Le premier décollage d'Ariane 6 pourrait être reporté à 2022

27 octobre 2020 à 09h05
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Ariane 6 prête.png © CNES

Si la pandémie de COVID-19 a durement touché l’industrie aéronautique, le secteur spatial n’est pas non plus épargné par la situation sanitaire mondiale. Les montages internationaux très complexes sont particulièrement concernés, notamment les projets de l’ESA. Ainsi, alors qu’Ariane 6 aurait dû voler cet été, son premier vol n’est plus attendu avant 2022.

Cependant, pour la nouvelle fusée européenne, les problèmes ont commencé bien avant la pandémie.

Une nouvelle fusée pour concurrencer SpaceX

Depuis le milieu des années 1990, la fusée Ariane 5 s’est imposée comme le lanceur lourd de référence pour les gros satellites géostationnaires. Cependant, depuis quelques années, le marché spatial évolue progressivement vers des satellites moins lourds, ou vers des constellations de petits satellites en orbite basse.

Pire encore, pour l’industrie spatiale européenne, la dernière décennie a connu l’apparition de nouveaux concurrents commerciaux particulièrement redoutables, en particulier SpaceX. Bien plus récents sur le marché, ces concurrents disposent de lanceurs mieux adaptés aux besoins actuels, notamment au lancement de constellations en orbites basses.

Ils sont également à la page en matière de récupération et de réutilisation des lanceurs. Ariane 6 a pour sa part été conçue dans l'objectif de réduire ses coûts d’exploitation, tout en conservant une architecture conventionnelle, sans récupération des lanceurs. En 2017, lorsque le design d’Ariane 6 a été figé, il était prévu que le premier lancement se déroulerait à l’été 2020. Aux dernières nouvelles, le programme aura au moins 18 mois de retard.

Une Ariane 6 très en retard

Pour Ariane 6, la COVID-19 n’a fait que s’ajouter à la liste des problèmes déjà existants. Même sans épidémie, le premier lancement avait déjà été décalé à 2021. En cause, des problèmes techniques, à la fois sur le lanceur et sur les infrastructures au sol.

Au sol, sur le site de lancement de Kourou, en Guyane française, ce sont surtout les bras de ravitaillement articulés qui ont eu du mal à être qualifiés. Conçus pour s’éloigner de la fusée au moment de son décollage, ces systèmes logistiques sont particulièrement complexes. Leur développement accusait déjà un an de retard, avant le confinement.

Concernant le lanceur lui-même, la situation n’est pas forcément brillante non plus. Plusieurs détails techniques prennent plus de temps que prévu à être résolus. C’est notamment le cas de certains logiciels de bord, mais aussi des générateurs de puissance, de poussée et de pressurisation du second étage.

À cela s’ajoute maintenant la crise de la COVID-19, qui complexifie lourdement la tâche des équipes multinationales de l’ESA et d’ArianeGroup, habituées à se rencontrer régulièrement. Pire encore, certains sous-traitants critiques d’Ariane 6 subissent de plein fouet la crise dans le secteur aéronautique, et risquent tout simplement de déposer le bilan.

Source : Aerospatium

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Commentaires (26)

