Vers des BMW sans conducteur "Intel inside"

01 juillet 2016 à 16h19
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En se rapprochant d'Intel et Mobileye pour ses futures voitures autonomes, BMW mise sur le leader mondial des semi-conducteurs et le numéro un revendiqué des systèmes anticollision.

BMW prend enfin à bras-le-corps la question du véhicule autonome, en annonçant un partenariat stratégique avec Intel, dont les capacités de calcul lui seront nécessaires, et Mobileye, qui se revendique leader des systèmes anticollision et d'assistance à la conduite, des compétences là aussi fondamentales pour des autos sans pilote.


L'allemand, leader mondial en volume sur le segment du luxe, accusait jusqu'ici un certain retard sur Tesla, premier à avoir lancé la conduite autonome de série - et premier également à déplorer un mort à son volant. BMW était aussi derrière son grand rival Audi, qui démontrait il y a un an déjà qu'il savait faire tourner son RS7 autonome sur circuit « dans des temps meilleurs que ceux réalisés par des conducteurs de voitures de sport ».

Le paquet sur la R&D

D'autres constructeurs sont également très actifs sur ce marché en devenir, à l'image de Volvo et Ford, qui ont cofondé le premier lobby de la voiture autonome, aux côtés de son précurseur, Google, mais aussi d'Uber et Lyft qui caressent le vœu d'émanciper leurs flottes de véhicules de tourismes avec chauffeur... de leurs chauffeurs.


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Intel et Mobileye aideront BMW à matérialiser sa vision de l'auto du futur, à l'image de son concept Vision Next 100 - Crédit : BMW.


Pour autant, BMW a déjà placé quelques pions sur l'autonome, même si c'est de façon timide, à l'image de la dernière version de son vaisseau amiral Série 7, capable d'entrer et sortir seule d'un garage. Le bavarois vend aussi une voiture électrique, la i3, bien que prohibitive, et une hybride, la i8, mais encore plus inaccessible.


Conscient du retard, Klaus Froehlich, directeur de la recherche et du développement chez BMW, affirmait en mars à Reuters vouloir désormais tendre vers la « voiture la plus intelligente ». Cela passe par un remaniement de l'entreprise, et l'embauche de 15 000 à 20 0000 ingénieurs dans les cinq ans à venir. Objectif affiché : que la moitié de sa R&D travaille sur l'apprentissage automatique, l'intelligence artificielle et la conduite autonome.


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