OpenAI : les démissions s'enchaînent... mais les démissionnaires n'ont pas intérêt à critiquer leur ex-entreprise !

Samir Rahmoune
Publié le 23 mai 2024 à 15h21
Sam Altman, le patron d'OpenAI, en pleine conférence © Shutterstock
Sam Altman, le patron d'OpenAI, en pleine conférence © Shutterstock

OpenAI, le père de ChatGPT, est accusé de tenir ses employés avec des dispositions très arbitraires intégrées dans leur contrat. Ce qui oblige ceux qui partent à faire attention !

L'actualité d'OpenAI a été rythmée ces derniers temps par les démissions de plusieurs dirigeants importants, qui travaillaient pour la sécurisation de la future intelligence artificielle générale. Des départs qui se sont faits avec une certaine discrétion, même si des critiques délicates ont pu être émises ci et là. Et il semble qu'il y ait des raisons à cette atmosphère apparente de sympathie, d'après de nouvelles informations !

Des dispositions très contraignantes pour les employés d'OpenAI

Si les choses vont bien au sein d'OpenAI pour ce qui est du développement de nouvelles IA génératives, l'ambiance à l'intérieur de la société californienne semble plutôt spartiate. Surtout pour ceux qui décident finalement de partir. Le média Vox a en effet pu avoir accès à des documents fuités dans lesquelles les journalistes ont pu lire les conditions imposées aux salariés démissionnaires.

Ces derniers se voient ainsi obligés de signer un accord, pour lequel ils n'ont qu'un temps de réflexion très court, leur imposant de très nombreuses contraintes pour les empêcher de critiquer la firme californienne. En cas de refus, ils sont menacés de perdre les actions d'OpenAI acquises en tant que salarié, et qui valent une petite fortune. Aucune date limite à ce bâillon contractuel n'a été posée.

© MeSSrro / Shutterstock.com
© MeSSrro / Shutterstock.com

Sam Altman s'excuse

Une telle façon de faire n'est pas habituelle dans le monde de la Silicon Valley. Raison pour laquelle, depuis la fuite, OpenAI vit une crise interne, les salariés qui pensaient détenir définitivement leurs actions comprenant qu'elles pouvaient finalement leur être reprises. La polémique est telle que le patron Sam Altman a dû réagir publiquement sur cette question.

Il s'est ainsi excusé pour les provisions problématiques évoquées, et a indiqué qu'un travail était en cours pour revenir dessus. « L'équipe était déjà en train de corriger les documents de sortie standard au cours du dernier mois environ. Si un ancien employé qui a signé l'un de ces anciens accords s'inquiète à ce sujet, il peut me contacter et nous le corrigerons également » a-t-il expliqué. De quoi éteindre l'incendie ?

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Source : Vox, Neowin

Par Samir Rahmoune

Journaliste tech, spécialisé dans l'impact des hautes technologies sur les relations internationales. Je suis passionné par toutes les nouveautés dans le domaine (Blockchain, IA, quantique...), les questions énergétiques, et l'astronomie. Souvent un pied en Asie, et toujours prêt à enfiler les gants.

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Commentaires (4)
Duben

Le merveilleux monde de la silicon valley

dj41ph4

« il peut me contacter et nous le corrigerons également »

Je pense qu’il parle de l’ancien employé… et non du document ^^

OliverS

Vérifier votre contrat de travail, vous verrez qu’il y a des clauses similaires… Ce n’est pas lié à OpenAI, bcp de sociétés ont ce genre d’exigences vis à vis de leurs ex-employés…

Mimi9

pas sans limites de durée, c’est illégal