Le dispositif privé de voitures-radar Dexter continue d'être déployé. Et c'est bientôt au tour de la région de Lyon de les accueillir sur ses routes.

Les voitures-radar privées vont sillonner la région de Lyon © Henry Saint John / Shutterstock.com
Les voitures-radar privées vont sillonner la région de Lyon © Henry Saint John / Shutterstock.com

On vous l'avait dit l'an dernier. Les voitures-radar privées devraient se multiplier à l'avenir sur nos routes, afin de pouvoir flasher des excès de vitesse absolument n'importe où. Et l'un d'eux prend actuellement d'assaut la région Auvergne-Rhône-Alpes, avec un nom que vous devriez apprendre à connaître : Dexter.

Dexter arrive à Lyon et dans le Rhône après l'Auvergne

Les voitures-radar privées sont un nouvel outil de lutte contre les excès de vitesse prisé par les autorités, puisque n'étant pas conduites par des gendarmes, elles peuvent rouler plus longtemps, et être plus efficaces. Et c'est un réseau de ces voitures en particulier, du nom de « Dexter », qui se déploie en Auvergne-Rhône-Alpes.

Un déploiement qui se fait rapidement. Il a ainsi commencé à la mi-mai dans le Puy-de-Dôme, dans l'Ain en début juillet, dans la Drôme début août et dans le département de la Loire à partir du 16 août. Le prochain sur la liste est le département du Rhône (Lyon), qui n'attend plus qu'une validation de la préfecture.

Les grandes vitesses dans le viseur

L'objectif, à ce jour, n'est pas d'attraper quiconque dépasserait la limite de vitesse de quelques kilomètres par heure. L'objectif est de cibler les excès de vitesse importants, avec une marge appliquée par rapport aux limitations officielles.

Pour les limites inférieures à 100 km/h, les voitures-radar ne flasheront que les excès de plus de 10 km/h. Pour les limites inférieures à 130 km/h, comme sur autoroutes, seuls les excès équivalant à 10% de la limitation seront flashés par ces automobiles.

Et comme le rappelle la préfecture de la Loire, les trajets qui seront pris par ces voitures-radar seront fixés par l'État, avec une priorité donnée aux zones les plus accidentogènes.

Source : Le Bonbon