Trois ans plus tard, le fameux trou sur Soyouz fait à nouveau parler de lui

Eric Bottlaender
Spécialiste espace
18 août 2021 à 08h45
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La capsule Soyouz MS-09, vue en octobre 2018 amarrée sur l'ISS. Le module orbital est la partie avec les drapeaux. Crédits NASA
La capsule Soyouz MS-09, vue en octobre 2018 amarrée sur l'ISS. Le module orbital est la partie avec les drapeaux. Crédits NASA

Il avait animé la fin de l'été 2018 sur la Station spatiale internationale comme sur Terre : un petit trou dans la coque du module orbital de Soyouz, que les cosmonautes étaient même allés inspecter depuis l'extérieur. L'affaire refait surface cet été, dans une suite d'accusations à mots couverts qui font monter les tensions.

Du pain béni pour la presse à sensations, au moment ou Russie et USA ont besoin d'une forte coopération…

Un drôle d'escape game

30 août 2018, le matin. Une alarme est déclenchée depuis quelques heures, générant un suivi depuis les équipes au sol en Russie et aux Etats-Unis, avant une recherche active pour les 6 occupants de la Station spatiale internationale. La situation est simple à comprendre : l'ISS, et plus précisément quelque part dans la section russe, il y a de l'air qui s'échappe dans le vide spatial. Rien de catastrophique, ce n'est pas Hollywood - et d'ailleurs, une très faible quantité d'air s'échappe en continu de la station même quand tout va bien… mais pas autant que ce fameux jour d'août. A bord, l'équipage de l'Expédition 56 se répartit en deux groupes, celui de Soyouz MS-08 (Drew Feustel, Rick Arnold et Oleg Artemyev) et celui de Soyouz MS-09 (Alexander Gerst, Serena Aunon-Chancellor et Sergei Prokopiev).

Rapidement et efficacement, l'origine de la fuite est isolée. L'air s'échappe du module orbital de Soyouz MS-09, ce qui est embêtant mais pas catastrophique. En effet, il est nécessaire de reboucher le trou, impossible d'isoler cette section : l'équipage de Soyouz MS-09 en a besoin pour accéder au module de descente de la capsule. Mais si jamais le véhicule devait se désamarrer pour rentrer sur Terre, les vies de l'Allemand, de l'Américaine et du Russe ne seraient pas menacées, car le module orbital de Soyouz (celui qui a un trou) n'est qu'une coquille vide qui sera désintégrée, il n'a pas besoin de survivre aux terribles frottements atmosphériques à haute vitesse.

Le trou d'où s'échappait l'air sur Soyouz MS-09. Crédits NASA
Le trou d'où s'échappait l'air sur Soyouz MS-09. Crédits NASA

Il ne reste plus qu'à réparer. Le planning des astronautes est rapidement adapté, et grâce à leurs efforts, c'est d'abord une rustine puis un rebouchage dans les règles de l'art qui ont lieu sur l'ISS. Quelques jours à peine après cette découverte, l'impact sur la station, sur l'Expédition 56 et même sur Soyouz MS-09 est négligeable. Reste une question très importante : d'où vient ce fichu trou ?

Grâce aux photos prises par les astronautes eux-mêmes, la piste d'un impact avec un débris ou une micrométéorite, donc avec un objet externe à l'ISS est rapidement écartée. En effet, les bords du trou sont nets et ressemblent à ceux qu'on peut observer après avoir percé une petite cloison avec une perceuse. Ce qui ne veut pas dire que la piste externe est abandonnée : en plus de photographies de l'extérieur de Soyouz prises à l'aide du grand bras robotisé, les cosmonautes Sergei Prokopiev et Oleg Kononenko sortiront quelques mois plus tard, le 11 décembre, pour inspecter la paroi du module orbital. Non seulement ils ne repèrent aucun trou dans les différentes couches d'isolant externe, mais en plus ils ont eu beaucoup de difficultés à localiser le site exact de la fuite d'air depuis l'extérieur… Preuve, s'il devait y en avoir, que le problème est issu de l'intérieur. Quelqu'un (ou quelque chose) a donc percé un trou dans la paroi de Soyouz MS-09. Mais quand ? La Russie diligente une enquête interne, qui rend ses premières conclusions en 2018, lesquelles ne seront pas révélées au public.

