raté au service du programme Voshkhod.

Eric Bottlaender

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Je suis un "space writer" ! Ingénieur et spécialisé espace, j'écris et je partage ma passion de l'exploration spatiale depuis 2014 (articles, presse papier, CNES, bouquins). N'hésitez pas à me poser v...

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Je suis un "space writer" ! Ingénieur et spécialisé espace, j'écris et je partage ma passion de l'exploration spatiale depuis 2014 (articles, presse papier, CNES, bouquins). N'hésitez pas à me poser vos questions !

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Commentaires (22)

cid1
Ouah, quelle belle aventure, même s’il a souffert de nausées…et du mal de l’espace, enfin les nausées étaient une conséquence de son mal de l’espace.<br /> Est-ce qu’on en parle dans ce livre —&gt; 22/31/tjhi.jpg - Visionneuse Zupimages &lt;— je suis sûr que vous le connaissez « Dottore Bottlaender »
juju251
Et si au lieu de jeter encore et toujours la pierre aux américains et aux occidentaux, on regardait autrement ?<br /> Les soviétiques ont toujours fait évoluer leur programme spatial dans le plus grand secret …<br /> Alors, certes c’est tranquille sur certains aspects, mais sur d’autres il y a un revers à la médaille (médiatisation, tout ça) …<br /> (et je passe sur toute la complexité géopolitique de l’époque sur lequel je ne suis pas spécialiste et de toute façon le mentionner sortirait du cadre de cet article).<br /> Après, raison de plus à ces articles d’exister, pour informer les gens que côté soviétique aussi le programme spatial valait des points. <br /> Sinon, très bon article, pour pas changer. <br /> cid1:<br /> Ouah, quelle belle aventure, même s’il a souffert de nausées…et du mal de l’espace, enfin les nausées étaient une conséquence de son mal de l’espace.<br /> Est-ce qu’on en parle dans ce livre —&gt; 22/31/tjhi.jpg - Visionneuse Zupimages &lt;— je suis sûr que vous le connaissez « Dottore Bottlaender » <br /> Avant de regarder le lien, je me suis dit « ouh, de la pub, verboten » …<br /> En fait, non, celle là ça passe.
cid1
@juju251<br /> Bein ils l’ont quand même effacée et remise 30 minutes plus tard, je voulais pas faire de pub, juste prouver à Eric que j’avais acheté son livre comme je lui avait dit, puis j’ai un grand respect pour cet homme qui est ingénieur, journaliste indépendant,écrivain et il nous montre dans chaque article qu’il écrit, son excellence et son amour de l’espace, bien sûr je respecte les autres contributeurs de Clubic.
juju251
Non, non, rien n’a été supprimé. <br /> Sur la page des articles, il arrive parfois que les messages postés ne soient pas affichés immédiatement.
MattS32
Candice:<br /> Suffit de voir aujourd’hui que beaucoup de monde croit que la NASA était pionnier dans le domaine de l’espace.<br /> Mouais… Je pense quand même que pas mal de monde encore aujourd’hui connait Spoutnik, Laïka et Gagarine… Et ceux qui ne les connaissent pas, c’est plus parce que ce sont des incultes (y a des chances que si tu leur parle d’Armstrong, ils ne connaissent que Lance ^^) que parce qu’ils ont été manipulés par les américains. D’ailleurs, pas grand monde ne saurait citer le premier satellite américain ou le premier américain dans l’espace…<br /> Et si une première comme celle de Titov est moins restée dans les esprits, c’est sans doute surtout parce que pour le grand public, premier homme à passer 24h dans l’espace, c’est pas aussi marquant que premier homme dans l’espace ou premier pas sur la Lune. Tout comme on a retenu le premier à avoir marché sur la Lune, mais pas le premier a y avoir roulé (Scott, et c’est même pas si facile à trouver, la plupart des articles ne précisent pas qui conduisait), ni celui qui y a passé le plus de temps (Cernan et Schmitt, 22h, contre à peine 2h30 pour Armstrong et Aldrin, qui sont les deux à y avoir passé le moins de temps parmi tous ceux qui y ont posé le pied…). Parce que c’est moins marquant.
Chirokee
Candice: « D’ailleurs, pas grand monde ne saurait citer le premier satellite américain ou le premier américain dans l’espace »<br /> Pourquoi prendre les gens pour des imbéciles ou des ignares ? Le nom de John Glenn est parfaitement connu tout comme Explorer 1 du fait des ceintures de Van Allen qu’il a découvertes
MattS32
Chirokee:<br /> Pourquoi prendre les gens pour des imbéciles ou des ignares ? Le nom de John Glenn est parfaitement connu tout comme Explorer 1 du fait des ceintures de Van Allen qu’il a découvertes<br /> Bah écoute, fait l’expérience hein, prend 20 personnes au hasard dans la rue, et demande leur… Je met ma main à couper que tu en auras pas 5 capables de répondre. Alors que beaucoup plus sauront te citer Gargarine ou Spoutnik. Et encore plus si tu inverses la question. Si tu demandes « Qui était Youri Gargarine », je pense que la majorité des gens saura te répondre que c’était un *naute russe. Si tu demandes pour John Glenn, tu auras beaucoup moins de bonnes réponses.<br /> Et ne me fait pas dire ce que je n’ai pas dit : pour moi quelqu’un qui n’est pas capable de citer John Glenn ou Explorer 1 n’est ni un imbécile, ni un ignare. Personne ne peut tout savoir sur tous les sujets. C’est simplement quelqu’un qui ne s’intéresse pas plus que ça à l’histoire de la conquête spatiale et ne connait du coup que les premières mondiales, car c’est ça qu’on trouve dans les médias grand public et qui fait partie de la « culture générale » au sens large.
