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« Avoir la voiture la plus intelligente est désormais une compétence clé, » a déclaré le directeur de la recherche et du développement de BMW, lors d'un entretien accordé à Reuteurs dans le cadre du salon de l'automobile de Genève. Mais seulement 20 % des 30 000 salariés et contractuels travaillant à la recherche et au développement du constructeur sont des développeurs.
Face aux nouveaux acteurs de l'automobile issus du secteur des nouvelles technologies, tels qu'Alphabet (maison mère de Google) ou Uber, BMW prépare donc un remaniement de la société. Le constructeur compte employer 15 000 à 20 000 ingénieurs supplémentaires d'ici cinq ans, afin que la moitié de sa R&D travaille sur le machine learning, l'intelligence artificielle et la conduite autonome.
Mais les écoles allemandes ne forment pas suffisamment d'ingénieurs pour que BMW les embauche. Le constructeur devra donc conclure des contrats avec un nouveau réseau de fournisseurs, pour la plupart extérieurs à l'industrie automobile. Le défi sera que toute l'expertise ne s'accumule pas dans la Silicon Valley ou en Chine.
Lire : Nokia revend Here à Audi, BMW et Mercedes pour 2,8 milliards d'euros (maj)
« Nous devons préserver notre modèle économique sans nous rendre à un acteur de l'internet, » a ajouté Klaus Froehlich. « Autrement nous finirons comme un Foxconn pour une société comme Apple, à ne fournir que des cadres en métal. » Au contraire, BMW compte vendre à de plus petits constructeurs les moteurs conçus par ses propres ingénieurs.
En tout cas, le secteur de l'automobile est en pleine mutation.
Regarder : BMW i3, un habitacle futuriste et connecté
Face aux nouveaux acteurs de l'automobile issus du secteur des nouvelles technologies, tels qu'Alphabet (maison mère de Google) ou Uber, BMW prépare donc un remaniement de la société. Le constructeur compte employer 15 000 à 20 000 ingénieurs supplémentaires d'ici cinq ans, afin que la moitié de sa R&D travaille sur le machine learning, l'intelligence artificielle et la conduite autonome.
Mais les écoles allemandes ne forment pas suffisamment d'ingénieurs pour que BMW les embauche. Le constructeur devra donc conclure des contrats avec un nouveau réseau de fournisseurs, pour la plupart extérieurs à l'industrie automobile. Le défi sera que toute l'expertise ne s'accumule pas dans la Silicon Valley ou en Chine.
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