Le Soyouz MS-09 lors de sa préparation à Baïkonour. Sous les couches d'isolant, déjà un trou rebouché au sol ? Crédits Roscosmos/TsENKI
Le Soyouz MS-09 lors de sa préparation à Baïkonour. Sous les couches d'isolant, déjà un trou rebouché au sol ? Crédits Roscosmos/TsENKI

C'est pas le tout de percer…

Partant du principe que le trou a été percé depuis l'intérieur, il n'y a pas des centaines de possibilités. Soit il s'agit d'une erreur grossière d'un ou une technicienne longtemps en amont, qui aurait réussi à maquiller son méfait - car Soyouz MS-09 a réussi à passer ses tests en chambre à vide sans problème, et qu'il est resté plusieurs mois en orbite sans fuite. Ou bien il a été percé en orbite. Naturellement, après cette découverte le 30 août et après les réparations, personne ne s'est vanté dans son bilan de compétences d'avoir percé un trou dans le module orbital, malgré l'enquête.

En 2018 comme en 2021, le problème semble être lié à une erreur technique suivie d'un mauvais contrôle qualité qui ne l'a pas détectée ensuite. Rappelons que quelques mois plus tard, la fusée qui emmène la capsule Soyouz MS-10 se désintègre en vol à la suite d'une erreur de manipulation lors de la fixation d'un des quatre boosters du lanceur. Panneau solaire mal déployé, petite panne d'amarrage automatisé, problèmes de microfissures sur le module Zvezda, allumage intempestif d'un propulseur après l'arrivée du module Nauka… Différents problèmes ont eu lieu avec les matériels russes ces dernières années, et il est facile de tout amalgamer pour tirer un mauvais portrait du secteur. Les médias américains ne se sont pas gênés… Quand pourtant la Russie a assuré seule, durant une décennie et avec une régularité exemplaire, les voyages vers et depuis l'ISS, sans aucun drame humain. Par ailleurs, le matériel du côté USOS n'est pas exempt de son lot de pannes (batteries et toilettes, pour ne citer qu'elles), tandis que le développement des nouveaux véhicules américains fut lui aussi mouvementé.

La sortie pour examiner le Soyouz reste l'une des plus inhabituelles du genre pour la décennie passée. Crédits NASA TV
La sortie pour examiner le Soyouz reste l'une des plus inhabituelles du genre pour la décennie passée. Crédits NASA TV

Le grand Cluedo de l'espace (sans le colonel Moutarde)

Un article de l'agence TASS paru ce 12 août 2021 est venu remettre beaucoup d'huile sur le feu dormant de l'affaire du « trou de Soyouz ». En effet, un responsable de haut rang (non identifié) y déclare que selon le résultat de l'enquête, le perçage du trou a « définitivement » eu lieu en orbite, et que la personne qui s'est décidée à transformer le véhicule en gruyère ne connaissait pas la conception de Soyouz, après l'observation de nombreux rebonds de la mèche sur la paroi. Toujours selon ce responsable, les cosmonautes russes de Roscosmos se sont soumis à des tests au polygraphe (un « détecteur de mensonges »), et aucun d'entre eux ne serait à l'origine du trou. Les Américains n'auraient pas permis des fouilles et des examens des outils côté non-russe de la station, et n'ont pas non plus soumis leurs astronautes au questionnaire face à la machine. L'article a suscité beaucoup de réactions la semaine passée, d'autant qu'il s'est accompagné de rumeurs incriminantes : sur un blog russe, une autre « source anonyme » accuse nommément Serena Aunon-Chancellor d'avoir percé le trou en étant instable psychologiquement à cause d'une thrombose veineuse

Kathy Lueders, la responsable des astronautes américains à la NASA, est intervenue le 13 août suite à l'emballement médiatique des deux côtés pour rappeler que S. Aunon-Chancellor avait toute la confiance de la NASA et qu'elle n'était ni suspectée ni incriminée dans cette affaire. Bill Nelson, puis Dmitri Rogozine, le directeur de Roscosmos, ont eux aussi appelé au calme, à faire cesser les rumeurs et à respecter les gens qui s'échinent à faire fonctionner la coopération internationale et les véhicules spatiaux des deux côtés. Des interventions officielles qui montrent que le sujet n'est pas pris à la légère, en même temps que certains médias des deux nations sont dans une course au sensationnalisme.

