Oubliez Mars : la NASA s'intéresse à l'exploration et la colonisation de Vénus

Alexandre Boero
Par Alexandre Boero, Journaliste-reporter, responsable de l'actu.
Publié le 20 octobre 2018 à 20h59
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L'agence américaine travaille sur un projet d'exploration de Vénus, une planète qu'elle considère comme importante et plus facile d'accès que Mars, située plus loin dans le système solaire.

La NASA serait-elle en train de faire des infidélités à Mars et de se détourner d'elle au profit de Vénus ? C'est bien possible, à en croire la célèbre agence nationale américaine de l'aéronautique et de l'espace.

Survoler la surface de Vénus pendant un mois ? L'objectif de la NASA, mais...

L'agence travaille actuellement sur un projet atypique répondant au nom de code HAVOC (High Altitude Venus Operational Concept) pour Concept opérationnel de haute altitude Vénus. Consciente de la température de sa surface, bien trop chaude pour imaginer quelque opération que ce soit, la NASA a réfléchi à une autre solution pour pouvoir explorer la planète sans toucher son sol : y faire flotter un dirigeable à 50 kilomètres d'altitude, grâce à l'effet du vent.

Si l'atmosphère de Vénus est en grande partie composée de dioxyde de carbone et d'épais nuages d'acide sulfurique, et que la chaleur qui atteint la surface en est prisonnière (elle est deux fois plus chaude que Mercure, pourtant plus proche du Soleil qu'elle), la haute atmosphère de Vénus est bien moins dangereuse à une altitude de 50 km où la pression, la densité, la gravité et la radioprotection sont similaires à celles de la Terre.

Un dirigeable habité pour étudier Vénus

Cela rend donc possible le flottement d'un véhicule léger, comme un dirigeable. L'engin, tel que la NASA le conçoit, pourrait embarquer deux astronautes et transporter plusieurs instruments et sondes. L'habitacle du dirigeable serait assez spacieux pour y rendre possible une mission de 30 jours sur place.

Mais comme tout projet spatial, des défis techniques vont devoir être relevés, notamment pour du déploiement du dirigeable une fois arrivé en haute atmosphère depuis l'espace. De la protection des panneaux solaires et de la structure du ballon face à l'acide sulfurique qui inonde l'atmosphère, il y a encore du boulot avant que cette mission ne voie le jour !


Alexandre Boero
Par Alexandre Boero
Journaliste-reporter, responsable de l'actu

Journaliste, responsable de l'actualité de Clubic. En soutien direct du rédacteur en chef, je suis aussi le reporter et le vidéaste de la bande. Journaliste de formation, j'ai fait mes gammes à l'EJCAM, école reconnue par la profession, où j'ai bouclé mon Master avec une mention « Bien » et un mémoire sur les médias en poche.

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Commentaires (10)
Fulmlmetal

La NASA n’a jamais décidé d’abandonné Mars au profit de Vénus. Il y a pleins de projets et programme en cours pour Mars.
Ce projet de ballon autour d eVénus, ça fait 20 ans qu’ils en parle, donc faut pas non plus prendre les annonces de leur agence de comm au pied de la lettre. Et puis envoyer des astronautes pour ne pas y poser le pied ça n’aurait aucun sens, une mission automatisé aura autant de capacité de recherche et pour bine moins cher. La présence de l’homme a un interet uniquement sur le sol, mais dans les nuages je ne vois pas ce qu’il apportera.
Bref une annonce de plus du service futurologie de la NASA, à ne pas prendre au sérieux.

Blade102

Si c’est au nom de la science, une collaboration mondiale ferai avancer ce projet. Et non un seul pays.

zmed

"la NASA s’intéresse à l’exploration et la colonisation de Vénus "

C’est vraiment n’importe quoi ce titre. Venus a une température moyenne de 400°. Parler de colonisation est simplement du délire.

danicela

Le titre induit en erreur… Mars est toujours plus réalisable pour une colonisation/exploration ‘classique’, c’est à dire au sol. Là pour Venus, vu le projet, je parlerais plus de survol.

KromYouser

L’atmosphère de Vénus a 50 Km d’altitude à de nombreux avantages, la pression atmosphérique y est comparable a celui de la Terre, la température est bien plus douce que sur Mars ( on s’en doute vu les 400°C au sol ), il n’y a que des traces d’acide sulfurique a cette hauteur, suffisamment peu pour qu’on sache gérer ce problème, pas de problème de radiation car l’atmosphère les bloques.
Et aussi l’oxygène est un gaz portant dans ce milieu, on pourrait construire des ballons d’un diamètre suffisant pour y faire rentrer une ville en dur et elle flotterait tout simplement. Un dirigeable n’est plus déconnant vu la taille des modules gonflables pressurisés qu’on sait envoyer en orbite désormais.
Mais c’est vrai que de ne pas avoir accès au plancher des vaches limite pas mal de perspective

megadub

Et la durée du trajet on en parle ? :stuck_out_tongue:

megadub

Oui mais t’as cliqué :stuck_out_tongue:

caprikorn

Mdr les mecs ne savent même plus où aller !!!
Ils préfère dépenser l’argent ailleurs plutôt que s’occuper de la Terre…

dgino

encore une lubie de chez pas qui ça…

olive178

Peut etre qu’ils se disent que pour la terre c’est deja foutu ?!