Google annonce des mesures pour protéger les élections européennes

Alexandre Boero
Par Alexandre Boero, Journaliste-reporter, responsable de l'actu.
Publié le 23 novembre 2018 à 15h17
Google
achinthamb / Shutterstock.com

À quelques mois des élections européennes, Google annonce avoir pris des mesures sérieuses pour que ces dernières se tiennent au mieux et en toute transparence.

Après le scandale impliquant Facebook lors des dernières élections américaines, quelques-uns des mastodontes technologiques de la planète ont adopté en septembre dernier un code de conduite auprès de la Commission européenne, en signe de garantie d'une transparence de la publicité politique et d'une lutte conte les fake news. Jeudi, Google a donc dévoilé les produits et programmes mis en place pour protéger les 350 millions d'électeurs de l'Union européenne appelés à se prononcer en mai 2019 pour élire les 705 députés du Parlement européen.

Google va créer une bibliothèque virtuelle accessible aux citoyens

Pour cette cuvée 2019 des élections européennes, Google va mettre à disposition des électeurs de l'UE des informations électorales visant à aider les électeurs à comprendre ces élections et à les aider à trouver les informations dont ils ont besoin pour voter.

En matière de publicité politique, Google demandera aux annonceurs mentionnant un parti ou un candidat d'indiquer « clairement » aux citoyens de l'UE qui a payé pour cette publicité. La firme de Mountain View précise également qu'elle vérifiera l'authenticité des annonceurs. Et ce n'est pas tout puisqu'elle présentera un rapport sur la transparence des annonces électorales ainsi qu'une bibliothèque d'annonces interrogeables dans laquelle seront recensées diverses informations sur les acheteurs des publicités électorales, sur les destinataires, et les sommes dépensées. Une sorte d'open data qui sera accessible à tous : praticiens, citoyens et chercheurs.

Une collaboration avec les agences de presse pour lutter contre les fake news

Google entend assurer la sécurité de ses propres plates-formes et comptes aussi collaborer avec les responsables électoraux, les journalistes, les organisations de défense des droits de l'Homme et autres acteurs de l'UE. Pour se faire, l'entreprise américaine propose une formation en matière de sécurité, destinée aux groupes les plus exposés aux attaques par hameçonnage.

Enfin, Google News Lab collaborera étroitement avec les agences de presse des 27 pays de l'Union européenne pour faciliter la vérification des faits en ligne et partir à la chasse aux fake news.

Le comble, c'est que Google collectera les données des professionnels de la politique pour assurer une meilleure transparence de ses activités. Mais c'est pour la bonne cause, non ?

Alexandre Boero
Journaliste-reporter, responsable de l'actu
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Commentaires (7)
burnit

Dictature et manipulation des résultats !

mang_kon_si_kaow

ça pue, aucune confiance en Google

Fodger

Ne jamais faire confiance aux multi-nationnales, aux groupes, restez indépendant d’esprit, multipliez les sources, croisez les sources.

CM35

Entièrement d’accord.

Cependant, à l’avenir il sera peut-être nécessaire d’utiliser un VPN afin d’accéder à certaines sources d’information.

Il faudra s’en souvenir le moment venu et vérifier les résultats d’une recherche donnée auprès des moteurs alternatifs…

utada_hikaru

“Une collaboration avec les agences de presse pour lutter contre les fake news”

BFM et compagnies sont dans la merde ils ne vont plus pouvoir bosser.

Ah non eux ça va ils ont une ligne directe avec l’Élysée pour les official fake news.

cioaz

Ces grandes sociétés sont quasi majoritairement de gauche. Twitter, Facebook, Google, etc… Donc les gens aux USA par exemple lors des élections qui étaient Pro-Trump, ont vu leur compte mis en mode shadow-banning. Autrement dit ton compte n’est pas banni, mais tout ce que tu postes n’apparaît plus nulle part. Tu postes dans le vide. Tu crois que les gens te lisent, te suivent, voient tes posts mais en fait ce n’est pas le cas. Donc tu penses que ce que tu dis n’intéresse pas, mais en fait personne ne voit ce que tu postes.

Google lui que va t-il faire? Manipuler l’opinion pour que mettre en avant TOUS les avantages de l’UE et bien entendu reléguer en page 2 ou 3 les gens très intéressants comme François Asselineau de l’UPR qui sont contre l’UE et qui propose de sortir de cette dictature qui ne dit pas son nom.

Sous couvert de lutter contres les méchants russes qui manipulent, ces escrocs vont tout manipuler eux aussi pour dire à quel point l’UE est formidable, reléguer tous les articles de presses mainstream qui vont dans ce sens, Tf1, Bfm-Tv de Drahi, les journaux, etc…

Les sites anti-UE, qui expliquent pourquoi il faut sortir de l’UE, eux par contre dans les résultats de recherche, seront poussés bien loin.

Quand vous avez un géant comme Google qui commence à vous dire qu’il va prendre des mesures, les warnings doivent s’allumer de suite là, c’est la liberté d’expression qui est en jeu mais toute la gauche va nous dire que c’est pour notre bien, le populisme tout ça c’est le mal, vouloir que son pays s’en sorte et qu’il redevienne souverain au lieu d’être enchaîné via l’UE.

Et ceux qui n’ont pas leur carte d’électeur, foncez, c’est au plus tard le 31/12, sinon vous ne pourrez pas voter pour les élections en 2019 sur l’UE!

CM35

C’est tout à fait ça.

YouTube pratique aussi le comment ghosting contre certains utilisateurs (moi-même y compris) : quelques commentaires courts arrivent à passer mais dès que certains mots-clés sont détectés ou si l’on poste un lien ou un hashtag, le commentaire n’est plus visible publiquement, seul celui qui l’a publié peut le voir et s’il s’agit d’une réponse à un autre utilisateur, le destinataire ne reçoit même pas de notification…

Le trafic des likes sur YouTube est aussi très courant d’ailleurs… :

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