Après 370 jours, quelles sont les conséquences d'un voyage long dans l'espace ?

Eric Bottlaender
Spécialiste espace
01 octobre 2023 à 17h30
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Les humains qui prennent le chemin du retour sont souvent changés par leur expérience © NASA
Les humains qui prennent le chemin du retour sont souvent changés par leur expérience © NASA

Ce 27 septembre, trois astronautes sont revenus de l'ISS, terminant un voyage de très longue durée de 370 jours. Un record qui demande toutefois beaucoup aux participants et nécessite un suivi particulier sur le plan médical, psychologique, neurologique… Pas facile de récupérer !

Sergei Prokopiev, Dmitri Petelin et Francisco Rubio sont rentrés ce 27 septembre de leur long voyage en orbite. Il l'avait démarré le 21 septembre 2022 avec une autre capsule Soyouz (MS-22), laquelle avait souffert l'hiver durant d'une fuite de liquide de refroidissement.

En février, les agences russes et américaines (Roscosmos et la NASA) annonçaient que Soyouz MS-23 décollerait à vide pour rejoindre la Station spatiale internationale, tandis que les trois astronautes resteraient là-haut pour une mission d'un an plutôt que de 6 mois. Ce n'est pas une première, bien que la durée soit un record sur l'ISS, mais les vols longs ont quelques particularités.

L'astronaute américaine Jessica Meir travaille au sein de l'ISS sur une expérience mesurant la perte de densité osseuse sur des souris (le processus est plus rapide chez elles que chez les humains) © NASA
L'astronaute américaine Jessica Meir travaille au sein de l'ISS sur une expérience mesurant la perte de densité osseuse sur des souris (le processus est plus rapide chez elles que chez les humains) © NASA

Un corps qui change

Lors de l'un des derniers échanges avec le centre de contrôle avant son retour de l'ISS, l'astronaute américain Francisco Rubio s'est vu rappeler les consignes de sécurité au sein de la capsule Soyouz. Son compatriote (et ancien titulaire d'un record de durée en orbite) Mark Vande Hei lui a notamment conseillé de ne pas ouvrir la bouche afin de ne pas se mordre la langue, et surtout de ne pas lever la tête pour observer le sol depuis le hublot, pour ne pas se cogner avec son casque lors de l'impact final. À quoi Rubio a répondu que sa colonne vertébrale s'étant trop allongée, il n'avait de toute façon pas de marge de manœuvre dans le siège baquet de Soyouz. Il ne risquait donc pas de bouger.

C'est un effet observé depuis les années 70, lorsque l'humain est en orbite suffisamment longtemps, comme il n'est plus en appui vertical, son corps change. Il se courbe, et il… grandit, les articulations de la colonne devenant plus lâches. Toutes les articulations de la position debout sont concernées, de la nuque (les astronautes de retour ont du mal à « tenir leur tête ») jusqu'aux hanches et genoux. Seules les chevilles sont relativement épargnées, car les astronautes utilisent leurs pieds pour s'accrocher aux parois de l'ISS, en les passant dans des sangles ou des scratchs. L'impesanteur, surtout lorsqu'elle s'applique sur des périodes aussi longues, a des centaines d'effets sur le corps.

Notez les lunettes de Francisco Rubio, mais aussi son visage un peu "gonflé", résultat d'un vol long © NASA
Notez les lunettes de Francisco Rubio, mais aussi son visage un peu "gonflé", résultat d'un vol long © NASA

Les trois effets médicaux les plus courants sont l'atrophie musculaire, les changements de densité osseuse et les variations sur les fluides corporels. Mais il y en a d'autres qui font l'objet d'un suivi régulier, comme l'exposition aux radiations qui est plus importante que sur Terre, les changements d'alimentation et de régime, les effets psychomoteurs et psychologiques, et même les pathologies terrestres « classiques ».

N'oublions pas que s'ils sont dans une excellente condition physique, les astronautes sont dans leur grande majorité des quadras et quinquagénaires, tranches d'âge dans lesquelles il est plus régulier de voir apparaître certaines maladies, à des stades précoces ou non.

Des altérations pas vraiment pratiques

Si les effets des vols spatiaux longs les plus connus sont bien documentés, il ne faut pas oublier non plus que le nombre total de patients n'excède pas les quelques dizaines, sur une période qui s'étend à présent sur plus de 40 ans. Sur les 600 personnes (un peu plus) ayant dépassé la barre des 100 kilomètres d'altitude, une centaine seulement ont dépassé les 300 jours passés en orbite.

Néanmoins, plusieurs ennuis sont inévitables, à commencer par les problèmes osseux et musculaires. N'étant plus debout, le corps réorganise l'afflux sanguin dans d'autres parties, et certains muscles s'atrophient (tout le système moteur, jambes, quadriceps, maintien du dos, fessiers, etc.) tandis que les os sont plus fragiles. C'est l'ostéoporose spatiale.

Pour lutter contre ces deux conditions, les astronautes font du sport environ 2 heures par jour avec interdiction de sauter des séances, en particulier dans les mois qui précèdent leur retour. Et il ne s'agit pas que de s'asseoir sur le vélo elliptique ! Plus les séances sont variées, plus les groupes musculaires sont stimulés, et meilleure sera la (re)vascularisation.