Un trou intrus, point trop de vertus

En dehors d'une analyse postulant que le trou a bel et bien été percé en orbite, on peut légitimement se demander pourquoi et comment. Commençons côté technique. S'il n'y a pas de doute quant à la présence de perceuses sur l'ISS, le manuel du parfait saboteur du module orbital est plus difficile à maîtriser qu'on l'imagine. Déjà, il faut savoir où se trouve le matériel de perçage en question, puis se lancer dans une opération aussi complexe que délibérée : se préparer, sortir de son caisson personnel sans éveiller ses voisins, trouver et préparer le matériel sans se faire voir, puis passer côté russe en évitant ou en éteignant le matériel vidéo, être sûr que les deux cosmonautes russes roupillent puis descendre se faufiler dans le Soyouz, avant de percer.

L'équipage de Soyouz MS-09 à quelques heures de son décollage. Crédits NASA/J. Kowsky
L'équipage de Soyouz MS-09 à quelques heures de son décollage. Crédits NASA/J. Kowsky

Une fois le méfait accompli sans éveiller personne, il faut encore récupérer les éventuelles particules de limaille qui flottent, revenir dans les modules non russes, ranger la perceuse (après un possible nettoyage), puis rejoindre son caisson et faire semblant de rien, encore une fois sans que personne n'ouvre l'œil. Pas impossible, certes, mais tout de même extraordinairement complexe ! Avec une contrainte supplémentaire sur le trou lui-même : quelques millimètres trop gros, il condamnait l'équipage à abandonner Soyouz MS-09… Et tel qu'il fut réellement, il restait « facile » de le reboucher, ce qui rendait tout ce merveilleux sabotage digne d'un James Bond d'une inefficacité remarquable.

Reste encore le pourquoi, et là aussi le mystère dépasse largement les capacités d'un polygraphe. Dans les faits, difficile de tenter d'expliquer ce qui pourrait pousser un astronaute à aller saboter un Soyouz de la sorte. L'hypothèse avancée dans les articles russes évoquent l'idée d'un retour anticipé de la capsule à cause des dégâts, mais ça ne « colle » pas vraiment. Il aurait fallu que la fuite soit majeure pour que les astronautes doivent quitter l'ISS immédiatement, mais un trou trop gros aurait tout simplement mené à condamner l'écoutille, et donc à renvoyer Soyouz MS-09 sur Terre à vide (avec l'envoi en urgence un ou deux mois plus tard d'une autre capsule à vide ou avec un seul cosmonaute). D'autre part, on peut se demander si, pour quitter l'ISS plus vite, il n'aurait pas été plus simple de saboter la station elle-même. Quitte à percer des trous… En réalité, Soyouz MS-09, malgré son colmatage, est restée amarrée jusqu'à décembre, sa mission a même été rallongée. Et ses trois occupants, dont les activités en public ont été quotidiennes durant les mois avant et après l'incident, n'ont pas montré une instabilité psychologique ou des comportements violents voire autodestructeurs.

Le module de descente de Soyouz MS-09 après son atterrissage au Kazakhstan en décembre. Crédits NASA/B. Ingalls
Le module de descente de Soyouz MS-09 après son atterrissage au Kazakhstan en décembre. Crédits NASA/B. Ingalls

Montrer du doigt le voisin d'en face

Engagés dans des programmes différents, Russie et Etats-Unis ont des visions indépendantes sur l'avenir de leurs programmes habités en orbite basse. Le schisme de l'ISS ne semble pas pour demain, et la coopération est plus importante que jamais. Mais au fur et à mesure que la fin de la station va se profiler, les frictions médiatiques et diplomatiques vont sans doute se multiplier. Les Américains ayant récupéré leur capacité à envoyer leurs astronautes de façon indépendante se sentent aussi une liberté nouvelle de critiquer le secteur spatial russe, lequel a beaucoup moins de moyens. Et il n'est pas inutile de penser que ces « fuites » récentes aux médias russes sont directement en réponse à la grande campagne de dénigrement qui a suivi l'amarrage du module Nauka tant attendu (et qui, d'ailleurs, fonctionne très bien aujourd'hui).

