Jeune, la marque française REKT s’est déjà fait un petit nom dans le secteur grâce à des fauteuils gaming de qualité, forts de nombreuses astuces pour associer confort et ergonomie sans trop forcer sur les tarifs. C’est d’ailleurs tout l’enjeu de l’ULTIM8-RS qui rend l’ULTIM8, sorti il y a bientôt deux ans, plus abordable.
299€
- Très bon rapport qualité / prix
- Coussins de nuque / lombaire
- Mousse dense et confortable
- Inclinaison dossier jusqu'à 160°
- Accoudoirs 4D agréables
- Montage simplissime
- Mousse sans mémoire de forme
- Vérin très dur à démonter
- Poignée d'inclinaison trop dure
Que l'on soit clairs, l'ULTIM8-RS n’est pas le produit le plus haut de gamme du catalogue de REKT. Le fabricant dispose de modèles comme le COMFORT-R ou l’ULTIM8 PLUS qui viennent gentiment taquiner le seuil des 400 euros. Pour une centaine d’euros de moins, l’ULTIM8-RS se propose d’aller à l’essentiel, sans jamais donner l’impression d’être un produit au rabais. Un joli tour de force qui nécessite des explications.
Un modèle bien plus sobre que la majorité des sièges gaming : nous apprécions ! © REKT
Un carton soigné, des éléments bien protégés
Rien de bien surprenant pour un siège gaming, le carton de l’ULTIM8-RS est volumineux. Il est plutôt très lourd aussi, pesant près de 25 kg. Bien sûr, il y a l’encombrement des différentes pièces, mais REKT s’est aussi arrangé pour tous les éléments soient correctement protégés.
« Votre confort est notre priorité » : s'ils le disent, ça doit être vrai © Nerces
Cela se ressent bien à l’ouverture du carton avec de multiples bulles de protection, des planches de carton pour séparer les multiples parties du siège et des deux boîtes pour ranger les plus petites pièces, que rien ne se perde. Bien sûr, tout au fond, on trouve l’inévitable notice de montage, mais comme souvent, ce dernier est un jeu d’enfant.
Rien à redire sur le rangement des différents éléments du siège © Nerces
Du montage de la bête : simple comme bonjour
La majorité des éléments sont dissociés les uns des autres, mais REKT a eu la judicieuse idée de placer les vis à utiliser dans leurs emplacements futurs. Il n’est ainsi pas nécessaire de chercher quelle vis va où : il suffit de se référer à la notice, suivre l’ordre de montage et tout va tout seul.
Les cinq roues s’emboîtent, sans forcer, avec l’étoile qui sert de base au siège. Le vérin est à placer ensuite avec son petit ensemble de plastique pour la cohérence esthétique de l’ensemble. Ensuite, il s’agit de se tourner vers le système de contrôle du siège qui vient se fixer sous l’assise. Il s’agit de la partie la plus « délicate »… simplement six vis à retirer puis replacer.
Ensuite seulement, on vient placer l’assise sur le vérin pour obtenir un fauteuil presque complet. Nous aurons effectivement pris soin de fixer les accoudoirs avant de mettre en place le fauteuil et les choses se terminent par la fixation du dossier. Là, il vaut mieux être deux pour plus de confort, mais cela reste faisable seul.
En tout et pour tout, il ne faut pas plus de dix minutes pour achever le montage et pour que l’ULTIM8-RS trône au milieu de la pièce, dans toute sa splendeur. Notons que le démontage pose un problème : si toutes les pièces se retirent aisément, démonter le vérin de la partie « contrôles » est ardu. Il est heureusement possible de le faire rentrer dans le carton sans le démonter.
Déjà en place, les vis se retirent / s'enfichent au moment du montage. Pratique © Nerces
Comme un roi sur son trône
Inutile de tourner autour du pot car il ne faut guère plus de quelques minutes pour se dire que malgré un tarif un peu plus modeste que certains concurrents, le fauteuil ULTIM8-RS ne laisse rien au hasard, et ce, qu’il s’agisse des fonctionnalités, de l’ergonomie ou du confort.