L'astronaute Karen Nyberg mesure la pression oculaire intracrânienne avec cet appareil © NASA
L'astronaute Karen Nyberg mesure la pression oculaire intracrânienne avec cet appareil © NASA

L'ostéoporose, de son côté, est partiellement réversible pour les astronautes, mais la régénération osseuse présente parfois des altérations pérennes (grosso modo, des structures osseuses plus fragiles). Plusieurs études sont en cours pour mieux comprendre les procédés afin de préparer des médicaments et techniques, en amont de la perte osseuse et en aval pour le travail de réadaptation.

Quelle que soit la condition médicale des astronautes à leur retour de toute façon, ils ont en général entre 45 jours et 2 mois de rééducation complète pour pouvoir marcher et courir, mais aussi parler (eh oui, les glandes salivaires changent aussi) et tenir des objets sans les lâcher. D'autres tâches qui peuvent paraître triviales nécessitent parfois un peu d'accompagnement : gare à l'accident de la route pour un astronaute qui vient de passer un an ou plus loin de toute circulation.

Une autre pathologie très fréquente concerne la dégradation de la vue. La pression intracrânienne est en effet plus élevée en impesanteur (le sang ne « descend pas ») et finit par bousculer le fragile équilibre du système oculaire. Il y a malheureusement peu d'expédients… Une fois par mois environ, les astronautes testent leur vue grâce à un dispositif spécialisé. Et comme la dégradation attendue est généralement bien documentée, certains bénéficient dès leur voyage en orbite de montures adaptées.

D'autre part, les astronautes ont des cycles de sommeil perturbés, mais ils le ressentent surtout dans les premières semaines des voyages spatiaux, à cause des cycles jour/nuit qui n'ont aucun sens sur la station (dans les hublots, le cycle jour/nuit dure 90 minutes). L'alimentation, l'exercice et les changements d'éclairage de nuit aident à trouver un rythme, même s'il ne faut pas oublier qu'une station est un environnement bruyant, entre les ordinateurs, les aérations, les filtres, les mécanismes de refroidissement, les expériences, les contacts radio…

La Station spatiale internationale lorsque ses astronautes dorment. Mais ça continue de fonctionner © NASA / ESA
La Station spatiale internationale lorsque ses astronautes dorment. Mais ça continue de fonctionner © NASA / ESA

La neurologie et les habitudes

En orbite, les réflexes changent. L'orientation dans l'espace aussi, et parfois même la perception de la gauche et de la droite, ou des distances. En effet, notre cerveau pense « avec pesanteur ». Lorsqu'on nous envoie une balle par exemple, on l'attend plus basse que sa position, car on sait qu'elle va tomber. En orbite, rien de tout ça, et la période d'adaptation (dans les deux sens) peut être très lente.

Plusieurs expériences sur l'ISS tentent de quantifier ces changements de perception dans l'espace, notamment l'imposant banc d'essai GRIP et son cousin GRASP. La bonne nouvelle, c'est qu'a priori, il ne s'agit pas de changements sur le long terme, tout est réversible, même si la fatigue prend une large place à la fin du voyage.

Eh oui, il faut aussi penser que l'ISS est un environnement de travail. Passer 370 jours là-haut revient à aligner 53 semaines en mission, avec généralement un seul jour de repos (le dimanche), au cours duquel les astronautes font tout de même des tâches de fond, du sport et quelques activités de maintenance. La fatigue de long terme s'accumule sur les organismes, et il faut d'ailleurs faire preuve d'une attention particulière pour ne pas accumuler les erreurs et les petites blessures. Francisco Rubio, qui est aussi médecin, estimait cette semaine qu'il lui faudrait entre 2 et 6 mois de récupération pour retrouver la forme et évacuer la fatigue.

L'expérience GRASP mesure les différences de perception en 3D dans un environnement contrôlé © NASA / ESA
L'expérience GRASP mesure les différences de perception en 3D dans un environnement contrôlé © NASA / ESA

Un isolement relatif, mais prolongé

Passer 370 jours en orbite fait de vous une petite légende dans le monde astronautique. Mais passer un an dans une station spatiale, c'est aussi rater un an d'événements avec son mari ou sa femme, ne pas voir ses enfants grandir, passer toutes ses soirées avec les mêmes amis et collègues. Sans douche. Sans alcool, sans une grande partie des fruits frais, sans crêpes (mais si, les vraies crêpes) et sans raclette, sans aller se promener, avec ou sans son chien. Sans s'énerver ou crier, sans relation intime ou sexuelle, et de préférence sans tomber amoureux d'un ou d'une de ses collègues. Sans canicule, sans rhume des foins, mais sans hiver, sans l'odeur de l'herbe mouillée, sans orage, dans l'environnement aseptisé et régulé de la station.

Certes, il est toujours possible de prendre contact avec la famille et les amis à travers la vidéo le soir, ou lors de créneaux spécifiques, mais c'est un isolement particulier. D'autant que Dmitri Petelin et Francisco Rubio ne pouvaient pas vraiment savoir comment cela allait leur peser psychiquement, puisqu'ils effectuaient leur premier voyage spatial. Pour cela, le suivi mental, à défaut de préparation spécifique (ils pensaient partir pour 6 mois) est un élément essentiel. Et il vaut mieux ne pas avoir de problème conjugal. En 2019, l'ex-compagne d'Anne McClain avait accusé cette dernière d'espionner ses comptes depuis son accès internet sur l'ISS, forçant la NASA à éplucher les relevés de connexion.