Gare, toutefois : des piques par médias interposés jusqu'aux véritables tensions diplomatiques, il n'y a parfois qu'un pas, ou un mauvais coup de perceuse.

Eric Bottlaender

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Je suis un "space writer" ! Ingénieur et spécialisé espace, j'écris et je partage ma passion de l'exploration spatiale depuis 2014 (articles, presse papier, CNES, bouquins). N'hésitez pas à me poser v...

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Je suis un "space writer" ! Ingénieur et spécialisé espace, j'écris et je partage ma passion de l'exploration spatiale depuis 2014 (articles, presse papier, CNES, bouquins). N'hésitez pas à me poser vos questions !

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Commentaires (22)

Voigt-Kampf
J’ai l’impression que depuis l’arrivée du Biden on se croirait au temps de Reagan, tout est bon pour « casser du russe » chez les amerloques… il leur faudrait un Rambo de l’espace bientôt…
Aristote76
Bon Article. En effet l’utilité de faire un trou de l’intérieur ne semble être utile qu’aux médias, surtout au vue du contexte international. L’ISS reste une des plus belles réussite de coopération.
Kriz4liD
Ces americains se pensent tout permis.<br /> Ça casse les coui**es quand il s’agit d’un projet spacial qui doit impliquer toute l humanité, pas seulement «&nbsp;l élite Amérique&nbsp;»
PsykotropyK
@Voigt-Kampf et @Kriz4liD Vous parlez des US enfin la polémique est relancé par TASS qui est une agence de presse Russe… Bref, vos commentaires sont à côté de la plaque.
nicgrover
Merci pour cet article passionnant qui démontre qu’il y a des choses qui se passent au dessus de nos têtes…<br /> L’ISS dans tout cela ? Sa présence deviendrait une pure routine s’il n’y avait ce genre de «&nbsp;petits&nbsp;» détails…
cirdan
Voigt-Kampf:<br /> J’ai l’impression que depuis l’arrivée du Biden on se croirait au temps de Reagan, tout est bon pour « casser du russe » chez les amerloques… il leur faudrait un Rambo de l’espace bientôt…<br /> Kriz4liD:<br /> Ces americains se pensent tout permis.<br /> Vraiment aucun rapport avec l’article !
SPH
Un bon vieux chewing-gum et c’est reparti
Voigt-Kampf
Dans l’article :<br /> Différents problèmes ont eu lieu avec les matériels russes ces dernières années, et il est facile de tout amalgamer pour tirer un mauvais portrait du secteur. Les médias américains ne se sont pas gênés…<br />
Adrift
Y a un moyen simple de savoir: SI Serena Maria Auñón-Chancellor qui, on le sait bien, a été principalement recruté par son sexe et sa race («&nbsp;femme Hispanique&nbsp;»: les Americains sont completement obsédé par la race de nos jours…) ne retourne jamais dans l’espace alors c’est clairement quelle a fait le coup…
Martin_Penwald
Bravo, un commentaire sexiste et raciste en seulement quelques lignes !<br /> C’est bien connu que Neil Degrasse-Tyson n’a eu son doctorat que parce qu’il est noir et que Grace Hopper n’a été créditée de l’invention du compilateur que parce que c’est une femme …
Martin_Penwald
Ooh, un test au polygraphe ? La Vérité va éclater, donc … Le polygraphe est un outil très peu fiable, autant avaler de l’ivermectine pour soigner la Covid.
Kriz4liD
Ah bon ??? vous lisez en diagonal ?<br /> Les Américains ayant récupéré leur capacité à envoyer leurs astronautes de façon indépendante se sentent aussi une liberté nouvelle de critiquer le secteur spatial russe, lequel a beaucoup moins de moyens. Et il n’est pas inutile de penser que ces « fuites » récentes aux médias russes sont directement en réponse à la grande campagne de dénigrement qui a suivi l’amarrage du module Nauka tant attendu (et qui, d’ailleurs, fonctionne très bien aujourd’hui).<br />
Adrift
