Se revendiquant comme un pionnier du Web-to-store, cette pratique qui veut attirer les internautes sur le point de vente, Proximis a reçu 1 million d'euros pour continuer à développer ses solutions cross-canal.
Fondée en 2008 par Philip Bianchi et Jérôme Faure, Proximis est une start-up française évoluant dans le domaine du Web-to-store. Aujourd'hui la société annonce avoir bouclé son premier tour de table, réunissant les fonds 3T Capital et Naxicap Partners, ainsi que des personnalités du Web français comme le fondateur de Vente-privée, Jacques-Antoine Granjon et le fondateur de Press Index, Manuel Zebeida,.
« Les fonds sont destinés à augmenter notre capacité de production afin de servir nos clients marques et enseignes dans les meilleurs délais. En parallèle, notre département de recherche et développement bénéficiera d'importantes ressources additionnelles pour garantir à nos clients le meilleur du cross-canal », commente dans un communiqué le PDG, Philip Bianchi, lequel veut répondre à une demande croissante.
L'offre de la société se décline en plusieurs solutions qui ont toutes vocation à attirer des clients présents sur le Web, en magasin. Le store locator permet de créer des mini-sites pour chaque point de vente afin d'en améliorer la visibilité. Le product locator propose à l'internaute d'accéder aux magasins proches de lui depuis la page du produit, de façon à savoir où l'acheter. Citons encore le click and collect qui donne aux clients la possibilité de réserver un produit en magasin depuis Internet et le mobile et de le retirer immédiatement.
Un engouement de plus en plus prononcé
Se revendiquant comme l'un des pionniers du Web-to-store, Proximis compte 80 clients dont Michelin, Bricorama, ou Intersport, pour 100 000 magasins équipés. La start-up a reçu en 2011 et 2013 le soutien d'Oséo Innovation mais aussi de la région Alsace pour ses programmes de recherche & développement.
En croissance à deux chiffres depuis trois ans, Proximis indique connaître un « engouement exceptionnel » depuis un an. Une dynamique que la start-up alsacienne explique notamment « par la maturité du marché du Web-to-store dont les dispositifs se généralisent désormais à l'ensemble des acteurs de la distribution ».
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