L'équipage peu après l'arrivée de Soyouz MS-22. Les humains autour, il vaut mieux les apprécier, il n'y en a pas souvent d'autres © NASA
L'équipage peu après l'arrivée de Soyouz MS-22. Les humains autour, il vaut mieux les apprécier, il n'y en a pas souvent d'autres © NASA

Un bon entraînement pour plus tard ?

Il est communément admis que pour un aller-retour vers Mars, les humains devront passer au moins une année en trajet (et plus probablement 18 mois, hors période sur Mars). Aussi, les vols très longs sont considérés comme des bases médicales plus ou moins fiables pour représenter ces futures aventures. Grâce au suivi médical, il est possible de mieux comprendre leurs effets sur le corps, et les choses seront de mieux en mieux documentées au fur et à mesure que plus d'astronautes accepteront la tâche.

La fameuse étude « twin study » de la NASA en 2015 avec le vol de Scott Kelly (son frère jumeau, astronaute lui aussi, mais resté sur Terre, faisait office de mesure étalon) avait mis en évidence plusieurs effets peu connus auparavant, comme des altérations de l'ADN (peu significatives, mais non réversibles). Ces données peuvent être croisées avec celles des simulations terrestres, les « habitats martiens » de moyenne et longue durée, ou les missions scientifiques aux pôles.

Toutefois, même les missions longues dans l'ISS ont des limitations pour imiter les futurs très longs trajets. Si l'un des trois membres de Soyouz MS-22/23 avait eu un problème majeur, l'équipage (après consultation des centres de contrôle) aurait pu se désamarrer de la station pour rentrer sur Terre avec un préavis relativement court. Quelques orbites, au pire, le temps d'organiser leur récupération et leur rapatriement.

Mais en voyage autour de la Lune, le temps de retour est déjà un challenge plus important (entre 3 et 7 jours), tandis que si vous voyagez vers Mars, il n'y a même pas de possibilité de retour avant le créneau prévu. L'isolement sera donc un paramètre beaucoup plus important, tant sur le plan de la santé que de la logistique, ou même de la sociabilité. Les 3 astronautes rentrés ce 27 septembre ont côtoyé plus de 15 autres personnes lors de leur mission au sein de la station. Des astronautes vers la planète rouge n'auraient pas cette possibilité.

"J'ai mal aux genoux, au dos, j'ai envie de vomir, et maintenant, on m'envoie faire une séance de longe côte." Heureusement, Hollywood ne connaît pas la fatigue (au fait, vous avez vu cette vague ?) © Warner Bros.
"J'ai mal aux genoux, au dos, j'ai envie de vomir, et maintenant, on m'envoie faire une séance de longe côte." Heureusement, Hollywood ne connaît pas la fatigue (au fait, vous avez vu cette vague ?) © Warner Bros.

Enfin, il est théorisé depuis un certain temps qu'une partie des effets corporels de l'impesanteur pourraient être régulés par l'usage de modules simulant la gravité par rotation (une piste utilisée dans de nombreux récits de science-fiction). Pour l'instant, des limitations techniques et surtout budgétaires n'ont pas permis d'en tester les bénéfices.

Les longues missions spatiales resteront donc encore pour un temps des expériences éprouvantes. La prochaine est déjà en cours, avec les cosmonautes Oleg Kononenko et Nikolai Chub, qui ont décollé le 15 septembre et ne devraient pas revenir avant septembre 2024. Kononenko en est à sa 5e mission, les 4 premières ont duré chacune environ 6 mois, et il devrait finalement cumuler plus de 1 000 jours en orbite. Comme quoi, malgré les difficultés et la réadaptation, certains s'y plaisent !

Eric Bottlaender

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Je suis un "space writer" ! Ingénieur et spécialisé espace, j'écris et je partage ma passion de l'exploration spatiale depuis 2014 (articles, presse papier, CNES, bouquins). N'hésitez pas à me poser v...

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Je suis un "space writer" ! Ingénieur et spécialisé espace, j'écris et je partage ma passion de l'exploration spatiale depuis 2014 (articles, presse papier, CNES, bouquins). N'hésitez pas à me poser vos questions !

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Commentaires (20)