Mon commentaire n’est pas du tout raciste; il est totallement realiste et vrai. Il ne faut pas etre si naif et simple… Bien entendu que le fait qu’elle soit une femme hispanique ait eu un enorme poid dans son recrutement, il ne faut pas se mentir!<br /> La discrimination «&nbsp;positive&nbsp;» est monstrueuse en Amerique et en grande augmentation depuis 2010; il faut s’informer un peu…<br /> Voici deux artiles qui calmera toute argumentation:<br /> Discrimination positive aux États-Unis — Wikipédia<br /> Harvard affirmative action lawsuit: Supreme Court effectively delays challenge to school's policies for several months - CNNPolitics (je suis gentil, c’est CNN, pas Fox News…)<br /> Qui est raciste maintenant? Quand on recrute les gens selon la couleur de leurs peau au lieu de leurs competences, on prend de gros risques…
GRITI
@Space_Boy<br /> Message effacé car hors-sujet/troll
cirdan
Kriz4liD:<br /> Ah bon ??? vous lisez en diagonal ?<br /> Il vous aura simplement échappé que la raison d’être de cet article est ce qui ressemble à un gros fake et/ou une provocation de l’agence Tass (agence de presse russe) envers une cosmonaute américaine, dont l’auteur de l’article de Clubic démontre bien à quel point les accusations avancés sont grotesques.<br /> «&nbsp;Un article de l’agence TASS paru ce 12 août 2021 est venu remettre beaucoup d’huile sur le feu dormant de l’affaire du « trou de Soyouz ». En effet, un responsable de haut rang (non identifié) y déclare que selon le résultat de l’enquête, le perçage du trou a « définitivement » eu lieu en orbite, et que la personne qui s’est décidée à transformer le véhicule en gruyère ne connaissait pas la conception de Soyouz, après l’observation de nombreux rebonds de la mèche sur la paroi.&nbsp;»<br /> «&nbsp;L’article a suscité beaucoup de réactions la semaine passée, d’autant qu’il s’est accompagné de rumeurs incriminantes : sur un blog russe, une autre « source anonyme » accuse nommément Serena Aunon-Chancellor d’avoir percé le trou en étant instable psychologiquement à cause d’une thrombose veineuse …&nbsp;»<br /> Je vous suggère de relire avec attention les 4 paragraphes suivant.
c_planet
Si on n’a pas réussi à comprendre l’intention de celui qui a fait le trou, c’est peut-être qu’on n’a pas posé les bonnes questions. au pif, pour faire disparaitre une substance, un objet, discréditer un membre, à des fins sexuelles (ça doit bien pomper), fumer, …
Mat2gnay
En réponse à Martin Penwald:<br /> Au niveau de compétences où sont sélectionnés les cosmonautes, la discrimination positive n’a pu avoir un impact qu’en phase finale. Donc Serena Aunon-Chancellor avait forcément toutes les qualités pour en être, c’est à dire qu’elle faisait partie des derniers challengers.<br /> A ce niveau, tous excellents, ce sont des détails qui viennent les départager qui n’ont généralement plus rien à voir avec leurs capacités (leur ville d’origine pour obtenir l’approbation d’un sénateur en particulier, la classe sociale d’où il/elle est originaire…).<br /> Remettre en cause les compétences de cette astronaute, à cause de son origine est donc une méconnaissance du milieu spatial.
MisterDams
Pour la version TL;DR : «&nbsp;C’est lui qui a commencé !&nbsp;»
KevinTheHacker
Je penche plutôt pour l’erreur de montage camouflée après. Je vois mal un astronaute aller percer un trou dans le module pour attiser des tensions entre Russie et USA. Ce serait risquer sa vie bêtement. Après nulle doute que la propagande apportera son lot de désinformation. En outre merci pour cet article très bien rédigé.
Palou
@Anne-Onyman Message effacé : hors sujet / troll
Anne-Onyman
@Palou ohh, moi qui voulais faire un peu d’humour. Mon message ne portait en plus pas vraiment à polémique et n’injuriait ni ne calomniait personne ):<br /> Oh well<br /> Et après tout, où le fait de supposer que c’était un cosmonaute qui voulait accrocher une photo «&nbsp;au mur&nbsp;» est-il vraiment hors sujet hein? C’est comme ça qu’on fait des trous dans des murs après tout (;
Brobok
LoL, de quoi faire une bonne série TV d’espionnage sur netflic
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