cid1
Dis moi, tu ne te m’aurais pas cité à tort, tu dis qu’au lieu de jeter la pierre aux américains… C’est @candice qui a dit ça, juste au dessus de mon post. :crying:
gothax
Merci Éric bel article sur Titov et son exploit
zmed
@MattS32<br /> Beaucoup de monde ne savent pas qu’il y eu 6 misions Apollo et pensent que Amstrong et Aldring furent les seuls hommes à avoir mis le pied sur la lune. C’est incroyable comment cette première mission a éclipsé, aux yeux des médias, et donc du grand public, toutes les autres.
Aegis
Je comprends ton point de vue mais ne le partage pas.<br /> Bien sûr qu’il ne faut pas effacer l’histoire, l’information doit rester disponible pour qui la cherche. Mais à mes yeux il est choquant de la traiter en actualités. Actualités dans le sens : présenté automatiquement aux lecteurs d’un site de News quotidiennes.<br /> La remarque sur URSS vs Russie est caduque. Le programme spatial est associé à la Russie, pas à l’Ukraine, la Pologne, l’Estonie, la Lituanie ou un autre des pays ancien membres du bloc URSS.
ebottlaender
Nous resterons donc à deux points de vue diamétralement opposés. Je suis pour la diffusion des informations, tant qu’elles sont historiquement justes ou qu’elles font partie de l’actualité, précisément avec le filtre et le recul nécessaire pour ne pas étaler ce qui relèverait de la propagande ou de la communication pure.<br /> Mais même si je considérais que la Russie est l’URSS (et c’est faux mais là on va y prendre la journée), il reste l’évident dilemme moral : quel pays est « assez bien » pour que l’on parle de son actualité spatiale ? Et qui fixe le curseur ? Je le dis souvent, mais le secteur spatial n’est que le reflet de la société dans laquelle il évolue. Faut-il parler donc de l’époque des pionniers américains, qui volaient alors que le pays réprimait ses minorités ? Faut-il parler de l’actualité lunaire chinoise, quand le pays communiste enferme la population Ouighoure dans les camps ? Faut-il parler des débuts du programme spatial français, installé en Algérie ? Des richissimes touristes spatiaux dont l’indécence au moment où la planète brûle frôle la provocation ? N’oublions pas aussi les progrès des deux côtés du Mur juste après la 2è GM, issus des recherches de l’état Nazi et des fusées construites par les travailleurs forcés.<br /> Pour moi, la réponse à toutes ces question est oui. Il faut en parler, le déchiffrer, le mettre en contexte, le débattre peut-être. Si je me dis que quelqu’un d’autre peut chercher l’info et se la garder pour lui, alors je n’écris plus rien et je change de job.
Bondamanmanw
On ne puni pas le fils pour les péchés du père.<br /> Le révisionnisme n’a sa place dans l’histoire que quand celle-ci à été transformée, déformée mais surtout mansongée.
juju251
Quand j’ai écris mon premier message sur l’espace de commentaires j’ai hésité.<br /> J’avais pensé écrire une partie sur le fait que les commentaires ne devaient pas dériver sur l’actualité géopolitique qui risquait encore une fois de polluer l’espace commentaire d’un très bon article sur le spatial.<br /> Mais je me suis « boah, les gens sont raisonnables » …<br /> Alors avant que ça vienne râler "La LiBeRtAy d’ExPrEsSiOn, on va être clair : Si vous souhaitez aborder ces sujets importants s’il en est, il n’y a pas de problème : Vous pouvez créer un sujet sur la section EAPC du forum, tant que la charte est respectée (et qu’il n’y aura pas de propagande, peu importe son « camp »), pas de soucis.<br /> Par contre, tout message hors sujet / tentant de lançant une polémique qui n’a rien à voir avec le sujet de l’article sera supprimé et des sanctions pourront être prises si récidive il devait y avoir (et même chose si certains se plaisent à poster des « on ne peut plus rien dire »).<br /> Merci de respecter les auteurs des articles et leur travail.<br /> Edit : Je fais notamment référence à un message supprimé.
cid1
Comme tu le dis, il faut en parler, cette rubrique parle de l’espace avant tout et qu’il soit d’origine Française, Américaine, Russe, japonais, Sud-Coréen, Chinois ou même Indien, il ne faut pas s’arrêter à des détails dont on se fout, toutes ces missions voient leurs données partagées mondialement, du moins je crois… alors continue à nous faire la revue des exploits spatiaux du monde STP, certains d’entre nous les lirons comme ils lisent tout ce qui est important, merci.
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