Il n'y a cependant pas de quoi crier au miracle non plus : par exemple, il est impossible de régler la position de l’assise en profondeur. On peut en revanche opter pour un ajustement en hauteur du dossier sur quelques centimètres et on peut évidemment compter sur un positionnement très fin des accoudoirs.
L'accoudoir 4D n'est pas aussi ajustable que ceux de certains concurrents, mais il fait le job © Nerces
Ces derniers sont ce que l’on appelle des modèles « 4D ». Autrement dit, ils disposent de nombreuses options pour s’adapter aux habitudes de leur propriétaire : réglage en hauteur donc, mais aussi en profondeur et fonction pivot pour modifier l’orientation. La chose se fait très simplement, mais une certaine résistance confirme que ça ne bougera pas au moindre sursaut du joueur.
Pour l’assise comme pour le dossier, REKT fait l'impasse sur la mémoire forme, préférant opter pour une bonne densité avec une mousse de 55 kg/m3 capable d’offrir un confort d’excellente facture qui devrait durer. Bien sûr, nous ne sommes pas en mesure de vérifier cette durée de vie. Une chose est en tout cas certaine : plusieurs fessiers ont attesté du grand confort de l’assise !
Autour de la mousse, REKT a utilisé un tissu Elastron très agréable au toucher – très doux – qui semble en meure d’assurer une excellente respirabilité. Nos sessions de jeu vidéo ne se sont pas soldées par une transpiration excessive au niveau du dos, et c'est un très bon point. De plus, l’ULTIM8-RS s’accompagne de deux « coussinets » pour ajuster le plus finement possible notre position.
Le premier coussinet est à placer au niveau de la nuque et se retire le plus simplement du monde. On regrette simplement que l’on ne puisse ajuster aisément sa position en hauteur : il convient toutefois à des morphologies entre 1m65 et 1m80. L'ULTIM8-RS est aussi livré avec un coussin à mettre au niveau des lombaires : il se place facilement dans le creux du dos de l'utilisateur et on peut très simplement le retirer si besoin.
Côté réglages, REKT n’a pas réinventé la roue et dote sa chaise gaming d'un ensemble de poignées. Petit regret, celle qui agit sur l’inclinaison du fauteuil aurait pu être plus agréable au toucher et moins « coincée » à côté de l’assise. Heureusement, ce défaut est compensé par une inclinaison maximale assez remarquable de 160° : on n’est pas encore complètement à l’horizontale, mais on s’en approche sérieusement.
On peut évidemment choisir de bloquer la position du dossier à n’importe quelle inclinaison entre l’angle droit et les 160° que nous venons tout juste de mentionner. Notons aussi la présence d’un très ingénieux système qui autorise la bascule sur 30° de la partie assise du siège. REKT a baptisé ce mode le « rocking chair » : il porte rudement bien son nom et il faut avouer qu'il est on ne peut plus confortable.
Au rang des détails, on relève la présence d’un vérin de classe 4 très efficace pour la gestion de la hauteur du siège et des roues sur 60 mm offrant une glisse tout en douceur sur la plupart des surfaces : on évitera les tapis « angora ». Enfin, REKT garantit le ULTIM8-RS pour un maximum de 150 kg : en principe, même tonton Fernand devrait pouvoir s’y affaler sans courir le moindre risque.
Pas moins de sept coloris au choix : vous devriez trouver chaussure à votre pied © REKT
REKT ULTIM8-RS, l’avis de Clubic
| Son-Vidéo.com | 299€ | Voir l'offre |
| Materiel.net | 299,95€ | Voir l'offre |
Tombé dans le jeu vidéo à une époque où il fallait une belle imagination pour voir ici un match de foot, là un combat de tanks dans ces quelques barres représentées à l'écran, j'ai suivi toutes les évolutions depuis quarante ans. Fidèle du PC, mais adepte de tous les genres, je n'ai du mal qu'avec les JRPG. Sinon, de la stratégie tour par tour la plus aride au FPS le plus spectaculaire en passant par les simulations sportives ou les jeux musicaux, je me fais à tout... avec une préférence pour la gestion et les jeux combinant plusieurs styles. Mon panthéon du jeu vidéo se composerait de trois séries : Elite, Civilization et Max Payne.
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