Niverolle
« risquent tout simplement de déposer le bilan » ==> Bah, le secteur étant stratégique, s’il n’a pas inventé les subventions, il en est devenu le champion (et quand je dit le secteur, c’est in extenso, puisque les sociétés du « new space » biberonnent tout aussi goulument l’argent du contribuable), donc la COVID a bon dos. Et puis bon, si c’est juste 18 mois de retard, là encore on reste bien dans les us et coutumes du dit secteur. En bref, c’est le contraire qui aurait été franchement étonnant !
iksarfighter
Façon ce lanceur est déjà obsolète, des milliards d’€ investis pour rien, la mode en est au lanceur réutilisable à la sauce SpaceX.
Niverolle
La mode certainement, mais Space X n’a pas apporté la preuve de sa rentabilité. La seule donnée officielle dont nous disposons c’est que les 100 premiers vols de Falcon auront rapporté un CA de 12 milliards soit une moyenne de 120 millions par vols, ce qui est tout à fait dans les ordres de grandeurs de ce qui est facturés à la NASA, et explique pourquoi Space X n’a absolument pas réussi à tuer le marché ouvert à la concurrence internationale (qui est certes beaucoup plus modeste que celui des vols institutionnels et commerciaux rendus captifs par le Buy American Act).
clintl
Encore un projet « Européen » … Plus tard, plus cher, moins bien. Pour ceux qui ne sont pas d’accord j’attends les contre-exemples.
WillS
Le problème c’est qu’Ariane 6 ne pourra même pas concurrencer SpaceX niveaux coûts, même en regardant les prix spaceX actuels: 7000$/kg pour Ariane6, 4700$/kg pour la falcon9 (leo).<br /> En 2022, le Starhip sera très certainement disponible commercialement vu leur vitesse de développement. Même en partant sur un prix de vente de 50M$ (ils annoncent 2-5M$, mais multiplions par 10 par sécurité), ça fait du 500$/kg si le Starship ne transporte que 100 tonnes (ils visent au delà).<br /> En gros, dans une vision très pessimiste pour SpaceX, ils seront encore 14 fois moins cher qu’Ariane6 (!!). Et si ils atteignent leurs objectifs, on se rapproche des 100 fois moins cher… On se rend pas encore compte à quel point Starship va révolutionner notre accès à l’espace.<br /> Je pense vraiment qu’Ariane devrait arrêter ses projets d’évolution d’Ariane6, rester sur sa version de base pour les contrats institutionnels européens, et travailler d’urgence sur un équivalent au Starship. On a plein d’excellents ingénieurs en Europe, qui ne peuvent pas bosser chez SpaceX à cause des lois américaines. Pourquoi ne pas en profiter et se sortir les doigts?
Niverolle
Moins bien ? La vielle Ariane 5 capte toujours le gros du marché GTO avec un dV de 1500 m/s et une inclinaison de 3° pour un total de 10t. Pour un tarif probablement pas si éloigné le Falcon 9 doit, en version récupérable, se limiter à 2200 m/s, 27° et 8t (c.-à-d. une qualité de service encore moins intéressante que celle de la Photon russe). Le problème d’Ariane 5, c’est qu’elle à été conçue pour exceller sur un cœur de métier trop étroit (le covoiturage pour l’orbite géostationnaire). Ariane 6, devrait justement apporté plus de souplesse.
DMartin
J’adore les commentaires C’est quand même marrant de voir que les plus grands penseurs sont dans les bistrots et les plus gros crétins à la tête des plus grandes entreprises et institutions
carinae
c’est clair que la ca commence a devenir presque ridicule tous ces retards sur la plupart des projets a cause du Covid. Il est compréhensible d’attendre de voir ce que les autres font avant de se lancer a corps perdu dans projets du style fusées réutilisables mais quand même. Il y a des projets dans l’aéronautique qui ont été géré essentiellement en Visio; Pourquoi pas dans le spatial ? 1 an de retard avant même la crise du covid … ca commence a faire beaucoup …
Niverolle