Martin_Penwald
Qui paie pour ces études ? Ah ben oui, c’est les contribuables.<br /> Qui va en profiter ? Ah ben oui, c’est M. Elon l’assisté social.<br /> Il est important de noter ici que toutes ces observations ennuyeuses et coûteuses DOIVENT être faites et des méthodes d’atténuation des dégénérescences constatées mises en place pour envisager un jour d’envoyer des êtres humains loin de la Terre (la Lune, c’est pas loin, et ça amènerait aussi son lot de données, entre autres quoi attendre sur la physiologie humaine en faible gravité, chose pour laquelle on a AUCUNE donnée).<br /> Sans ces données, un voyage vers Mars (ou Vénus, ou Cérès, ou Ganymède … ) est voué à l’échec. Il s’agit d’un effort partagé, un hurluberlu ignorant ne va pas résoudre ces difficultés seul.
Bombing_Basta
Une autre pathologie très fréquente concerne la dégradation de la vue<br /> L’orientation dans l’espace aussi, et parfois même la perception de la gauche et de la droite<br /> J’avais lu/vu aussi, je ne sais plus où, qu’il était aussi arrivé à un astronaute d’avoir une inversion de la vue en impesanteur, le bas à la place du haut…<br /> Heureusement c’était rentré dans l’ordre.
Bombing_Basta
De toutes façons d’ici à ce qu’on aille sur Mars y’a des chances que melon, et nous aussi d’ailleurs, soyons morts…
Prot
«&nbsp;l’ex-compagne d’Anne McClain avait accusé cette dernière d’espionner ses comptes depuis son accès internet sur l’ISS&nbsp;»<br /> Heureusement que c’était pas un homme mais là sa passe…
MattS32
Prot:<br /> Heureusement que c’était pas un homme qui espionnait sa femme , il se ferait éjecté de la NASA immédiatement mais le contraire sa passe.<br /> C’est surtout qu’en fait elle n’avait pas espionné son ex, comme en ont attesté les relevés de connexion faits par la NASA (il est évident que tout le trafic Internet de l’ISS est historisé…).
Prot
«&nbsp;McClain, qui devait faire partie de la toute première sortie 100% féminine dans l’espace, a reconnu avoir accédé à ce compte bancaire à bord de l’ISS. Son avocat a affirmé que sa cliente n’avait rien fait de mal, cherchant simplement à surveiller le compte joint du couple&nbsp;»<br /> Libération
MattS32
Oui. Elle a consulté un COMPTE JOINT. Donc un compte qu’elle avait parfaitement le droit de consulter, puisque ce compte appartenait aux DEUX.<br /> Elle a par contre bien été reconnue innocente par la justice américaine des accusations d’espionnage proférées par son ex-compagne (qui a d’ailleurs été poursuivie pour fausses déclarations). Consulter son propre compte, même si c’est un compte joint, ce n’est pas espionner l’autre. Ça aurait été de l’espionnage si elle avait consulté des comptes individuels personnels de son ex-compagne. Ce qu’elle n’a pas fait.
Prot
Si c’est le cas , ça ne change rien que son marie ai fait de fausse déclaration.<br /> Elle a bénéficié de la présention d’innocence , alors que si c’était un homme ce ne serait pas le cas .
MattS32
Prot:<br /> Elle a bénéficié de la présention d’innocence<br /> Elle a été jugée innocente. Pas juste bénéficié de la présomption d’innocence. Jugée innocente. C’est pas du tout la même chose hein…<br /> Et qu’est ce qui te permet d’affirmer qu’en l’attente de son jugement elle n’a pas été mise à l’écart par la NASA ? La NASA a ouvert une procédure en interne, à enquêté sur l’affaire, et je doute que dans ce contexte la NASA lui ait par exemple affecté une nouvelle mission sans attendre le jugement… Sa mission suivante a en tout cas été annoncée plusieurs mois après qu’elle ait été innocentée par la justice.<br /> Prot:<br /> ça ne change rien que son marie<br /> Sa femme. Pas son mari. C’est bien, tu montres à quel point tu n’as même pas cherché à te renseigner un minimum sur le dossier…
Palou
Prot:<br /> alors que si c’était un homme ce ne serait pas le cas .<br /> Là, tu commences sérieusement à devenir grave
Bombing_Basta
C’est quelle loi qui stipule qu’un conjoint actuellement en mission dans l’espace n’a pas le droit, par opposition à si il était sur Terre, de consulter le compte joint du couple ?
Bombing_Basta
La misogynie prototypée ?
Loposo
En gros, on est bien adapté à la terre donc le plus intelligents est peut-être d’arrêter de la détruire car on veut un gros moteur avec un gros morceau de viande rouge et voyager à 10000 km plusieurs fois par an
Martin_Penwald
Montre-moi sur la poupée où la vilaine féministe t’a touché.
philouze
Pour le coup, je pense qu’Elon et d’autres «&nbsp;pro conquête&nbsp;», ont raison.<br /> La terre ne s’est pas juste mangé un caillou une fois, elle a connu 27 extinctions, ce n’est pas assez «&nbsp;su&nbsp;» :<br /> fr.wikipedia.org<br /> Extinction massive<br /> Une extinction massive ou grande extinction, appelée aussi crise biologique ou crise écologique, est un événement relativement bref à l’échelle des temps géologiques (quelques millions d’années au maximum) au cours duquel au moins 50&nbsp;% des genres et 10&nbsp;% des familles d'espèces animales et végétales présentes sur la Terre et dans les océans disparaissent, de manière non sélective. Ces trois critères (durée relativement brève, répartition géographique mondiale et importante chute de la biodivers Ce...<br /> Et potentiellement, nous somme une des prochaines causes : du nuke, en passant par le nano, le virus de labo, l’IA, le réveil d’un truc dans le pergélisol, bien sûr le RC.<br /> Bref, disposer d’une planète B est un projet pas vraiment déconnant, mais plutôt indispensable en vérité, c’est Fondation, en fait (pour ceux qui ont la ref)
