Avec le PIC, AMD ambitionnait de délivrer aussi bien la plateforme matérielle que les services attenants aux fabricants, dans le but de proposer une solution matérielle et logicielle globale. Les exigences ont été revues à la baisse : « Nous revenons à notre coeur de métier, la vente de puces », indique Billy Edwards, responsable de l'innovation chez AMD. « Nous concevrons les designs de référence et travaillerons avec les fabricants et constructeurs, mais nous ne livrerons pas le produit final ».
En ligne de mire : des machines basiques, proposées à des tarifs défiants toute concurrence, déclinées en fonction des usages potentiels. Elles cibleront en priorité les professionnels, du petit producteur dont les besoins se limitent à la comptabilité et à la consultation d'Internet aux petites entreprises. AMD équipera ces machines de ses processeurs Geode, du LX700 au NX1500, et les fera accompagner du système d'exploitation Windows XP.
Afin de toucher rapidement de larges populations, AMD indique qu'il est nécessaire de tirer les prix au plus bas, même s'il faut pour cela vendre des machines dépourvues de certains raffinements. Le fondeur n'exclut pas la possibilité de faire commercialiser ses machines sur le mode de l'abonnement par des fournisseurs d'accès à Internet, éventuellement dans le cadre de l'initiative FlexGo de Microsoft.