WillS:<br /> Le problème c’est qu’Ariane 6 ne pourra même pas concurrencer SpaceX niveaux coûts<br /> Cela fait quand même une dizaine d’année que Space X maitrise la récupération, et dispose de plusieurs pas de tirs. Donc si Space X avait réussi à descendre à 4700$/kg, ils auraient littéralement vampirisé le marché ! Comme on observe le contraire (Ariane 5 c’est, malgré son grand âge, toujours plus de 70% du marché), je prendrais de tel chiffres (à des années lumières de ce que Space X facture à la NASA) avec des pincettes et des moufles !
Niverolle
Si on pense au stock dormant (et non pas tournant) de 2 milliards de masques chirurgicaux que nous avaient pondu nos élites, je penses pouvoir affirmer que le crétinisme sévit tout autant dans les institutions que dans les bistros. Donc bon.
clintl
Je parlais des projets EUROPEENS. Ariane 4 puis 5 sont essentiellement Français. Dés que l’Europe s’en mêle, ça déconne. A400M, Galiléo, Eurofighter … etc
Niverolle
C’est vrai qu’il n’y a pas eu que du très bon et du très mauvais dans tout ces projets…
Ben_Young
C’est ce qui s’est passé:<br /> Salut Im Alain Charmeau, c’est Stéphanie Israel, André Hubert Roussel et Thierry Breton. Nous avons rejeté tout ce qu’Elon avait à dire ces dernières années.<br /> Fusées réutilisables: personne ne veut, conduit à la faillite<br /> Mars / Starhip: Elon est fou<br /> Starlink: peu importe, nous avons un morceau de Oneweb<br /> Maintenant qu’Elon et bientôt Jeff Bezos avec Blue Origin dominent le marché, nous avons besoin d’une aide gouvernementale pour Callisto, Prometheus, ArianeWorks, Ariane 6,7,8, Vega, Vega C, Vega E, Kourou et tout le reste.<br /> Nous aimons utiliser l’argument des subventions sachant très bien que nous empochons l’argent depuis des années.<br /> ULA, Arianespace et Roscosmos ont accepté des subventions bien avant la création de Spacex. À ce stade, il devrait être étiqueté comme «Procédure opérationnelle standard»<br /> Les États membres de l’ESA veulent une technologie de fusée réutilisable …<br /> Je suis désolé que cela signifie moins d’usines et de personnel nécessaires en Europe. Vous attendez-vous vraiment à ce que le syndicat CFE-CGC accepte des pertes d’emplois et moins de travail ???<br /> Ils lanceront des grèves de travailleurs dans toute l’Europe avant d’accepter des fusées réutilisables et une main-d’œuvre allégée.<br /> La vérité est que nous n’avons pas 2-3 ans de retard, nous avons 2-3 “GÉNÉRATIONS” de retard !!!
jmbcg
Yes, Yes, Yes…
mightpro_1_1
C’est vraiment dommage qu’il ne communique pas mieux. Aujourd’hui, c’est indéniable que le soutien du public est important. Y’a qu’a voir Didier Raoult. Ils risquent de le payer en termes de subvention.
Niverolle
Merci pour la correction. Ceci dit, ça ne change guère les variables de l’équations (à savoir que les 100 premiers contrats auront généré 12 milliards de CA) puisque le gros des vols a eu lieu par la suite. Car si les premiers lancements sacrifiés étaient facturés plus chers que les derniers réutilisés (de 30% ?), et donc que cette moyenne de 120 M$ par vol est biaisée, on reste bien loin des 60 M$ affiché au catalogue.
Ben_Young
quel homme d’affaires gardera une entreprise ouverte qui perd de l’argent? Avec ULA, Spacex, Northrop et bientôt Blue Origin, pourquoi les États-Unis voudraient-ils payer un supplément pour les services? Ce niveau de concurrence permet en fait d’économiser de l’argent aux contribuables en ne payant pas trop cher pour les services. Contrairement à Ariane avec un système de tarification vous payez comme je commande ou autre. C’est comme acheter une voiture chez le concessionnaire. Le modèle de base est un certain prix et si vous voulez des produits de luxe supplémentaires, vous payez plus. Comment cela est-il considéré comme illégal?
Niverolle