Martin_Penwald
Si, si, M. Elon délire complètement, parce que quelqu’un qui serait vraiment sérieux pour s’implanter sur une 2ème planète commencerait par monter une base autonome en Antarctique.<br /> Puis viendrait le temps, une fois les concepts validés, de faire ça sur la Lune.<br /> Entre temps, il faudrait développer un moyen de se protéger des radiations pendant le voyage, et pas faire comme M. Elon et dire ”on s’en fout, ça passe”.<br /> Le concept de planète B n’est valide que si l’on décide de créer une infrastructure permanente dédiée aux transferts entre la Terre et cette planète, à l’aide de cycleurs par exemple. On parle d’un projet aux proportions titanesques, qui prendra plusieurs siècles. 1 million d’habitants en 2050 sur Mars, c’est juste n’importe quoi.<br /> Et dans Fondation, on a des moteurs superluminiques. Et c’est la faute à ce salaud de Giskard si la Terre devient radioactive. On aurait pas dû l’élire en 74.
Pck
Au sujet des «&nbsp;lunettes de Francisco Rubio, mais aussi son visage un peu gonflé&nbsp;»:<br /> il y aurait effectivement, entre autres, un effet induit par le cœur et la puissance erronée de ses pulsations ce qui ferait redouter sur Mars «&nbsp;les conséquences de la force, non adaptée aux conditions de pesanteur locale, avec laquelle le cœur projettera le sang vers le cerveau&nbsp;».<br /> Ça craint un peu <br /> crédits: La gravité artificielle pour les longs voyages spatiaux n’est pas une lubie inutile et irréaliste – Exploration spatiale<br /> On y parle aussi de «&nbsp;l’usage de modules simulant la gravité par rotation&nbsp;».<br /> @Eric Fiction?
Martin_Penwald
Ce sont des choses extrêmement coûteuses à mettre en place. Si on veut recréer une gravité similaire à celle de la Terre, il faut des structures gigantesques, car si elles sont trop petites, la gravité serait différente à la tête et aux pieds des spationautes.
philouze
tu as deux façons de voir les choses : commencer par le plus dur, de loin , et c’est le moyen de transport, puis tenter le «&nbsp;on s’en fout ça passe maintenant on s’adapte de toute façon on a pas le choix&nbsp;»<br /> ou y aller avec d’infini tâtonnements et brique par brique, en simulant, en validant d’abord l’habitat, un CELSS, l’anti radiation, en validant les effets (que certains pensent sans trop de risques) d’une gravité 1/3 via une bien pire sur la lune…<br /> Le deuxième cas, ITER l’a vécu sous sa phase de direction japonaise : l’évolution permanente technologique des briques obligeait à reprendre depuis le départ la structure entière du projet, sans fin, le projet en serait mort.<br /> il y a un moment ou se jeter à l’eau et tenter de nager est une méthode plus efficace.<br /> Le final sera probablement un mélange des deux : une fois qu’on sait qu’on peut y aller, ça motive à peauffiner les détails, l’inverse n’est pas vraiment valable.
Pck
" la gravité serait différente à la tête et aux pieds des spationautes" : c’est déjà le cas sur terre <br /> Certes à une autre échelle et effectivement tout est question d’échelle, de rayon et de vitesse angulaire. Tout reste évidement … relatif; à ce sujet: debout en pesanteur, la tête vieillit plus vite que les pieds
Martin_Penwald
Oui, enfin si les clampins à bord meurent pendant le voyage, ça va être compliqué de continuer à tâtonner à chaque fois. Il y a des impératifs à régler en priorité¹, et ça n’est clairement pas dans les projets de M. Elon.<br /> ¹: protection contre le rayonnement cosmique et bien-être psychologique de l’équipage, qui doivent être résolus AVANT d’envoyer quiconque vers Mars, et une présence permanente sur la Lune ne répondra pas entièrement à ces questions.
philouze
tu sais que cette histoire de rayonnement cosmique surestimée est née dans les années 2015 et d’une publi à charge qui s’est plantée d’un facteurs en millions ?<br /> Cette étude à eu à peu prés l’impact de l’étude bidonnée de Seralini sur les OGM, elle a marqué les esprits des chercheurs et depuis on en est un peu resté là.<br /> il y a bien un risque de doses de rayonnement cosmique cumulatif, mais - au moins pour les premiers voyages avec séjours courts - on est quasi sans dispositifs complémentaires (qu’il y aurait très probablement) déjà dans l’acceptable<br /> je te retrouve ça.
Martin_Penwald
Oui, mais qu’est-ce qu’on appelle séjour court ? Parce qu’un aller-retour sur Mars, c’est au bas-mot 14 mois minimum dans l’espace, on est déjà au-delà de ce qui est présenté ici.<br /> Et on n’a pour l’instant eu aucune étude in-situ sur les effets réels des rayonnements cosmiques sur quelque organisme vivant il me semble.
philouze