Un dV de 2200 m/s en GTO ce n’est pas du luxe, mais juste le minimum syndical puisque avec un périgée encore plus bas le satellite retombe directement dans l’atmosphère !! Le luxe, c’est ULA qui propose directement la GEO pour répondre au caprice du pentagone (chose que ceux qui critiquent ULA ont bien du mal à comprendre). Mais peut importe, les tarifs «&nbsp;NASA&nbsp;» étant connus, cette moyenne à 120 M$ fait que les 60 M$ sont du flan marketing (genre le lanceur seul, un peu comme une compagnie aérienne low cost qui fait sa pub en «&nbsp;oubliant&nbsp;» les taxes d’aéroport et les extras payants).
Ben_Young
nous ne pouvons pas critiquer le pentagone lorsque les ministres suggèrent ouvertement qu’il n’y ait pas de concurrence intereuropéenne pour protéger les actifs d’Ariane. Les gens refusent de croire à la réutilisation, mais l’ESA paie des milliards pour Callisto, Themis, Prometheus, Arianeworks et plus encore. Le marché de GTO est terminé. Les microsats et autres cubesats ne nécessitent pas de GTO, mais ils prennent désormais un plus grand pourcentage de vols quotidiens. Rocketlab vient de quitter la Nouvelle-Zélande, toute la charge utile vers LEO.
Niverolle
C’est toi qui a lancé le sujet du luxe. Or justement, Space X ne fait pas dans le luxe (bien au contraire), et si j’ai cité ULA c’est uniquement pour expliquer à quoi correspond la notion de luxe dans ce domaine (le pentagone veut pouvoir placer un satellite géostationnaire en quelques heures à peine tout en échappant aux système ASAT actuels).<br /> La question des gros satellites géostationnaires est récurrente et ancienne, sauf que chaque orbites à des avantages et des inconvénients, et dans les faits on a toujours autant besoin de satellites géostationnaires et même de gros satellites géostationnaires pour la météo, la télévision, l’alerte précoce, etc.<br /> Tu prends comme acquis qu’un lanceur réutilisable (mais dé-optimisé) est plus performant qu’un lanceur optimisé (mais sacrifié), sauf que depuis Konstantin Tsiolkovsky on sait que cela n’a rien de trivial ! Et si en 2020 la vieille Ariane 5 se taille toujours la part du lion sur le marché ouvert à la concurrence internationale, je ne vois pas pourquoi il n’en serait pas de même pour Ariane 6 puisque l’on aura toujours besoin de gros satellites géostationnaires et qu’en plus le covoiturage de cubesats sera tout à fait dans ses cordes…<br /> Quand à «&nbsp;Callisto, Themis, Prometheus, Arianeworks et plus encore&nbsp;», c’est quoi le problème au juste ? Tu croyais que l’UE ne faisait plus de R&amp;D ? Et pour l’histoire des subventions, tu veux que l’on parle du montant des subventions américaines ou du Buy American Act ?
Ben_Young
L’Union européenne a l’habitude de se plaindre de tout. Vous vous plaignez de l’acte d’achat américain sachant que les Américains n’ont aucune obligation de faire affaire avec qui que ce soit. Quelle loi stipule que les dollars américains doivent être utilisés pour les produits européens ou d’autres pays? L’Europe a l’habitude de fermer les yeux sur les progrès de la technologie car nous pensons que la fiabilité est synonyme d’un produit perfectionné. Vous ne pouvez pas décourager les visions futures et ensuite essayer de verser des milliards d’euros pour rattraper la concurrence. Tout ce que fait l’ESA et Ariane coûte cher et dépasse le budget. Spacex a une fusée pour toutes les missions tandis qu’Ariane a 3 fusées. Plus de fusées, plus de logistique, plus de coûts. Même maintenant, avec le retard d’Ariane 6, davantage de fonds publics vont à un programme qui pourrait ne jamais produire de profit
Niverolle
«&nbsp;L’Union européenne a l’habitude de se plaindre de tout.&nbsp;» ==&gt; Là c’est l’hôpital qui se fout de la charité ! Tu veux que l’on parles d’une pleureuse professionnelle dénommée Elon Musk ?<br /> Je ne vois pas bien ce que tu cherches à démontrer avec Callisto et Themis, puisque ce ne sont que des preuves de concept, qui n’iront pas plus loin si les perspectives de rentabilité se révèlent insuffisante (il n’y a jamais eu la moindre ambiguïté sur ce point).<br /> La seule certitude, c’est Prometheus (LOX/LCH4) qui ouvrira la voie au remplacement de Vulcain (LOX/H2). La promesse de Prometheus c’est à la fois son coût de fabrication (le moteur est plus simple, et les procédés de fabrication plus modernes), sa robustesse et sa souplesse d’utilisation (meilleur à tout point de vue). L’idée revient périodiquement depuis les années 60, car si le méthane est moins énergétique que l’hydrogène, il est plus facile d’emploi et plus dense. A tel point, que beaucoup (américains, russes, chinois et même européens c’est dire) y voient le game changer qui rendra les lanceurs réutilisables économiquement pertinents.
Ben_Young
L’Europe a peur des visions. Tous les étudiants hautement intelligents qui sortent de l’université déménagent dans les États parce que l’UE n’autorisera jamais les GAFA locaux. L’UE réglementera fortement les startups pour éviter que ces entreprises ne deviennent aussi puissantes qu’Apple. Toutes les nouvelles avancées technologiques proviennent de ces GAFA. Tout cela conduit à de mauvaises décisions prises au niveau politique et de la salle du conseil. Vous continuez à essayer de justifier un produit Ariane 6 trop cher et déjà dépassé pour les conditions actuelles du marché. La Cour des comptes l’a déjà prouvé. Vous continuez également d’essayer de justifier callisto, themis et d’autres programmes réutilisables comme une simple preuve de concept. Alain Charmeau et André Hubert Roussel ont rejeté avec colère cette technologie, mais il est normal de dépenser des milliards pour essayer de se remettre de vos erreurs.
Niverolle
Ben_Young:<br /> les conditions actuelles du marché<br /> Non mais tu es sérieux là ? Les contrats signés cette année c’est quoi ? Une erreur du marché ?<br /> Quand à la cour des comptes, j’avais lu son argumentaire, mais justement je n’y avais pas trouvé la fameuse preuve des prétentions tarifaires de Space X. Et pour cause, grâce au sénat américain, on sait maintenant que la moyenne tournait à 120 M$ pour les cents premiers vols, bien loin des tweets d’Elon Musk. De la part de la cour des comptes, ça la fout franchement mal (déjà qu’à leur place, je me se sentirais honteux d’avoir contribué à désarmer l’hôpital publique).<br /> Quand au GAFAM, je suis un mauvais publique qui utilise de manière assez minimaliste leurs services…
Ben_Young
Même en considérant les 120 millions de dollars par lancement, c’est encore une économie pour les contribuables américains. ULA réclame 400 à 500 millions de dollars alors qu’elle est couverte dans la même situation qu’Ariane, un programme d’emplois très coûteux. Avec des fusées réutilisables, Spacex a 48 lancements prévus pour 2021. Le vrai problème est la résistance de l’Europe aux nouvelles technologies et le manque de budget adéquat pour maintenir un terrain de niveau avec les Américains. J’ai cité la Cour des comptes parce que je suis sûr que son bureau a accès à des documents non accessibles au public. Alors que l’Europe se plaint des prix, Musk perfectionne chaque jour la technologie future au Texas. Je n’ai aucun doute que le vaisseau réussira à transporter 100 tonnes ou plus dans l’espace. Elon est un leader incontournable en Europe.
Niverolle
Il faut se faire une raison, l’Europe ne fera jamais de tel volume. Donc si c’est la clef pour pouvoir rentabiliser les lanceurs réutilisables (cet argument n’est pas le mien, mais je l’ai vu circuler sur ce sujet), ce sera de toute façon sans l’Europe.
WillS
C’est le tarif officiel, affiché sur le site de spaceX.
Niverolle
Moi je lis 62 M$ pour le F9 et 90 M$ pour le FH : https://www.spacex.com/media/Capabilities&amp;Services.pdf<br /> Mais peu importe, l’important avec cette moyenne de 120 M$, c’est de comprendre que l’on est dans le même ordre de grandeur que pour un satellite en position haute sur Ariane 5 (la qualité de service en moins). Donc rien qui justifie de rêver en couleur !
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