trouvé !<br /> regarde ça, c’est pas mal détaillé sur les échelles débit-dose, et justement sur les effets déjà expérimenté in-sit, sur l’iSS.<br /> la situation est loin d’être aussi tragique qu’évoqué surtout depuis 2015, sachant que l’ISS n’est pas blindée du tout sur cet aspect<br /> letemps.ch – 6 May 15<br /> Le voyage vers Mars et les radiations cosmiques galactiques: c’est possible -...<br /> Les radiations cosmiques galactiques ne constituent pas un obstacle dirimant au voyage vers Mars. C’est ce qu’estime Robert Zubrin, qui répond à une étude alarmiste<br />
Martin_Penwald
Sauf que l’ISS reste protégée en-dessous des ceintures de Van Allen, qui bloquent une grande partie de ce rayonnement. In-situ veut dire en dehors desdites ceintures, et on n’a encore jamais observé l’impact sur des organismes vivants à long terme.
philouze
de ce que je crois comprendre, ce qui est dangereux ce n’est pas la zone au delà des ceintures - les doses seraient les mêmes - ce sont les ceintures elles-mêmes qui représentent une très forte concentration de rayonnement, et qu’il faut franchir le plus rapidement possible (1h pour Appollo)<br /> sinon Martin, lis l’article, ce qui est intéressant c’est qu’on dispose bien d’un gros échantillon de personnes ayant bien cumulé les mêmes doses au final, que ceux qui iront sur Mars ( si effectivement, comme tu le suggères, il n’y a pas de différence énorme de débit-dose)
Martin_Penwald
Ah ben justement, je trouve au contraire que l’article se contredit. Et ce même si l’étude avec les souris mentionnée n’est pas pertinente.<br /> A priori, il n’est jamais question des ceintures de Van Allen.<br /> Ensuite, il y a cette histoire de vodka. Oui, justement, on parle de garder des êtres vivants dans un environnement ionisant en permanence pendant plus de 18 mois.<br /> Tiens, une étude de 2023 qui semble dire qu’il serait en fait possible de faire une mission vers Mars sur 2 ans et demi malgré le rayonnement cosmique, mais que plus de 4 ans tuerait probablement une majorité d’êtres humains.<br /> Physics-Astronomy Blog – 16 Jun 23<br /> Mars Declared Unsafe For Humans: No One Can Survive For Longer Than Four Years...<br /> A recent research paper by top level researchers from all over the world has been released stating: Mars declared unsafe for humans.<br />
philouze
De ce que je comprend, c’est chelou : jusqu’à 4 ans de «&nbsp;vol&nbsp;» avec un blindage de type vaisseau à 20/30g d’aluminium et autres matériaux au cm2 et / ou un matelas de flotte de 30cm<br /> ça ne parle pas de conquête et d’habitat martien, ou on imagine facilement des mètres de régolite comme matériaux.<br /> Je pense qu’il n’est simplement pas envisagé par des gens comme mars, zubrin ou la nasa, de vie permanente sur Mars sans une grosse couche de régolite au dessus de la tête.<br /> Donc seule la dose de transit est envisagée,<br /> et comme le prouve à la fois le papier de zubrin et celui que tu donnes là, même à deux ans de voyage on est large.<br /> S’il y a un problème réellement bloquant, ce n’est pas du coté des radiations qu’il faudra le chercher
Martin_Penwald
Ben justement, pour moi on évoque seulement le meilleur des cas, et le problème de la couverture de régolithe, c’est qu’il va bien falloir la construire à un moment. Ça ne va pas se faire en quelques jours.<br /> Et on en revient à l’intérêt de rester en permanence sur Mars : il n’y en a aucun. Si une catastrophe planétaire touche la Terre (et quoiqu’il en soit, la vie en général a survécu à des millions d’années de turpitudes), alors Mars ne pourra pas survivre sans ravitaillement.
philouze
je ne vois pas d’impossibilité logique, ni à la création semi-robotisée de ces protections, ni à y abriter des systèmes CELSS très très autonomes, à même de bâtir- certes à long terme- un plan B
Martin_Penwald
Oui, bien sûr, mais on est très loin d’y arriver.
Ouk
Martin_Penwald:<br /> on n’a encore jamais observé l’impact sur des organismes vivants à long terme.<br /> C’était pour quelques jours seulement mais la mission Zond 5 à embarqué des tortues autour de la Lune qui sont revenus avec des modification du métabolisme malgré que ces animaux ont une défense anti-radiation bien supérieur aux mammifères et particulièrement à l’homme.
Martin_Penwald
C’est inquiétant en soi et demanderait une étude plus approfondie. Et quelques jours, ça n’est pas très long.
philouze
Martin_Penwald:<br /> Oui, bien sûr, mais on est très loin d’y arriver.<br /> il suffit de s’y mettre, il n’y a aucun blocage physique ou technique. C’st en ça que je rejoins la logique de musk :<br /> caisses électriques de luxe puissante et grande autonomie : impossible sauf à s’y mettre. Reposer une fusée verticalement : idem . couvrir le monde avec du net grâce non pas à du géostat’ mais à des milliers de petits sats low-cost : impossible sauf à s’y mettre.<br /> du coup bizarrement ça devient super possible et tout le monde s’y met.<br /> Et ça marche.<br /> là on parle de béner quelques tonnes de régolites sur une enveloppe gonflée à un bar : ce n’est même pas un enjeu.<br /> faut robotiser dans le doute il crée ses propres robots.<br /> crée de l’O2 : validé par moxie<br /> CELSS : y’a eu déjà des tests et des études sur terre, ça ne semble poser aucun problème insurmontable ni de nouvelle science.<br /> Le voyage dure 6 mois, soit très en dessous des deux ans «&nbsp;limite&nbsp;» et 4 ans «&nbsp;max&nbsp;» de l’article concernant les radiations (et encore, l’article se base sur un blindage à minima) : impossible à moins de simplement … le faire.<br /> une fois fait, ça semblera aussi évident que nos peurs du 19ème de voyager à plus de 60 km/h
Martin_Penwald
Yakafokon … Sauf que le problème n’est pas entièrement dû à la technique, il est surtout dû au pognon. Avec un budget illimité, on peut faire ce qu’on veut. Mais on n’a pas ça. Et si il n’y a pas de retour sur investissement, ben, difficile de motiver le privé. Tiens, c’est justement de ça que parle un article récent sur les projets lunaires.
philouze
Martin_Penwald:<br /> peut faire ce qu’on veut. Mais on n’a pas ça. Et si il n’y a pas de retour sur investissement, ben, difficile de motiver le privé. Tiens, c’est justement de ça que parle un article récent<br /> tu aurais probablement déclaré que l’ensemble des projet de Musk était du yaka fokon
Martin_Penwald
Sauf que Musk n’a pas créé Tesla, il n’a strictement rien fait là. Et sans les aides des états pour les voitures électriques, qui sait si Tesla serait encore debout.<br /> Et faire atterrir des fusées et des engins spatiaux, on savait déjà faire. La navette spatiale a volé plus de 100 fois.<br /> Et on ne sait toujours pas si SpaceX est rentable. Sans les largesses de l’état fédéral, il n’est clairement pas sûr que SpaceX existerait encore. Je rappelle d’ailleurs que les sommes versées à SpaceX pour concevoir Crew Dragon ont servi entre autres à renflouer les cousins de Solar City. Bilan : 3 ans de retard pour Crew Dragon.<br /> Des idées, il y en a, Musk a juste eu de la chance de naître pété de thunes.
philouze
ce discours ne tient pas : des millions de gens naissent pétés de thunes, ils ne font pas de tesla ce qu’il est, ne boulversent pas l’industrie automobile mondiale, ne fondent pas SpaceX (celui là on ne peut pas se réfugier derrière un autre créateur) - et non, les fusées y compris la navette, n’avaient pas de booster réutilisables qui se reposaient sur terre.<br /> Je serais le premier à déplorer que justement, des millions de gens nassent et meurent richissimes, sans le moindre autre projet que de le rester (riche) ou d’acheter une équipe de foot.<br /> Il y a déjà suffisamment de vraies impossibilités physiques qui nous brident pour s’en rajouter des fausses et déclarer le possible impossible.<br /> Accumuler du régolite, blinder «&nbsp;suffisamment&nbsp;» un vaisseau, achever les protos de CELSS, créer des moxies : tout ça est soit déjà sur étagère, soit plus que techniquement faisable
Martin_Penwald
La Falcon9 n’est que partiellement réutilisable, comme l’était la navette. Et on ne sait toujours pas si c’est rentable, d’ailleurs, vu qu’on n’a pas les chiffres détaillés des coûts d’exploitation. Et SpaceX vit des généreux subsides de l’état, comme Boeing. Pas besoin d’entrepreneur ”génial” quand on sait comment siphonner l’argent public. SpaceX n’est pas la seule compagnie à faire dans le spatial, elle n’aurait pas été créée que ça n’aurait pas changé grand’chose. La NASA aurait gaspiller le fric des contribuables ailleurs pour un résultat identique.<br /> philouze:<br /> Accumuler du régolite, blinder « suffisamment » un vaisseau, achever les protos de CELSS, créer des moxies : tout ça est soit déjà sur étagère, soit plus que techniquement faisable<br /> Et strictement RIEN de tout ça n’est sur le radar de M. Elon. Tout est dirigé par la NASA grâce à l’argent public.
philouze
moxie : nasa , assemblage 3D de maisons lunaire, concours de constructions de maisons martiennes au régolite : nasa.<br /> Musk n’a effectivement même pas besoin de s’en préoccuper, lui il lance le transport, et comme on dit : «&nbsp;faites la guerre, et l’intendance suivra&nbsp;».<br /> la part d’argent public associée, je sais que ça t’obsède, mais pour moi c’est un minimum.<br /> Le monde dépense 2000 milliards annuels en matos militaire, 1000 dans du sports à la noix dont une moitié rien que dans le foot, 400 dans la mode, autant dans le luxe, 200 dans des bagnoles.<br /> En comparaison, la part qu’on pourrait bien affecter à la création d’un plan B planétaire à long terme, non seulement je m’en cogne, mais pire, j’en déplore l’indigence en comparaison des futilités stratosphériques qui semblent le gros de l’intérêt humain.<br /> De ce point de vue : mais vive Musk !
Martin_Penwald
Sauf que Musk n’a AUCUN plan pour le transport vers Mars. Nichts, que dalle, zilch, nada … Il ne fait que reproduire ce que de nombreux auteurs de science-fiction ont écrit, auteurs qui ne se souciaient pas de la faisabilité de la chose.
philouze
là dessus martin, je te laisse seul juge, les jamais, les aucun, j’en ai tellement lu sur les 10 dernières années à propos du Musk, qu’il a tous mis en face des faits…<br /> C’est tellement ambitieux son affaire, mais je vois avancer spaceship tous les jours, et pour l’instant tout me semble valider un futur décollage, puis des missions, de plus en plus lointaines, et le seul but ultime final de tout ce bidule, c’est mars.
Martin_Penwald
Ah bon, et quoi ?<br /> On attend toujours le FSD, le Cybertruck, le Starship qui sont techniquement dans le domaine du réaliste. Le voyage vers Mars, il n’y a RIEN. Le roman Le Martien est bien plus réaliste en terme de voyage vers Mars. Et on n’est pas prêt d’y être.
philouze
ok, et les superchargers dans le monde entier, la TM3, la plaid, le Cybertruck qui est bel et bien en pré-prod, le semi qui visiblement tient ses promesses et est bel et bien en production, les 4680, starlink ( que tu aimes ou pas, c’est en prod) ???<br /> citer trois programmes en cours de finalisation, c’est à dire même pas abandonnés , pour justifier une impossibilité ou un échec du bonhomme, on sent que ton mépris perso du gars l’emporte dans ta réflexion.<br /> Tu ne cesses de mettre en avant que sa seule qualité est qu’il est né «&nbsp;pété de thune&nbsp;», ce n’est pas un critère : nombre de «&nbsp;pété de thunes&nbsp;» de naissance n’auront pas un millième de ses accomplissements.<br /> je ne suis même pas un fanboy, je n’aime pas ses valeurs, ses pensées politiques, sa position sur les réseaux sociaux, son libertarianisme autistique et objectivement «&nbsp;primitif&nbsp;»<br /> mais sur la techno, son domaine, faut savoir reconnaitre un parcours et des accomplissements. Il n’a quasiment rien planté dans sa vie. Les challenges du maintient de vie / blindage radiation / CELSS à coté d’un starship, d’une falcon 9 qui se repose sur une barge ou de monter une des plus grosses firmes auto du monde à partir de quasiment rien (un modèle bricolé sur base lotus et un logo prééxistant, en gros) c’est bien pire à mon sens.<br /> objectivement la démarche est logique réaliste et cohérente, il commence par le plus dur + le plus disruptif et le valide, ensuite il s’attaque aux détails (comme dans ses bagnoles en fait) et pour cette raison ça pour moi plus de chance d’aboutir que de ne pas aboutir, comme ses autres projets, en fait.
Martin_Penwald
Il a promis de révolutionner le transport en commun, il y a la Vegas Loop. Il a explicitement dit que l’Hyperloop, c’était super simple à mettre en place, tellement que c’était à la portée du premier imbécile venu (raison pour laquelle il n’a d’ailleurs pas trop investi dans ce concept qui est fondamentalement idiot), alors que l’idée même avait été évoquée à la fin du XIXth siècle, et que depuis, on s’est rendu compte que maintenir un vide poussé dans de grands volumes coûte un pognon de fou.<br /> Il a promis pour l’année prochaine des Tesla autonomes, il suffit que tu en achètes une, et hop, d’ici l’année prochaine, tu gagneras 30.000 dollars/an en la faisant faire le taxi pendant que tu ne t’en sers pas : c’est un charlatan 100% pur jus.<br /> Le Semi, on ne sait quasiment rien dessus, et il est sorti APRÈS le Volvo VNR-E, par exemple, qui lui fonctionne. Rien d’exceptionnel à faire comme les autres et après eux.<br /> Il a promis des missions sur Mars pour 2022, et l’atterrissage d’un équipage humain pour 2024. Je peux faire pareil et promettre un atterrissage sur Ceres dans 1 an, on en est au même point.<br /> NON, les riches ne vont pas nous sauver, ce qu’ils font est dans leur intérêt, jamais celui du bien commun. Parfois, exceptionnellement, il arrive que ces 2 intérêts convergent, mais c’est une coïncidence.
philouze
Je te suis généralement sur 100% des sujets, mais là, y’a trop d’aigreur.<br /> «&nbsp;c’est un charlatan 100% pur jus.&nbsp;» franchement martin, t’abuses, on dirait le discours des haters d’avant même que la S se vende.<br /> le mec est n°1 mondial de l’électrique, personne ne se risquerait à nier qu’il a littéralement bouleversé le marché mondial, que sa marque est présente ad nauseam depuis 10 ans… et tu fais comme si rien n’avait marché c’est ouf.<br /> Si le volvo roule avant le semi, c’est plus que probablement du fait de la pression de ce même semi, pour autant, rien qu’avec la commande Pepsico, il roule déjà sûrement plus de Semi de production que de Volvo EV<br /> Oui il a préjugé (comme moi au passage) la finalisation de son FSD ( et probablement à cause de sa dispute avec Mobileye et son parti pris débile sur le Lidar), ça ne remet en cause ni le concept ni sa faisabilité, ni même le fait qu’au vu des démos, il est objectivement tout près du but.<br /> Il a aussi été un aiguillon majeur, pas sûr que les concurrents qui opèrent des taxis ( là aussi, des projets de milliardaires au passage ) se seraient autant grouillé sans les annonces sur le FSD<br /> Le fait qu’il avance les dates pour donner des bornes motivante à une espèce qui ne peut se projeter qu’à court terme c’est carrément louable, je dirais même que c’est ce qu’il FAUT faire : tu composes avec des gens limités qui sont pour beaucoup incapables de gérer correctement leur propre retraite.<br /> Si tu leur annonce du décénal ou pire du 20 ans pour eux ce n’est même pas concret ou réel, si tu leur dit dans deux ans ils veulent bien se bouger ou y croire<br /> «&nbsp;NON, les riches ne vont pas nous sauver&nbsp;»<br /> DES riches, font partie intégrante du progrès et des avancées, ce ne sont pas les états qui sont 100% responsables de nos progrès.<br /> les riches ont lancé le chemin de fer, EMI et pas les états, ont créé les premiers Scanners avec la thune des beatles, les canaux de suez et de panama sont des projets de boursiers, la liste est sans fin.
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